News - 25.09.2013

Abdelwahab Meddeb: La défaite des islamistes et l'alliance occidentale

Je m’interroge sur la manière avec laquelle nombre d’Occidentaux, Européens comme Américains, méjugent la défaite historique qu’a connu l’islamisme cet été en Egypte et en Tunisie. Je pense notamment à certains officiels français et allemands avec qui j’ai discuté. Je pense aussi à bien des articles et éditoriaux de journaux où le lecteur découvre qu’en invoquant la légitimité électorale, l’on finit par venir au secours d’un islamisme défait. Ainsi la défense de la légitimité électorale comme principe élémentaire de la démocratie est-elle affirmé en soi ; elle n’est pas située dans le contexte où elle s’est exprimée. Telle ligne de défense est un leurre. Ses partisans ne voient pas que la légitimité électorale peut être érodée jusqu’à sa disqualification dès que ceux qui s’en réclament pratiquent une politique qui agresse la démocratie.

Faut-il remettre dans la mémoire des Européens le cas d’Hitler, parvenu au pouvoir par les urnes ? Et par la voie démocratique ce dernier a réussi à instituer la plus radicale des dictatures. Les islamistes élus et en Tunisie et en Egypte ne rêvent que de la destruction de l’instrument qui les a haussés au sommet de l’autorité. En Egypte, ils ont agi frontalement au point de procéder au rapt de l’Etat pour ne servir que leur idéologie sectaire et régressive. En Tunisie, ils ont été plus rusés; bien des fois, ils ont tenté d’imposer les principes qui appartiennent à leur croyance ; mais chaque fois que la société civile s’y est opposée avec détermination, ils ont reculé. Cette tactique a été celle des Nazis. Ce qu’en dit Stefan Zweig s’applique à nos islamistes d’Ennahda : «… le national-socialisme, avec sa technique de l’imposture dénuée de scrupule, se gardait bien de montrer tout le caractère radical de ses visées… Ils appliquaient leur méthode avec prudence : on procédait par doses successives, et on ménageait une petite pause après chaque dose. On n’administrait qu’une seule pilule à la fois, puis on attendait un moment pour voir si elle n’avait pas été trop forte… » (Le monde d’hier, p. 426, Livre de poche).

Ainsi, par cette tactique de l’évitement et de l’endormissement,  Hitler a-t-il imposé son idéologie barbare au peuple le plus civilisé face à une Europe qui a été, elle aussi, bernée, engourdie, anesthésiée, innervée. Nos islamistes tunisiens ont usé d’une méthode ressemblante pour acclimater leur archaïque théocratie totalitaire à une réalité tunisienne rétive tant elle est anthropologiquement marquée par la douceur de vivre qui anime leur habitus méditerranéen.   Recourant aux louvoiements, feintes, fausses annonces, mensonges, dissimulations, les islamistes avancent masqués sur leur voie et ne manquent pas de rebrousser chemin dès qu’ils trouvent un obstacle dans l’immédiat infranchissable.

D’abord, ils ont d’entrée de jeu, juste après leur victoire électorale, pris les mesures instrumentales pour transformer leur mandat constituant en autorité qui s’en emparée du législatif et de l’exécutif. Ensuite, ils ont cherché à appliquer leur programme adaptant leur discours à l’imaginaire dominant, miroitant promesses aux uns, proférant menaces aux autres. Enfin, ils ont manœuvré pour essayer de restaurer leur légitimité fissurée par leur exercice malin du pouvoir. Ils ne cessent de s’ingénier à gagner du temps afin de rendre permanente la légitimité provisoire que les élections leur ont accordé. Confrontés à un franc rejet populaire exprimé dans la rue, les islamistes, toujours fidèles à la même tactique, sont parvenus à déjouer toutes les contestations, toutes les oppositions comme il en fut suite aux protestations massives engendrées par les deux assassinats politiques enregistrés en 2013, ceux de Chokri Belaïd en février et de Mohamed Brahmi début juillet.  

