Notes & Docs - 02.05.2011

Comment la Suisse soutiendra la transition démocratique en Tunisie

Ci-après le discours prononcé par la Présidente de la Confédération Suisse, Mme Micheline Calmy-Rey, dimanche 1er mai à Tunis à l'occasion de la tenue de la conférence régionale des Ambassadeurs et des Chefs de bureau de coordination.

J’ai le très grand plaisir de vous retrouver ici à Tunis, à l’occasion de notre conférence régionale des ambassadeurs et des Chefs de bureau de coordination, dans cette région du monde qui, comme vous le savez, connaît des bouleversements importants, voire déterminants.

En 2006, nous avions tenu une conférence semblable dans la capitale algérienne. A cette époque déjà, il s’agissait de réfléchir à la définition d'une « stratégie de politique suisse pour les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ». Il s'agissait en d’autres termes de réfléchir à nos objectifs et moyens à développer dans cette région et de convenir d'une série de mesures en vue précisément d'y renforcer notre présence et nos activités.

Est-il encore besoin de le rappeler ? De par sa proximité géographique, la Suisse a un intérêt fondamental à promouvoir la paix et la prospérité dans le bassin méditerranéen. Il en va de la sécurité de cet ensemble géographique, comme de la sienne propre. Cette région constitue également un véritable enjeu de société dans le cadre d’un rapport euro-méditerranéen qui se nourrit le plus souvent de tensions, entre modernité et tradition, entre occidentalisation et islamisme. Il y a entre ces deux mondes, l’exigence d’un dialogue à enrichir et auquel la Suisse se doit de participer, ce d’autant qu’en tant que collectivité nationale, nous sommes déjà traversés de l’intérieur par des courants en provenance du monde arabo-musulman (l’islam est devenue la deuxième religion du pays). Enfin, nous avons des intérêts économiques à défendre dans l’espace méditerranéen : cette région dispose d’un énorme potentiel énergétique et jouit, d’une manière générale, de conditions favorables au développement, notamment en termes d’investissements et d’exportations.

Ce sont ces mêmes intérêts qui nous guident aujourd’hui. Le contexte régional a toutefois beaucoup changé depuis notre conférence d’Alger en 2006, à tel point qu’il nous amène à repenser notre politique à l’égard des différents gouvernements du monde arabe. La révolution démocratique qui a chassé l’ex-Président Ben Ali du pouvoir le 14 janvier dernier, celle qui a ensuite commencé en Egypte, l’insurrection armée en Libye, les mouvements de contestation au Yémen, en Jordanie, au Soudan et en Syrie, tous ces événements nous ont pris par surprise. On croyait le monde arabe condamné à cette « exception » le tenant à l’écart des grandes vagues de transition démocratiques de la fin du XXème siècle, qui ont secoué les régimes d’Europe de l’Est ou encore les dictatures de nombre de pays musulmans non arabes, de l’Indonésie à la Turquie.

Limité de l’extérieur par le conflit avec Israël et par l’ubiquité de la rente pétrolière, étouffé à l’intérieur par l’enclume autoritaire, la crainte de l’Islam paralysant nos jugements, l’espace allant du Maroc jusqu’au Golfe arabo-persique paraissait bel et bien figé pour longtemps encore.

Et voilà que soudain, dans la ville tunisienne de Sidi Bouzid, en dehors de toute mouvance politique ou religieuse, un jeune homme s’est immolé par le feu. Une pancarte, proclamant « La révolution de la liberté et de la dignité est née le 17 décembre » à Sidi Bouzid, commémore l’acte de ce jeune homme et définit la nature du mouvement qui s’en est suivi. De proche en proche, la flamme de la révolte s’est propagée dans tout le pays et dans toute la région. Les Egyptiens se sont rassemblés sur la place Tahrir, la Libye s’est embrasée, des populations se sont soulevées au Moyen-Orient, revendiquant leur dignité et criant leurs aspirations à la liberté individuelle, au respect de la personne et à la libre expression de leurs opinions - toutes ces valeurs universelles qui nous sont chères et qui transcendent les civilisations, les cultures et les frontières.

