News - 07.04.2014

Honorer mieux la santé

La Journée mondiale de la Santé est célébrée chaque année le 7 avril correspondant à date anniversaire de la création de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1948. C'est l'occasion de revenir sur l'importance des efforts nécessaires en matière de santé en tant que principale valeur humaine, bien avant tout le reste.

Il n'y a pas que la médecine clinique

Or, de plus en plus, cette célébration dévie de son objectif en devenant l'occasion de célébrer les avancées de la médecine classique, fondée sur une thérapeutique clinique et chimique. Pourtant, la santé ne rime pas nécessairement avec la médicalisation à outrance; et c'est le moment où jamais à cette occasion de le rappeler.

Le péché mignon de la médecine occidentale est de trop facilement céder à la certitude que le progrès scientifique est en mesure de vaincre toutes les maladies, toutes les souffrances humaines. Et on s'applique à le faire croire, notamment auprès des populations des pays pauvres obnubilées par les progrès des pays techniquement avancés, au point d'oublier leurs propres valeurs et traditions pertinentes en matière de gestion sanitaire adaptées aux affections et au mode de vie des problèmes de santé de leurs populations.

Une telle attitude relève du dogmatisme qui n'est en rien scientifique. En plus, il contredit la vérité et aboutit à une mythologie de médecine quasiment divinisée occultant cette réalité que l'on peut aussi mourir des effets mêmes des soins prétendant guérir.

Intérêt des méthodes de soin traditionnelles

Prenons l'exemple d'une affection qui n'est plus considérée  auprès des cercles avertis des scientifiques que comme une soi-disant maladie, à savoir l'Alzheimer. La tendance la plus récente est au retour à une prise en charge traditionnelle écartant le traitement chimique dont le ratio bénéfices/inconvénients est devenu par trop néfaste pour la santé du soi-disant malade. Surtout qu'on n'a pas affaire à une véritable maladie, mais à un vieillissement cérébral juste problématique dont les causes sont diverses et multiples tenant entre autres et pour une bonne part au mode et à l'hygiène de vie.

Il ne s'agit pas ici de vanter l'intérêt des médecines douces de plus en plus en vogue, comme l'homéopathie et la phytothérapie, ni les techniques de soin orientales, comme l'acupuncture, le shiatsu (massage japonais), ou encore les  thérapies fondées sur la méditation des arts martiaux et autres manières d'écoute de son corps et d'être attentif à son espace vital comme la psychokinèse et la bio-psychokinèse (la première étant l'influence mentalement exercée sans l’utilisation de mécanismes ou d’énergies connus, comme avec la simple prière. La seconde étant cette même technique appliquée sur tous les systèmes vivants, et non seulement humains, comme les plantes, les animaux et de micro-organismes).

Ce dont il s'agit ici, c'est de rompre avec le mythe progressiste hérité en Occident de la théodicée chrétienne, celle d'une vie sociale programmée, sans risque. De fait, au-delà des médecines parallèles, il importe de trouver un ordre interne se fondant sur l'interaction permanente du physique et du spirituel, du matériel et de l'immatériel.
Et cela est encore plus important à rappeler lorsqu'il s'agit de fausses maladies ou de maladies incurables, où l'intérêt de la recherche, en vue de drainer des financements, tout comme celui de l'industrie pharmaceutique, est susceptible d'amener à tenir un discours peu scientifique axé sur l'exagération afin de focaliser les soins sur les principes chimiques existants et conséquemment sur les recherches pour trouver le produit miracle, même si, raisonnablement il peut ne relever que de la pure profession de foi par trop optimiste.  

F.O.

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