News - 08.06.2011

Enfin, un consensus sur la date des élections

La plupart des partis politiques approuvent la nouvelle date des élections pour l’Assemblée nationale constituante (23 octobre 2011) annoncée par le Premier ministre au Palais des Congrès relevant qu’elle avait fait l’objet de consultations entre toutes les parties concernées et le gouvernement. C’est le cas notamment du mouvement Ennahdha et du PDP qui avaient dénoncé jusqu’au dernier moment le report de ces élections avant de se rendre aux arguments de la Haute Instance indépendante pour les élections après avoir reçu l’aval du Premier ministre. Les partis saluent l’esprit consensuel qui avait marqué ces consultations, tout en espérant que la nouvelle date sera la bonne cette fois-ci, et relèvent que l’essentiel est que les élections se déroulent dans la transparence la plus totale. Parmi les rares opposants à ce report, Moncef Marzouki, leader du Congrès Pour la République qui a fait part de sa « grande déception ».

Quant au discours sur lequel a plané comme toujours l’ombre de Bourguiba tant l'argumentation solide, l'esprit général et jusqu'aux tics rappellent irrésistiblement le fondateur de la république tunisienne, il a confirmé les qualités d’orateur du Premier ministre. Dominant son sujet, le ton à la fois  ferme et conciliant, il a su convaincre sur bien des points et dissiper notamment les inquiétudes quant à la volonté du gouvernement d’arriver à un consensus à propos de la date des élections.

A 85 ans, BCE n’a rien perdu de sa combativité, mettant en avant, comme lors de ses précédentes interventions, l’autorité de l’Etat, bien qu’elle ait été, souvent, ces derniers temps, battue en brèche et n’hésitant pas à engager un dialogue à fleurets mouchetés avec un contradicteur. Mais s’il s’est montré particulièrement persuasif sur la nécessité de protéger l’appareil de production en cessant de recourir à tout propos aux grèves et sit-in, le passage sur les incidents de Metlaoui  a laissé l’auditoire sur sa faim. Car la gestion de cette affaire n’a pas été, tant s’en faut, exemplaire : pourquoi les forces de l’ordre ont-elles tardé à intervenir, pourquoi le gouvernement  s’est-il montré si discret sur des évènements aussi graves, ne se résolvant à réagir qu'au dernier moment ?
                                                                 
 

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3 Commentaires
Les Commentaires
T - 09-06-2011 00:10

Tous les tunisiens doivent oeuvrer pour faire réussir ces élections

Noury - 09-06-2011 09:36

Les partis politiques doivent maintenant faire preuve d’imagination et surtout de responsabilité pour non seulement appeler au calme et au travail mais trouver les moyens pratiques (et il y en a) pour mettre un terme à ces sit-in quotidiens qui enfoncent le pays économiquement de jour en jour, l’obligeant à faire appel à des aides extérieures qui comme tout le monde sait ne sont jamais gratuites.

jemhedi - 10-06-2011 00:53

pitié pour la Tunisie C’est avec une grande importance et valeur que j’ai écoutée le discours de m.BKS.Celui- ci m’a fait beaucoup de mal en confirmation de la situation catastrophique actuelle de la Tunisie, et comme je le sais d’avance. Je suis toujours au point de suivre les événements et à tous ce qui se passe en Tunisie. Ils font partie de ma vie. Ca me fait beaucoup de peine, de malheur, et de souffrance. Pendant ce temps, j’ai entendu les cris d’un certain provocateur impoli qui a interrompu l’enchaînement des paragraphes du discours de ce grand monsieur qui donnait aussi des éclaircissements de la situation et les raisons de sa gravite. Il a appelé que les citoyens devront arrêter ce désordre qui se passe à chaque instant, et s’occuper essentiellement au travail. Je pense que son discours a été franc et sincère. Il s’est adressé à la société civile et politique d’en finir la polémique et de mettre la main dans la main, pour garantir la paix et la sécurité dans le pays .C’est un travail formellement collectif. Véridiquement, le pays ne supporte plus ce genre de défaillances qui l’ont beaucoup ruiné dans plusieurs secteurs. Bks, fait de son mieux pour garantir le maximum possible de la clairvoyance et la stabilité du pays. C’est son seul objectif. Je suis, ni expert, ni politicien, ni un grand intellectuel, mais je m’intéresse beaucoup à ce qui se passe dans la vie quotidienne et qui touche à ma patrie. À chaque lever du soleil, je prie au bon dieu pour que la Tunisie soit indemne de tous dangers. Les malfaiteurs sont toujours nombreux pour déstabiliser et semer la peur dans la vie des citoyens. Dans ce cas, chacun de nous doit être obligatoirement responsable à soi même et veiller à la sécurité de son environnement et du pays généralement. Aussi, je fais appel aux profiteurs de l’ancien régime de cesser de détruire et de ruiner le pays, tant que vous avez pris en plus qu’il le faut. Nous devons surpasser cette période critique et douloureuse le plus vite possible.il est temps de restaurer et remettre le pays dans la reprise économique. Il souffre beaucoup, on devra avoir un nouveau souffle de dynamisme, de courage, et du sens du patriotisme pour relancer le pays à la liberté, à la démocratie, et au développement…Un autre appel d’obligation de rappeler une autre fois, afin que les medias s’arrêtent de faire bruler incessamment le pays par ses débats télévisés et radiodiffusés ou par ses articles de revendications et de provocations .Ils interviennent de cette façon sous la couverture de la liberté d’expression et de faire agiter les esprits de mauvaises foi à faire actes de violence et de sabotage et des effets brutaux…M.BKS a parlé d’une manière aussi simple afin que le peuple tunisien puisse comprendre le contenu de son exposé et de faire une bonne réaction de reconnaissance pour le pays et en réponse à son officiel et sérieux appel. Souhaitant que ce discours mettra fin a tous grabuges.

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