Ce «printemps arabe», ainsi qu’on l’a baptisé en Occident, aucun spécialiste, local ou international, ni d’ailleurs aucun de nos Ambassadeurs ou Chefs de bureau de coopération dans la région, ne pouvait en prévoir l’ampleur ni le moment. Pourtant, depuis longtemps déjà, cet irrépressible mouvement de révolte était en préparation dans l’ensemble des pays de la rive sud et est de la Méditerranée. Il était en germe face aux régimes politiques de dictatures, face aux brimades policières, aux atteintes aux droits humains et à la corruption. Il était présent dans les villes surpeuplées, chez les nombreux laissés-pour-compte de la mondialisation, frappés de plein fouet par la hausse des prix, chez les jeunes au chômage, quand le présent n’a pas de sens et l’avenir reste fermé. Il était en ébullition sur les ondes de la chaîne Al Jazeera et dans les réseaux sociaux tels que facebook. Avec internet, facebook, tweeter, nous faisons tous partie du monde globalisé. Mais en même temps, eux, en Egypte, en Tunisie, en Libye, en Syrie, ils sont exclus des processus politiques et leurs droits fondamentaux sont bafoués. Lorsque le monde globalisé n’est que virtuel, et qu’en réalité les perspectives sont minces, voire inexistantes, l’expérience de l’injustice sociale est dure, particulièrement pour les jeunes. Ces faits nous étaient connus. Il aura fallu le courage d’un jeune homme de Sidi Bouzid pour crier au monde que cette situation était devenue intenable.

Les seuls deux exemples, tunisien et égyptien, du « printemps arabe » nous forcent aujourd’hui à réviser les préjugés que nous avions sur le monde arabe. Tout d’abord celui de la menace islamiste : depuis longtemps, la région est analysée au prisme de cette menace que font peser sur la stabilité des régimes les mouvements islamistes, considérés dans leur entier comme des ennemis de l’Occident. De peur de les voir prendre le pouvoir, certaines démocraties se sont alliées aux régimes policiers et autoritaires de la région, en cherchant davantage à promouvoir la stabilité et la sécurité que le respect des droits humains et l’instauration de régimes démocratiques. Or, contre toute attente, et loin d’avoir été portées par des organisations islamistes, les manifestations de rue à Tunis et au Caire ont été l’œuvre d’une société civile protéiforme, dynamique et courageuse, qui a pris le risque de défier des autorités répressives, afin de réclamer, non pas un Etat islamique, mais un système démocratique. Cela nous amène à reconsidérer nos perceptions des sociétés dans la région, celle en particulier selon laquelle il n’y aurait dans le monde arabe d’autre contestation qu’islamiste.

Le deuxième enseignement concerne l’armée. A l’instar de la société civile, il en a été peu fait mention dans les analyses publiées sur la région et nous ignorons tout ou presque de ses intentions et de son rôle dans le contexte des événements actuels ; pourtant, son refus, dans des situations certes différents en Tunisie et en Egypte, de réprimer les émeutiers, a été un élément clé dans le processus de transition politique qui vient de s’engager. Pour les autres pays de la région, la situation reste floue, et en Syrie, la répression militaire continue de s’exercer, tout comme en Libye.

Les conditions qui ont permis le soulèvement en Tunisie, puis en Egypte, sont-elles présentes ailleurs dans la région ? On l’a constaté, le « printemps arabe », vécu en temps réel par 350 millions de personnes, a déclenché un effet domino. Mais celui-ci n’ira sans doute pas jusqu’à balayer comme un château de cartes tous les régimes autoritaires du monde arabe. La démocratie ne s'exporte pas du jour au lendemain: elle est le fruit d'une construction lente, progressive, difficile, par les "forces vives" de chaque pays. 

De la Mauritanie au Qatar, les vingt deux pays arabes ne se ressemblent pas. Les uns sont plus enclins à une politique de réformes que d'autres qui restent dans un immobilisme total ; les uns ont des moyens financiers considérables, d'autres voient plus du tiers de leur population vivant en dessous du seuil de pauvreté ; chez certains, l'ordre règne, alors que chez d'autres, nous avons à faire à des Etats faillis ou chaotiques. Chaque situation est unique. Et c’est à chaque peuple, avec son histoire et avec ses spécificités, de prendre son destin en main et de créer son propre modèle.

