Opinions - 24.02.2011

Quarante jours

Quarante jours après le 14 janvier et moins d’un mois après la prise de fonctions du gouvernement du gouvernement actuel, quelles sont les perspectives ?

Quarante jours! Quarante jours depuis la révolution de la dignité et ce quarantième jour est, symboliquement, celui de l’ensemble de nos martyrs. Nous nous inclinons devant chacun d’entre eux car ils nous ont appris le don de soi et le rejet de la violence. Ils nous ont appris que l’on peut se battre pour les valeurs de justice, d’équité, de liberté d’expression et de solidarité et que ces valeurs nous transcendent. Ils nous ont appris que notre combat collectif vaut plus que chacun d’entre nous. Ils ont fait le sacrifice de leur vie : soyons-en dignes.
Ce sacrifice aura été vain si nous ne nous engageons pas dans la construction d’un Etat démocratique s’appuyant sur des institutions pérennes.

Les acquis sont déjà immenses puisque l’avant-14 janvier nous semble désormais relever d’un passé lointain. Cependant, chacun a légitimement peur que la révolution ne soit confisquée au peuple qui l’a portée. C’est le sens des mouvements qui se développent depuis le 14 janvier à travers le pays, et dont l’expression doit être entendue. Des femmes, des hommes, des régions entières de notre pays, ont souffert tout au long de ces années de l’oubli, du mépris, de l’arrogance du pouvoir et de son oppression. Aujourd’hui, le peuple veut les garanties qui permettront de consolider les premiers succès mais il veut aussi voir les souffrances et les injustices reconnues.

Il est de notre responsabilité de reconnaître les crimes du passé, et la souffrance qui en est résultée pour des millions de nos concitoyens, mais également et plus encore de prendre les dispositions pour garantir que cela ne se reproduise plus jamais. Cela suppose la construction d’un Etat de droit, respectueux des libertés de chacun et de la volonté collective.

Un triple hiatus

Ce gouvernement provisoire se trouve ainsi face à un triple hiatus: comment être de transition tout en ayant la responsabilité et le devoir d’inscrire la Tunisie dans une trajectoire vertueuse de moyen et long terme? Comment gérer les affaires courantes tout en entamant la construction des institutions de demain? Comment répondre à des demandes nombreuses et légitimes mais exigeant des actes d’autorité tout en s’inscrivant dans une démarche nouvelle d’un réel Etat de droit.

La tâche est rude et elle l’est d’autant plus, il faut le réaffirmer, parce que ce gouvernement n’entend pas durer au-delà de 6 mois. La tâche est rude car construire la démocratie, ce n’est pas seulement mettre en œuvre une ingénierie démocratique transparente et sincère mais également faire en sorte que les élections se déroulent dans un environnement économique et social apaisé et dans lequel chacun aura pu prendre la mesure des espoirs et des défis qu’ouvre cette révolution. Espoirs et défis car il ne s’agit pas de rétablir la paix sociale au prix de la durabilité des actions que nous pourrions entreprendre. Il ne s’agit pas de bercer de faux espoirs et de distribuer les avantages susceptibles d’engendrer les crises de demain. Nous voulons instaurer la démocratie dans un climat apaisé, dans les délais promis et en laissant une économie saine pour le prochain gouvernement.

Réussir une transition démocratique après des décennies de régime autocratique est une tâche lourde et difficile. Surtout lorsque l’on souhaite, comme nous y sommes déterminés, la construction d’un Etat de droit en préservant les acquis. Le gouvernement actuel est là pour assurer cette transition, pour permettre aux politiques d’aller dans l’arène politique et discuter, débattre et préparer les enjeux de demain, pour permettre à la société civile d’aller sur le terrain et de jouer son rôle. Le gouvernement de transition est là pour permettre cette libération des énergies si nécessaires à la construction de la Tunisie de demain. Ne nous trompons pas de combat, le vide politique et institutionnel constitue le plus grand des dangers pour la révolution, car il peut ouvrir la voie au retour de la dictature, sous une forme ou sous une autre.

