News - 02.02.2012

Les conditions de Bruxelles pour accroître son aide à la Tunisie

Le Chef du gouvernement provisoire était jeudi à Bruxelles, siège de l'Union Européenne  où il a tenté de rassurer les investisseurs et  les touristes invités à retourner en Tunisie, et sur l'état des libertés

Premier résultat concret, la Tunisie et l'UE vont engager des négociations pour un accord de libre-échange selon une déclaration commune entre les deux parties conclue jeudi.  Les Européens sont disposés à aller plus loin «même si nous sommes liés par des contraintes budgétaires». En contrepartie, le président de l'UE a été très franc: «Nous voulons des réponses très franches sur le terrain». « Nous sommes convaincus de l'importance de ces réformes qui répondent à une aspiration des citoyens tunisiens, mais qui sont également nécessaires pour envoyer un message rassurant au monde extérieur y compris aux investisseurs étrangers», a souligné M. Barroso à l'adresse de son hôte.

Le Chef du gouvernement  s'est engagé à ce que les prochaines élections générales aient lieu dans un délai de 18 mois. Il s'est réjoui de pouvoir compter sur le soutien de l'Europe pour faire face au «problème très épineux, très crucial » de la situation économique et du chômage, notamment des jeunes.

D'ores et déjà, l'UE a réaffirmé un engagement de 400 Millionsd'euros destinés à l'appui de l'ISIE et aux processus électoral et de justice transitionnelle.

Fin septembre, l'UE avait déjà annoncé une aide de 157 millions euros destinée à la relance de l'économie tunisienne.

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4 Commentaires
Les Commentaires
Driss - 02-02-2012 23:11

Détrompez-vous cher Premier Ministre Provisoire, les élections sont dans neuf mois et non pas dix-huit !!

Mhamed Hassine Fantar - 03-02-2012 09:42

La coopération avec l'Europe est nécessaire pour que la Tunisie puisse mener à bien sa politique de développement. il est également souhaitable de ne pas se montrer trop frileux au nom du spécifique e d' avoir le courage de s'adresser à l'Europe en qualité de partenaire à part entière en soulignant que nous sommes attachés à notre arabité et à tout ce qui l'a précédée, trache de notre histoire où nous rencontrons dignement l'Europe avec nos acquis carthaginois et romains qui sont également les siens. Un vrai diplomate doit pouvoir mettre à profit les données de l'histoire et souligner ce que le Nord et le Sud de la Méditerranée ont réalisé ensemble à travers les millénaire, car rien ne se perd.La réussite économique nécessite la réussite de l'éducation et de la culture.

Rachid BARNAT - 03-02-2012 10:21

Il est inadmissible que Hammadi Jebali continue à souffler le chaud et le froid/ Il oublie qu'il a été élu comme les autres pour constituer la Constituante qui doit rédiger la nouvelle Constitution. Et pour çà, tout le monde s'accorde que cela peut se faire en 6 mois ! Or récemment il nous a dit qu'il ne gouvernera pas au-delà d'un an....et voilà qu'il repousse encore l'échéance à 18 mois. Tous ces délais toujours "repoussés" d'une interview à l'autre, ne serait-ce juste que pour gagner du temps, le temps pour lui et pour son parti de marquer la Tunisie de leur empreinte et d'implanter dans la société tunisienne le model religieux et sociétal qui les fascinent tant : le wahhabisme à la qatari pour les plus "modérés" des nahdhaouis ou le wahhabisme saoudien pour les plus extrémistes d'entre eux !!! Aux tunisiens de lui rappeler ce pour quoi ils l'ont élu, et l'empêcher d'étendre le mandat qu'ils lui ont donné pour un gouvernement provisoire la de la Tunisie et à un remodelage de la société tunisienne selon leur doctrine islamiste. Déjà on nous parle de l’inscription de la chariâa dans la constitution comme unique référent aux lois à venir, alors que leurs discours officiels entendus sur tous les médias est de conserver et respecter le code civil. C'est grave ce que ce gouvernement fait ! Comme sont graves toutes les déclarations que font les élus de son parti à la constituante; toujours en opposition aux déclarations officielles des membres du gouvernement. Le double langage auquel nous a habitué Ennahdha se poursuit à une échelle plus importante; puisqu'il se pratique au niveau du gouvernement qui ne semble plus maîtriser ses partisans.... à moins qu'intentionnellement, il leur laisse le rôle d'infléchir l'opinion publique par leur déclarations intempestives pour lui faire "admettre" la ligne que ce parti veut plaquer sur la nouvelle constitution. Il appartient à l'opposition de dire clairement qu'elle est contre ce délai de dix huit mois et de le faire savoir fermement à Bruxelles.

Citoyen - 04-02-2012 23:11

Essayer d'abattre ce gouvernement par n'importe quel moyen parce qu’il a à sa tête Ennahdha, est presque devenu un sport national. Pour cela, on lance à droite et gauche divers accusations et craintes de toute sorte, même parfois bizarre. Mais pour l’essentiel, on n'y arrive pas pour le moment, que Dieu tout puissant nous sorte de cet horrible cauchemar, et qu'en se levant demain matin, on trouve un nouveau gouvernement dirigé par les partis modernistes, gauchistes, laïcs et démocrates (certainement pas, parce que jusqu'à maintenant, ils n'ont pas pu accepter leur défaite aux élections). Une question m’a toujours intrigué et que j’aime bien poser à Monsieur Driss et Barnat et consorts, qui sont tellement pressé de voir disparaître ce gouvernement fantoche et illégitime : <et si au prochaine élection tant attendue, le peuple tunisien réélut le parti Ennahdha ?>

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