Certains pays doivent aujourd’hui gérer l’après-révolution. C’est un chemin exigeant, qui nécessite un long et patient apprentissage, avec des risques de dérapages, notamment en cas de non respect des normes liées à l’état de droit. Dans certains pays, comme en Tunisie, les autorités ont courageusement pris les devants en s’engageant résolument dans un processus d’ouverture, soucieuses d’apporter des réponses aux demandes légitimes de leur peuple, alors que d’autres ont fait le choix d’une répression sauvage : c’est le cas de la Libye, où la communauté internationale s’est mobilisée pour protéger la population civile. Il y a enfin ces gouvernements qui tergiversent face à une situation de plus en plus préoccupante.

Face à tous ces bouleversements, il n’y a pas de certitudes. Le «printemps arabe», s’il constitue un immense espoir de changement et de progrès pour les populations qui l’ont lancé, ne représente pas moins un très grand défi pour l’ensemble des pays directement concernés, comme d’ailleurs pour toute la communauté internationale. Ainsi que l’avertit l’éditorialiste du New-York Times, « bouclez vos ceintures de sécurité, car ce n’est pas une promenade d’agrément. Le chemin arabe sera long et cahoteux ! ».

La communauté internationale ne doit pas se tromper: si elle n’apporte pas rapidement des réponses aux attentes des populations, si les jeunes demeurent privés de perspectives et si les peuples sont plongés dans une pauvreté plus grande encore que celle qu’ils connaissaient jusqu’à présent, rien ne pourra les empêcher de céder à la tentation des extrêmes. Rien ne pourra les empêcher de se jeter dans les bras des radicaux de tout bord.

C’est donc notre responsabilité à tous de conjuguer nos efforts pour faire émerger une zone de stabilité et de prospérité dans cette région du monde. C’est notre responsabilité d’enrichir encore cette «mémoire des deux rives» née de notre destin commun, de permettre cette «rencontre fondamentale entre l’Orient et l’Occident».
La Suisse n’y fait pas exception. Comme l’ensemble de l’Europe, elle a un intérêt politique fort à ce que des démocraties stables et dynamiques s’installent en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. D’ailleurs, son engagement dans la région n’a pas attendu aujourd’hui, puisqu’il s’inscrit depuis plusieurs décennies, sur un certain nombre d’axes, en fonction même des spécificités de sa politique étrangère.

La perception de la Suisse dans la région détermine pour une bonne part sa marge de manœuvre ainsi que l’impact de ses actions. Or force est de constater que mon pays jouit d’une bonne image qui découle notamment de sa politique de neutralité et de son souci constant du respect des droits humains et du droit international humanitaire : en témoignent ses prises de position qui ont souvent été exprimées en faveur de la promotion de la démocratie en Tunisie.

Qui plus est, sans agenda partisan ni passé colonial, la Suisse bénéficie d’un profil particulier et de possibilités spécifiques d’actions dans un environnement qui reste le plus souvent polarisé. De par sa politique d’universalité, elle entretient des contacts avec la plupart des acteurs dans la région, contacts que d’autres n’ont pas, par exemple avec l’Iran, avec le Hamas ou encore le Hezbollah, ce qui lui donne un avantage comparatif certain.

Lors des récents bouleversements en Tunisie et en Egypte, la Suisse est très vite intervenue. Ainsi, le 19 janvier, puis le 11 février 2011, le Conseil fédéral a ordonné, avec effet immédiat, le gel des avoirs financiers des ex-présidents tunisien et égyptien afin de protéger les intérêts des populations locales. L’objectif du gouvernement suisse est de restituer ces fonds, raison pour laquelle nous nous engageons à soutenir les efforts de ces pays en vue de la restitution. Je tiens à souligner à cet égard, que la Suisse fait office de pionnière dans la lutte contre les avoirs de potentats et qu’elle est le seul pays à avoir jamais restitué des avoirs à leurs ayant-droits légitimes.