Du temps et de la méthode

Dans le même temps, il nous faut veiller à ce que l’économie redémarre. Il faut bien le faire car notre peuple n’a aucune rente sur laquelle il pourrait se reposer pendant qu’il avance sur son chemin de liberté. Il n’a pas d’autre richesse que celle que produit chaque jour le travail de ses enfants. La révolution a été initiée par des citoyens qui ont été l’objet d’injustice et n’ont pas pu, à cause de l’oppression et de l’absence de liberté d’expression, dénoncer cette injustice. Ces citoyens étaient pour une grande part d’entre eux au chômage et en situation de nécessité. Des salariés ont désormais adopté le même mode d’expression pour réclamer l’établissement de la démocratie dans les entreprises et les institutions publiques ou privées. Soit. Mais tout comme pour la démocratie au niveau d’un pays, celle au niveau des entreprises doit se faire dans le respect des règles du dialogue social qui nécessitent des représentants légitimes et reconnus en tant que tels par les salariés qu’ils représentent et des procédures organisées (négociation sociale, préavis de grève, etc). Cela demande aussi du temps et de la méthode. Dans le domaine économique aussi, le vide est le pire danger pour la révolution elle-même. L’entrave anarchique au fonctionnement économique peut avoir le même impact que l’entrave anarchique à la sécurité que nous avons pu connaître juste après le 14 janvier. L’anarchie était alors savamment orchestrée et ce n’était ni au bénéfice du peuple ni au bénéfice de la révolution. La violence, à chaque fois qu’elle réapparaît, est une menace pour la révolution, est une menace pour nos valeurs, est une menace pour la démocratie. C’est pourquoi nous la condamnons sans réserve et avec la plus grande fermeté.

La mission de ce gouvernement n’est pas de traiter tous les problèmes ni de répondre à toutes les attentes même si elles sont souvent légitimes. Sa mission est  d’organiser la transition vers un régime démocratique, de prendre des actions pour les situations d’urgence et les régions très fortement démunies, de maintenir le fonctionnement des institutions, d’assurer la sécurité, y compris économique, d’assurer le fonctionnement courant du pays afin de limiter les pertes.

C’est dans cet esprit que le gouvernement s’est engagé au cours de ces quatre semaines d’existence dans les chantiers suivants.

Un plan de réparation sociale

Un chantier social avec la construction d’un plan de réparation sociale articulé autour de trois grands principes: solidarité, équité, responsabilité.

Solidarité tout d’abord en faisant désormais bénéficier d’une aide revalorisée toutes les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté. Elles n’étaient que 135 000 à en bénéficier alors que leur nombre est estimé à près de 200 000. Notre société ne peut le tolérer. L’aide était modeste et trimestrielle, elle reste limitée par nos moyens mais elle est généralisée, revalorisée et rendue mensuelle.

Equité ensuite. Des années de déséquilibres dans les relations entre travailleurs et employeurs (y compris l’Etat) ont conduit à des situations dans lesquelles des personnes font, dans la durée, le même travail, au même endroit, pour la même institution et dans des conditions de travail identiques à l’exception du salaire et de la couverture sociale. Lorsque les différences salariales sont de l’ampleur de ce qui est constaté aujourd’hui sur le terrain, il est évident que nous devons travailler à résorber ces inéquités et nous y travaillons.

Responsabilité enfin. Il s’agit de notre responsabilité vis-à-vis de ceux qui ont été formés, qui sont diplômés et pour qui les horizons semblent bouchés. Il est de notre resposnabilité d’apporter des réponses concrètes aux attentes des chomeurs diplômés. A été annoncée, une allocation pour les chômeurs diplômés en échange d’un travail d’intérêt public à mi-temps. L’allocation n’est pas une fin en soi. Elle est facteur de dignité et avec le travail à mi-temps qui l’accompagne, elle est facteur de réinsertion sociale et économique. Mais ce qui est tout aussi important si ce n’est plus important, c’est l’autre mi-temps. Il doit être consacré à la recherche d’emploi et, c’est là qu’est notre responsabilité, nous ne les laisserons pas livrés à eux- mêmes dans cette recherche. Nous les accompagnerons par des formations professionnelles et la possibilité d’acquérir des certifications pour devenir immédiatement opérationnels. Avoir un diplôme n’est pas un métier, notre objectif est de les accompagner dans l’apprentissage d’un métier.