Mais le recours à la méthode nazie n’a pas suffi pour que les islamistes assurent leur triomphe. Car il convient de préciser que ce qui a facilité le succès des Nazis, c’est la réussite de leur politique sociale et économique. Or les islamistes ont creusé de leurs mains leur propre tombe tant leur manque l’expertise dans la gouvernance. Leur incompétence a précipité leur échec. Et leur impuissance à concevoir le bien commun selon les enjeux actuels est à l’origine de la faillite de leur politique sociale, économique, sécuritaire.

Aussi ont-ils été vomi par le peuple et en Egypte et en Tunisie. Les peuples ont reconnu en eux les agents de la catastrophe, ceux qui, au lieu de les sauver, les enfoncent dans le malheur. Stimulée par cette détestation populaire, en Egypte, la puissance militaire a agi en conséquence. Et, en Tunisie, où cette puissance est des plus relatives, les islamistes s’incrustent. Cependant, je ne pense pas que le coup d’Etat militaire soit la panacée. Il est temps de sortir de la fatalité qui est à l’origine du malheur arabe, celle qui réduit l’alternative entre la dictature séculière et la théocratie totalitaire. Il eût fallu, en Egypte,  user de patience et laisser le temps agir en maintenant la pression populaire pour que la légitimité des islamistes s’épuise d’elle-même sans avoir à ronger ses freins pendant quatre ans jusqu’aux prochaines échéances électorales. Toutefois, si l’on avait laissé en place les islamistes durant l’intégralité de leur mandat, le pays  aurait été conduit à une faillite irréparable. Ensevelie sous ses décombres, qui aurait pu  redresser l’Egypte, déjà malade dans son Nil, le « Dieu » qui est à l’origine de son existence?

Quant aux islamistes tunisiens, nous attendons pour qu’ils « dégagent » la date du 23 octobre 2013 qui est considérée par le peuple comme une date butoir. Cette date attestera qu’une année supplémentaire a été accordée en vain aux islamistes. Ceux-ci ont déjà déshonoré le pacte moral qu’ils ont approuvé et signé avant d’aller aux élections le 23 octobre 2011. Tel document stipule que la tâche pour laquelle ils seraient élus, à savoir la rédaction de la constitution, ne devrait pas dépasser une année d’exercice. Cette fois, le peuple ne tolèrera pas que la légitimité provisoire qui leur a été accordée soit de nouveau prolongée.

Car, j’insiste, le peuple se découvre phobique aux islamistes. Il leur adresse la même critique que nous avons formulée dans nos livres. Pour trouver solution à nos problèmes, ils clament : « L’islam c’est la solution » ; et aux yeux de tous, il est paru patent que l’islam n’est pas la solution. « Le Coran ne donne pas à manger », hurlait-on lors des manifestations cairotes contre les Frères Musulmans. Désormais, le peuple pense comme nous sans nous avoir lu. Nous vivons une situation proche de celle décrite par Ernest Renan dans son Caliban (1878). Cela m’a été remis en mémoire par Henry Laurens lors d’une conversation récente : le peuple en son ignorance même peut être en phase avec la science. Telle est la vertu de l’âge démocratique qui, selon Renan, nous dispense de restaurer l’ère aristocratique destituée.

Cet horizon analytique n’est pas pris en considération par bien des autorités européennes. Pire encore, les Européens qui projettent leur regard sur notre monde, ont oublié leurs véritables alliés, les séculiers d’Egypte et de Tunisie. A moins que le tropisme du spécifique les ait conduits à se détourner de ceux qui leur ressemblent. Alors ils vouent leur fascination à ceux qui portent une différence qui devrait les révulser.  Discutant avec un des officiels européens indulgents sinon complaisants à l’égard de l’atteinte aux libertés récurrente en Tunisie, je m’entends dire : « Mais enfin on n’est pas en Corée du Nord » ; ce à quoi je réponds : « Si on ne dénonce pas aujourd’hui la politique liberticide des islamistes, demain ce sera la Corée du Nord. »