Sur le plan de l’aide humanitaire, des équipes d’intervention rapide ont été envoyées en mission dans ces deux pays pour évaluer les besoins d’urgence. Des contributions de la Suisse ont été versées à divers organismes, dont notamment l’Organisation Internationale des Migrations et le Programme Alimentaire Mondial. Toute une série d’autres mesures ont été décidées, en vue d’apporter tout l’appui nécessaire à ces deux pays, ainsi d’ailleurs qu’à ceux de la région où des besoins se sont fait sentir.

Le 11 mars dernier, afin de concentrer encore mieux l’action de la Suisse et de donner un nouveau souffle à ses relations bilatérales avec les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, le Conseil fédéral a fixé les grandes lignes de sa stratégie future dans la région. Celle-ci comprend une série de mesures à court et à moyen terme, visant à accompagner et à soutenir les processus de transition politique. Elle implique une collaboration et participation étroite de tous les services de l’administration suisse, dans une perspective « whole of government approach » et s’articule autour des lignes d’action suivantes :

1. Aide humanitaire en faveur des personnes déplacées les plus vulnérables.

2. Soutien au processus de transition politique, et notamment aux processus électoraux : en Egypte et en Tunisie, la priorité est à la conduite par les autorités de transition de processus électoraux libres et équitables. La Suisse est prête à fournir une assistance technique pour la préparation des élections ainsi qu’à envoyer des observateurs pour l’ensemble des processus électoraux ; elle va également s’engager auprès des sociétés civiles afin de renforcer leur rôle.

3. Appui aux réformes structurelles permettant de consolider l’Etat de droit et le respect des droits humains et des libertés fondamentales : dès que les autorités élues auront été mises en place, la Suisse, en partenariat avec les pays concernés, va s’atteler à promouvoir les réformes institutionnelles visant à consolider la démocratie, le respect des droits humains et des libertés fondamentales, ainsi que de l’état de droit. Nos priorités, pour autant que notre expertise soit souhaitée, s’orienteront sur la réforme du secteur de la sécurité, notamment dans les domaines des médias, dans la formation des forces de sécurité et la formulation de politiques de sécurité, en collaboration avec le Centre de Genève pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) et le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP), ainsi que sur la réforme du système judiciaire et le combat contre l’impunité, éléments essentiels de la lutte contre les inégalités et la pauvreté, mais aussi d’une croissance économique durable.

4. Aide au développement économique, notamment dans le secteur privé et financier : la croissance économique représente tant pour la Tunisie que pour l’ensemble de la région, un défi majeur. Dans ce contexte, la Suisse entend intensifier ses activités dans les domaines de l’assistance technique et de la promotion commerciale, notamment en renforçant le volet opérationnel des entreprises. Cette politique devrait permettre de renforcer la qualité des exportations et par là, la création d’emplois. La Suisse est également prête à analyser les besoins additionnels immédiats, émanant de la situation actuelle qui est encore fragile pour l’ensemble des pays sud et est de la Méditerranée. La révolution tunisienne représente à cet égard une chance réelle de donner une nouvelle dynamique aux relations économiques entre la Suisse et la Tunisie.

5. Lutte contre la pauvreté : la Suisse s’engage en faveur des personnes sans emploi ou en situation de sous-emploi, en favorisant leur accès au marché du travail et à des revenus stables. Pour cela, elle concentre son action sur le développement du secteur privé et du secteur financier, notamment sur les petites et moyennes entreprises, ainsi que sur le soutien à des filières avec un fort potentiel de création d’emplois (en particulier dans le domaine agricole).

6. Gouvernance des migrations internationales: La Suisse est consciente des difficultés auxquelles la Tunisie et l’Egypte sont confrontées en raison de l’afflux massif de personnes fuyant la crise libyenne. Nous saluons l’ouverture et l’engagement des autorités tunisiennes et égyptiennes ainsi que le soutien remarquable apporté par la population des deux pays aux réfugiés en provenance de Libye.