Un plan de restitution des biens de la nation

Réaffirmons-le tout d’abord, l’argent du peuple retournera au peuple sans exception aucune!
La commission présidée par Abdelfattah Amor a pour mission d’identifier tous les dépassements et de transmettre les dossiers avérés à la justice. Elle doit nous permettre d’avoir une cartographie des abus commis à tous les niveaux et toutes les échelles et de nous donner les outils pour que cela ne se reproduise plus jamais.

Elle ne se substitue cependant ni à la justice ni à l’action publique.
Des aides internationales spécialisées, notamment sous l’égide de l’ONU et de la Banque mondiale, ont été sollicitées pour nous aider à identifier les biens disséminés à l’étranger et détenus par «la famille» ou des prête-noms, des demandes de gels ont été faites, d’autres suivront ainsi que des demandes de restitution, toutes les sommes recueillies seront mises dans un fonds de développement régional.

Chaque fois que cela était nécessaire, des administrateurs judiciaires ont été désignés à la tête des entreprises dont les administrateurs d’origine sont aujourd’hui détenus ou en fuite. Il s’agit de mesures conservatoires afin de préserver l’outil économique et les emplois. Tous les abus seront sanctionnés, tous les biens acquis abusivement seront restitués à la nation.

Toutes ces actions ne limitent en rien la possibilité pour chaque citoyen lésé de porter plainte en justice et de réclamer ses droits. Le message n’est pas “attendez que la commission ad hoc ait achevé son travail pour recouvrer vos droits”! La commission n’est pas là pour enterrer les sujets mais, bien au contraire, la commission est là pour faire en sorte que l’ampleur de ce qui s’est passé soit reconnu dans sa globalité et ne se limite pas à une succession d’affaires et de procès.

Que les justiciables concernés portent donc leurs affaires en justice, que la société civile, les associations, se portent partie civile, qu’ils recueillent et instruisent, qu’ils transmettent à la justice et à la commission, ceci est l’œuvre de tous!

Un plan de relance économique

Le gouvernement a entamé des discussions avec les pays amis et les institutions internationales en vue de l’organisation, sous peu, de la conférence de Carthage.

L’objectif de cette conférence est de mobiliser les soutiens politiques et financiers à la dynamique tunisienne tout en gardant notre indépendance historique par rapport aux grandes puissances économiques. Plus que jamais nous devons rassurer les nations qui croient en la maturité du peuple tunisien et à sa détermination. Nous devons attirer les capitaux et les investisseurs pour créer les emplois dont nous avons besoin.

Il ne s’agit pas, pour notre pays, de perdre une quelconque parcelle de son indépendance, il s’agit bien au contraire d’affirmer haut et fort que nous avons désormais toute notre place dans l’économie mondiale. Il s’agit pour nous de conquérir des marchés et d’attirer des investisseurs. Il s’agit de changer d’échelle par rapport au passé et de marquer un véritable coup d’accélérateur dans notre développement afin de rendre notre croissance plus forte, plus durable et mieux partagée à travers le pays.

Plusieurs pays sont prêts à nous soutenir dans notre construction mais il faut les rassurer sur le fait que nous sommes engagés fortement dans la voie de la reconstruction économique, politique et sociale. Les hommes ont toujours fait la richesse de notre pays, il nous faut montrer qu’ils sont plus que jamais mobilisés. C’est de cette manière que nous pourrons attirer les investissements. Notre révolution suscite le soutien, la sympathie et le respect. Il faut faire plus cependant pour que le soutien ne soit pas que moral et que nous puissions réellement entrer dans une nouvelle phase de nos relations économiques internationales.