Les islamistes, après avoir ravi la révolution, harcèlent les jeunes qui en ont été les promoteurs. Ces dernières semaines ont été arrêtés ou condamnés bien des artistes engagés dans la critique radicale de ceux qui s’accrochent aux rênes de l’Etat. Nous réclamons la liberté pour tous ceux qui viennent sans raison d’être pourchassés. Nommons les cinéastes Néjib Abidi, Nasreddine Shili, Abdallah Yahya, le jazzman Slim Abida, les rappeurs Ahmad Klay Bbj et Weld el Kinze. Eux aussi ont le droit de respirer la liberté par tous leurs sens, par tous leurs pores dans une Tunisie viable, affranchie des contraintes qui briment les potentialités et étouffent l’énergie créatrice des jeunes. Suffit-il d’exhiber ces enfants meurtris dans leur combat en faveur de la liberté pour désillusionner les Occidentaux qui croient à l’existence d’islamistes libéraux, à tout le moins capables de supporter le jugement critique quand même il les criblerait de sa férocité ?

De tels Occidentaux prospèrent dans leurs errements et ratent le coche. En vérité, ils privilégient leurs ennemis islamistes et boudent leurs amis séculiers. Or, les séculiers d’Egypte et de Tunisie peuvent être pour eux des alliés pertinents afin de parachever la tâche de l’heure. Si l’on ôte les oeillères du conjoncturel et qu’on chausse les lunettes qui éclairent les perspectives de l’avenir, on verra que cette tâche consiste à tracer les nouveaux contours de l’universel.  Au cœur même de l’urgence écologique, la base de cet universel reste l’invention européenne cristallisée dès la fin du XVIIIe siècle dans la cosmopolitique pensée par Kant le long des pages qui composent La Paix perpétuelle.

Certes, cette invention a été déshonorée, bafouée par l’action historique des siens. Le colonialisme, l’impérialisme, l’hégémonie belliqueuse occidentale l’ont dépouillé de sa crédibilité. Et ce n’est pas la repentance qui conjurera l’hubris des Occidentaux. Non, ce n’est pas cette visée qui oriente notre action. La tâche de l’heure est plus que jamais commune à tous. Le mal que nous avons à traiter n’est pas soumis aux frontières nationales. Telle tâche est à assumer en s’adaptant à la réalité des souverainetés relatives et des concertations interétatiques.

Ce sont les enfants de ceux qui ont souffert de la violence occidentale et qui proviennent du non-Occident, ce sont eux qui sont en mesure de corriger, rectifier, réorienter, enrichir l’invention occidentale afin de lui donner l’assise qui la légitimera comme universalité à l’horizon de notre agir contre le mal qui corrode notre monde. Tel est le chantier à partir duquel sera relevé le défi de l’évènement qui vient.

Ce chantier-là, les Occidentaux que j’évoque ici,  ne le perçoivent pas où il émerge. S’ils l’avaient envisagé, ceux, parmi eux, qui parlent français auraient pu, de concert avec les Tunisiens séculiers francophones, contribuer à cette refondation tant attendue. Voilà donc une promesse à portée de main et de langue qui n’est saisie ni par les officiels, ni par les intellectuels, ni par les gens des médias. Jusqu’à quand s’obstinera-t-on à ajourner les rendez-vous que nous offre une histoire pour une fois hospitalière à nos idées?

Abdelwahab Meddeb

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19 Commentaires
Les Commentaires
el khlifi mokhtar - 25-09-2013 12:13

C'est bien de s'adresser aux intellectuels.Il faudrait aller bien au délà et s'adresser aux peuples, aux citoyens qui votent et qui ont le pouvoir de renverser la vapeur.C'est pourquoi je reviens à la suggestion que j'ai faite ici et ailleurs, de lancer une chaine de TV spécialisée dans ces débats et animée par une equipe triée sur le volet.Elle invitera les penseurs et animera des débats contradictoires dans un langage accessible à tous, de nature à profiter à tout le monde et surtout aux jeunes qui y retroveront des reperes.Le relevement du niveau culturel des jeunes et des moins jeunes est le garant de notre renouveau.

librexp - 25-09-2013 13:06

à lire et relire

citoyen tunisien - 25-09-2013 13:42

vous avez bien analyse la situation mais la reaction du cote occidental me parait normale parcequils ont approuve la mise en place du regime politique actuel en phase avec le projet americain

Karim - 25-09-2013 16:59

Très bon article qui résume le rendez vous rate des occidentaux avec les vrais acteurs de ces révolutions arabes !