La Suisse a immédiatement offert son soutien en matière d’aide humanitaire aux frontières tunisienne et égyptienne. Elle contribue également financièrement au retour volontaire des migrants en provenance de l’Afrique subsaharienne. Elle met surtout l’accent sur les minorités en difficulté.

Le cadre de Schengen/Dublin offre en outre la possibilité à la Suisse d’un contact régulier à haut niveau et d’une coordination de ses actions avec ses partenaires européens, ainsi que d’un engagement commun pour la gestion des flux migratoires.

7. coopération en matière de gel des avoirs : après avoir gelé rapidement des fonds, la Suisse  a maintenant un intérêt à ce que les ayant droit légaux soient rapidement identifiés dans le cadre de procédures conformes aux exigences de l’état de droit et à ce que les avoirs acquis illégalement puissent être restitués. La Suisse est prête à apporter son soutien aux Etats concernés. Une première mission d’évaluation d’experts suisses en matière d’entraide judiciaire a été dépêchée en Tunisie ; celle-ci avait pour objectif d’expliquer aux autorités tunisiennes les informations dont la Suisse a besoin pour traiter ces demandes. Une offre d’assistance similaire est sur le point d’être conclue avec l’Egypte.

Il appartient maintenant aux autorités tunisiennes et égyptiennes de mener les procédures légales nécessaires. Les contacts ont été noués entre les instances compétentes. A partir de là, la Suisse sera en mesure de répondre aux demandes d’entraide judiciaire. Nous espérons que cela se fera rapidement.

Pour conclure, je tiens à exprimer ma conviction que la stratégie politique décidée par la Suisse servira à soutenir les réformes en cours au Maghreb et au Proche-Orient, lesquelles réformes devraient pouvoir mener à une plus grande stabilité politique et aller ainsi dans le sens même des intérêts de chacun, les pays de la région et la communauté internationale confondus. C’est d’ailleurs à cette fin que nous tenons ici-même une Conférence régionale des Ambassadeurs et des Chefs de bureau de coopération, notre but étant de définir un engagement clair et cohérent de la Suisse en Afrique du Nord.

Mon pays tient à s’engager d’une manière complète et active dans la région, tout en étant conscient de ses moyens, qui restent limités. Mais le message que je souhaite vous transmettre aujourd’hui à Tunis, est celui-ci : nous sommes avec vous, au cœur de ce « printemps arabe », pour être au rendez-vous de l’histoire, de cette histoire qui voudrait que d’une rive à l’autre de la Méditerranée émerge enfin un espace de paix, de stabilité et d’échange.

L’humanité a vécu de nombreuses catastrophes et changements politiques qui n’étaient presque jamais prévisibles. Une chose est certaine : aucun pays ne peut surmonter seul les suites de tels événements. Il faut disposer d’un esprit de partenariat. Nous tous ici présents ce soir symbolisons le dialogue et la coopération entre les peuples. Cela me rend sereine pour l’avenir.

Je vous remercie de votre attention.

Lire Aussi : La présidente de la Confédération Suisse présente à Tunis la stratégie de soutien au « Printemps Arabe »

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1 Commentaire
Les Commentaires
Jean-Francois Morf - 23-05-2011 20:39

Pour ceux qui ne le sauraient pas, la présidence de la Suisse est exercée chaque année par un autre membre du conseil fédéral, qui est un team de 7 ministres, élus par les les 2 chambres haute et basse. Seuls les députés sont élus par le peuple suisse. La présidence de la Suisse doit agir de concert avec les 6 autres. Il y a donc moins de bêtises produites que quand le président est élu par le peuple, et qu'il se comporte ensuite en dictateur, comme W. Bush par exemple! (qui s'est bien enrichi en attaquant l'Irak, avec tous ses petits copains qu'il avait pu choisir lui même!) En Suisse, la présidence doit composer avec 6 autres ministres qu'elle n'a pas choisi! Et chaque année, chaque ministre doit être ré-approuvé par la majorité des députés! Et si le peuple suisse n'est pas d'accord, il y a référendum contre une des décisions du gouvernement. Voire même initiative populaire pour proposer une nouvelle loi, par exemple contre les boni abusives des banquiers, qui avaient ruiné les banques en 2008...

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