Le risque est que le reste du monde attende que nous ayons achevé notre transition pour nous aider alors même que nous avons besoin de cette aide pour réussir notre transition et pour passer cette étape difficile mais ô combien stimulante et historique. Il a souvent été observé, dans les transitions démocratiques, ce que l’on appelle une courbe en J : une perte de croissance avant un rebond. L’aide internationale nous permettra, nous l’espérons, d’éviter la phase de décroissance initiale car notre économie et notre société ne peuvent se l’offrir.
C’est pour cette raison que nous devons faire preuve d’esprit de responsabilité et de solidarité tout comme nos martyrs ont fait preuve de courage, de détermination et du sens le plus élevé du sacrifice.

Un plan d’action régional

C’est des régions que notre révolution est partie et nous devons être à l’écoute de ce que les régions ont à nous dire. Elles ont été trop souvent exclues des fruits de la croissance. Nous devons mettre en oeuvre un vrai plan de développement régional sur le plan économique mais également reconnaître les régions dans leur identité, dans leur culture et dans leur histoire.

Le plan d’action économique devra avoir pour objectif premier le développement régional  et notamment désenclaver, par des investissements en infrastructures, les régions qui doivent l’être. Car le développement régional n’est pas l’affaire d’un ajustement des paramètres du code d’incitation aux investissements, il est réflexion globale en termes d’aménagement du territoire. Bien sûr ce gouvernement ne va pas faire pousser hopitaux et autoroutes en quelques semaines mais s’il arrive à induire cette nouvelle vision, à l’appuyer par des éléments documentés et à en identifier voire à en négocier les financements, il aura alors fait œuvre utile sur ce point.

Pour que cette vision régionale soit définitivement ancrée dans la société, il faut également, dès aujourd’hui, donner la parole aux régions car il y a nécessité absolue de remettre les régions au centre de la réflexion gouvernementale et au centre de l’activité économique. Il faut également libérer la parole en matière de culture et d’identité. Comment chaque région entend-elle honorer ses héros ? Qui se reconnaissent-elles pour héros ? Des concours d’idées pourraient nous aider à répondre à ces questions.

Un plan de relance politique

La commission présidée par Yadh Ben Achour devrait être en mesure de nous indiquer, de manière imminente, la feuille de route et le calendrier vers les élections. Il nous faut collectivement des échéances pour que les programmes des uns et des autres puissent enfin être connus et puissent se confronter les uns aux autres et puissent être discutés par l’opinion publique. Calendrier électoral, modalités, la tâche de la commission Ben Achour est de la plus grande importance. Elle mobilise et consulte toutes les forces de la nation, nous la laissons construire ses propositions en toute indépendance mais nous sommes vigilants en termes de respect du calendrier. Ce gouvernement n’a pas vocation à durer au-delà de 6 mois.

Conclusion

Le message de nos martyrs n’a pas été celui de l’anarchie, soyons en dignes. Car cette révolution est celle de la dignité. En ce sens, elle nous oblige. La démocratie elle même oblige. Elle suppose un sens aigu  des responsabilités de la part de tous (journalistes, salariés, partis politiques, syndicats, société civile, etc).
Il y a un prix à payer pour installer cette démocratie. Certains l’ont payé de leur vie, d’autres vont le faire avec de la solidarité et de la patience dans leurs revendications même si elles sont légitimes et elles sont très souvent légitimes. Car l’expression démocratique est le droit de chacun d’entre nous et la démocratie c’est la responsabilité de chacun d’entre nous.

Le gouvernement travaille sans relâche ainsi qu’un grand nombre d’acteurs, à ses côtés. Point de mérite, tous travaillent pour que les sacrifices et surtout les sacrifices humains soient respectés et qu’ils n’aient pas été faits en pure perte. Nous devons tous un effort de solidarité pour être à la hauteur de ces sacrifices.

La réussite de cette révolution est l’affaire de tous. Travaillons ensemble tout en respectant nos différences pour passer cette étape difficile et faisons le dans un esprit de responsabilité.

 Elyes Jouini

*Ministre auprès du Premier ministre chargé des réformes économiques et sociales et de la coordination avec les services concernés.