Dhaouadi duja - 25-09-2013 19:39

Tout a fait exact.mais Dr Meddeb vous oubliez qu en occident la politique etrangere n est ni affaire de principes ni amities..seulement d interets..Et l excuse democratique est une grossssee blague!

Zghidi Moncef - 25-09-2013 21:02

Monsieur MEDDEB,Une analyse réaliste de la situation socio-politique en Tunisie. Fallait-il aussi s'interroger sur l'existence ou non d'une réelle volonté de l'Occident à voir naître en Tunisie, une vraie démocratie.Je suppose qu'à aucun moment de son histoire, l'Occident ne souhait grandir une démocratie réelle qui menacerait l'existence même de ses intérêts. Pour l'Occident, il y a des limites aux pratiques démocratiques, notamment celles populaires (souveraineté)contre un encouragement d'une démocratie représentative médiocre par définition et garante de ses intérêts. a aucun moment de l'histoire contemporaine l'Occident n'a encouragé les peuples à se révolter contre leurs dictateurs sauf dans les rares cas où, cet Occident se trouve lui même surpris par un vaste mouvement révolutionnaire, non "diagnostiqué" par ses services de renseignements ( tel le cas du 14 janvier en Tunisie). Pour regagner le terrain, l'Occident s'introduit dans l'immédiat dans la période postrévolutionnaire pour " installer" ses pions et ses vassaux.Les meilleurs garants sont sans doute les frères musulmans, capitalistes et conservateurs par définition.Quant à la souveraineté populaire, elle reste une notion qui terrorise l'Occident ( le cas de l'Islande dont aucun média occidental n'en parle) où le peuple a envahi le parlement, occupé les sièges et effacé la dette de leur pays. Monsieur Meddeb, trop d'interrogations en période post révolutionnaire tuent la révolution. Le temps est à l'action pour les peuples révoltés pour atteindre les objectifs de leurs révolution, car ce qui se passe en Tunisie et en Egypte n'est qu'un transfert des privilèges et non leur abolition.

Berger - 25-09-2013 23:06

Cher ami, je suis avec vous sur toute la ligne. Mais il faut savoir que vous avez à faire, quand vous parlez avec les autres,à des gens qui vivent dans un démocratie, et là les decisions on ne les prend pas individuellement mais il ya des centres de decisions; certe on peut toujours parler avec les autres, mais les decisions c ´est autre chose.. L´occident est trés rationnel, c´est nous qui ne les connaissons pas assez, et on ne sait pas comment´Occident prend ses decisions. même le commun des gens en Occident ne le sait pas, parce qu´on élit des representants, et c´est eux ´qui décident.En clair l´Occident ne veut pas de concurrent sur la scène international; quant au mode de vie c´est l´affaire des autres peuples, à condition de ne pas être trop choquant au regard des droits de l´homme, ca ne les interessent pas.

Dr.zaiane - 26-09-2013 02:05

Très bonne analyse qui illustre très bienla tragédie actuelle des pays du"Printemps arabe",comme on les appelle ici. J'ai constaté aussi cette sorte de "naiveté" chez certains occidentaux,dans ce pays .

mourad - 26-09-2013 06:00

la Corée du nord en Egypte est pour aujourd'hui ou bien vous ne le voyez pas parce-que une partie de ceux qui la subissent ont des idées différentes des vôtres,pendant que vous y êtes dites leur d'intervenir avec leurs armées pour venir à bout de ce peuple que vous osez qualifiez d'ignorant et avec lequel vous êtes en déphasage total

alia - 26-09-2013 07:25

rappelez vous d 'ou est parti et dans quel avion est parti Khomeiny en Iran.les occidentaux espéraient du Business as usual ;les droits des femmes ;la démocratie pour les musulmans ils 'en contrefichent.Il n 'ya pas pire sourd que celui qui neveut pas entendre etpire aveugle que celui qui ne veut pas voir.Ennahda sait faire du lobbing efficace;on envoie MR ben Jaffer aux yeux bleus et femme d 'origine françaidse;Marzouki a enfin fait connaitre son 'épouse française pour accueillir François Hollande et sa compagne.On rassure sur l ultralibéralisme sauvage.Ls liens noués avec les néo-conservateurs ne datent pas d 'hier.un jour dans un article du monde Ismael Kadaré avait essayé de mettre en garde contre les évenements qui allaient survenir dans sa régionil fut à peine reçu et on lui a répondu ;je cte de mémoire mais vous pouvez retrouver l 'article que Le sujet n '&tait pas à la mode oui vous avez bien lu et l 'écrivain de s'indigner que la politique soit traité comme une saison de mode.C 'est lus du coté des artistes que vous pourriez trouver écho à vos mises en garde.il faut compter sur nos nos propres forces créer un association des amis d 'une Tunisie libre etc .si vous ne l 'avez pas lu je vous conseille la lecture du livre du journaliste Charles Enderlin LE GRANd AVEUGLEMENt chez Albin Michel.les responsables de l 'état actuel sont ceux qui on permis la creation de L'ANC sans balises et temps de légitimité d'un an ;ils ont péché par excès de naiveté er d 'irresponsabilité.les nahdaouis ont payé un lourd tribu . la répression qu'ils ont subi s "est faite dans le slence car tout le monde était tétanisé par les évenements sanglans de la guerre civile algériennerépression; le nahdaoui de base lui est comme l 'électoret de Le Pen khobsiste ;ventre vide n 'a point d 'idéologie beaucoup sont d'anciens rdcistes;d 'ailleurs meme les figures de proue du ben alisme sont sur le devant de la scène.Certains commentaires traitent les nahdaouis de base de chameliers; de singes meme;de ghors;cela me choque car la Tunisie sidi bou said est opposée a la Tunisie de Sidi Bouzid;on retrouve le vieux clivage beldi ou misteblid urbain et le rural or la ruralité a changé ils ont fréquenté l 'Universté graca à la politique de Bourguiba;de meme que m 'irritaient les rentiers et rentieres des droits de l'homme politique .nous avons besoin des droits du citoyens lambda face à 'administration ;à un toit décent ;à l 'acces à l 'eau potable;aux soins etc....les Americains et Européens ont d 'abord des Interets ils s 'accommoderont de n 'importe quel régime qui leur preéserve leurs intérets meme à court terme...;c 'est ;leurs intellectuels;leurs médias ;leurs artistes;leurs sociétés civiles qu'il faut convaincre éclairer.La Tunisie est en voie de somalisation avancée comme l 'avait predit un certain général.triste bilan d 'une révolte populaire.actuellement c 'est moi vouloir etre president c 'est le seul programme audible des partis de l 'opposition

sihem - 26-09-2013 10:04

le plus commun des idiots remarque que les opinions sont dans un seul sens. bravo pour la nouvelle dictature, rien d'étonnant que le peuple ne vous suit pas

Rachid Barnat - 26-09-2013 13:13

Incorrigibles occidentaux ! A moins que leurs incohérences et leurs paradoxes face aux islamistes, ne cachent leur parti pris pour Israël qui n'a aucun intérêt à ce que le monde dit "arabo musulman" n'émerge de ses difficultés ! http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2013/05/a-quoi-jouent-les-socialistes-francais.html http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2013/08/a-quoi-joue-loccident-dans-le-printemps_26.html

bechir toukabri - 26-09-2013 19:20

Merci pour les précisions sur Hitler, que l'auteur sembler plus connaitre que les contradictions politiques réelles de son pays? Il est très perspicace pour voir la réalité du pays avec les yeux et l'esprit des pays occidentaux? Est ce la domination totale sur son esprit de l'idéologie et la culture occidentale? Le lavage de cerveau de l'idéologie occidentale sur Abdelwahab Meddeb à très bien réussie. Il ne reste plus qu'a s'appeler Paul ou Jacque?

M. Maarek - 27-09-2013 11:48

Excellent article. Je me souviens d'un dessin paru au moment de l'interruption des elections en Algérie (début 1992) On y voyait un jeune demander à un chef islamiste :"Pour qui je dois voter?" Réponse du chef: "Pour la dernière fois". Je ne sais de qui était ce dessin.

zotto mad - 27-09-2013 13:09

Lire Meddeb est emm. , je tente a chaque sans jamais pouvoir aller au de la de quelques lignes.

GUERFER Naoufel - 29-09-2013 11:26

Je lis de très belles phrases, des mots très savants, une évocation de Hitler le Diable en comparaison avec nos pauvres bougres de pseudo islamistes (en parfait accord avec la rhétorique occidentale de diabolisation), je vois une belle photo et un nom d’un intellectuel prestigieux (sic) en signature. Pour le reste cet article savant n’apporte malheureusement rien. Il est vrai que notre brillant intellectuel ne vit pas vraiment en Tunisie, et qu’il partage le passeport des occidentaux qu’il tance dans son article. Pas tous bien sûr, certains occidentaux. Il y a plus de vérité dans le commentaire de Alia que dans l’article de notre belle gueule d’intellectuel très occidentalisé. Les occidentaux, référence de notre cher ami se foutent comme de l’an 40 de la démocratie dans nos pays, comme la leur commence d’ailleurs à leur peser. Le plus important, c’est le business, le paiement de la dette rubis sur l’ongle. On peut être intellectuel et aveugle, on ne se bat pas contre nos illuminés avec l’aide de nos amis bwanas les occidentaux. Les occidentaux se sont servis des pires illuminés (Al Quaida) pour renverser l’abject Ghaddafi et plonger l’éponge à pétrole dans le chaos. Ils essayent de faire de même en Syrie. Les occidentaux ont leur commandements régionaux au Quatar et en Arabie Saoudite, pays d’où viennent les prédicateurs ignares sources de tous nos maux. Les occidentaux en étant obligés de tourner la page de la dictature ont opté pour la solution rapide pour faciliter l’installation des faux musulmans dans nos pays arabes. On reconstitue le monde à 2 blocs qui a fait le bonheur de la guerre froide. Cette fois c’est : les occidentaux intègres et démocrates si chers à notre intellectuel, et les barbares islamistes (et non musulmans) de l’autre. Alors Mr l’intellectuel, réveille toi, tu ne crains plus rien maintenant, tu es des leurs.

Raoudha Hmida - 02-10-2013 15:17

Une bonne analyse.bisou Catherine Elaiba

alia - 03-10-2013 07:19

qu'est qu'etre occidental?beaucoup d 'intellectuels maghrébins vivent en France comme Tahar Ben Jelloun;Yasmina khadra etc ils y trouvent plus de confort et de liberté pour leur exercer leur métier ils sont libres de leur choix.Monsieur Meddeb parle souvent de L 'Andalousie;c 'est une Andalousie fantasmée en partie ;une espèce de nostalgie.LE temps a passé celui qui devrait à mon humble avis inspirer les intellectuels c 'est MICHEL ONFRAY et son université populaire de Caen ;le philosophe sort la philosophie du ghetto universitaire et élitiste pour l 'offrir au peuple.Monsieur Meddeb pourrait lui et d 'autres aller sillonner la Tunisie et faire des conférences le tunisien est assoiffé et sevré de savoir;il serait plus utile que sur les ondes de France culture ,l'un n 'empechant pas l 'autre

kamel rabbo - 10-10-2013 14:13

Merci d'avoir écrit le livre: La Maladie de l'Islam - éditions du seuil. C'est une bombe, une bombe atomique qui va nettoyer beaucoup de crasse dans le monde arabe et en particulier la Tunisie. Merci Kamel

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