Cette tribune a été publiée par la Presse dans son numéro du 23 février 2011

Lire aussi : Réplique à la Tribune d’Elyès Jouini

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14 Commentaires
Les Commentaires
FOURATI - 24-02-2011 17:25

Un Etat de droit, certes et une Nation Solidaire …….. Tout tunisien devrait se féliciter du reflexe de Monsieur le Ministre Elyes JOUINI d’avoir eu une pensée pour éclairer le citoyen tunisien sur le travail qui s’accomplit et surtout sur certaines réflexions à caractère stratégique relativement aux solutions susceptibles d’être mises en œuvre pour traduire dans les faits la dignité proclamée par la Révolution du 14 Janvier 2011. L’orientation méthodologique me rappelle – en période ordinaire- la démarche d’un Programme de Gouvernement soucieux de partager sa vision politique et stratégique avec l’ Ensemble des composantes socio- politiques ; le défi qui se pose à nous aujourd’hui est une recherche de mobilisation générale pour des objectifs clairs et simples que tout citoyen pourra percevoir et auxquels il pourrait y adhérer. De toute évidence, les priorités soulignées par M. le Ministre résument parfaitement les urgences de l’étape actuelle mais ce qui devrait être entendu c’est que sans oublier la nécessité – comme souligné – pour la Tunisie de s’insérer dans l’Economie Mondiale, en mutation lente, il devrait se révéler à nos partenaires désireux de nous soutenir sur les plans financiers et des investissements, une très haute appréciation de l’engagement de la Tunisie en faveur d’un Modèle nouveau de coopération internationale rejetant la corruption, la non transparence procédurale et les accointances. C’est un atout d’une portée considérable pour les affaires ! Dans une telle dynamique, les Plans d’action régional et de relance politique suggérés et qui sont de grande pertinence, trouveraient une meilleure assise en cette Tunisie, certes aspirant à l’instauration d’un véritable Etat de droit mais se présentant dans sa diversité régionale comme une Nation unie, solidaire, tolérante et toujours en symbiose avec son Histoire. Salem FOURATI

G. Mustapha - 24-02-2011 20:21

Bravo ,Monsieur le Ministre , mais de grâce que le gouvernement fasse connaître ce programme à une plus grande échelle et par le truchement des différents médias car les jeunes qui ont eu le mérite de faire cette révolution dont nous sommes très fiers sont bombardés continuellement par un déluge d'informations et de points de vue qui ne sont pas toujours innocents et qui sont de nature à les induire en erreur eux qui malgré leur maturité n'ont pas_ il faut être réaliste et le reconnaître_ la culture politique nécessaire pour faire la part des choses.

Abichou Habib - 24-02-2011 22:24

concernant la politique régionale elle ne peut s'opérer sans une décentralisation effective (conseil régional élu,refonte des ressources des collectivités locales et régionales) développer les métropoles régionales sfax et gabes kairouan gafsa et jendouba qui rayonneront sur les villes relais, les migrations des villes a surplus démographiques situés dans des éco-systèmes fragiles peuvent être canalisées vers ces métropoles en réalisations les services de logements d'équipement collectifs dans les zones d'accueil, le développement économique de la chine doit nous inspirer pour obtenir des taux de croissance afin de résorber un million de demandeurs d'emplois

ali - 24-02-2011 22:30

l'analyse est vraiment excellente, sauf un petit bémols c'est que se gouvernement fait tout pour ne pas comprendre le peuple l'ex président à bien dit je vous est compris mais au fait il n'a rien compris espérons que se gouvernement ne fasse la même chose le peuple n'est plus dupe .

hassen - 24-02-2011 23:16

J'approuve vote initiative de nous communiquer sur la situation, mais je pense que le tunisien lamda à besoin d'une information plus quotidienne de ce qui se passe en tunisie ce qui n'est pas relayé par la presse, actuellement on assiste à une main mise de la réclamation social sur le besoin économique du pays, il faudrait plus de communication, et une nécessité absolu de l'apparition de l'utica qui est actuellement absente. Car les propriétaires de capitaux doivent obligatoirement donner leur avis à la négociation social, car accepter des salaires irréalistes, ne pourra que conduire à une inflation galopante.

Jamil MASMOUDI - 24-02-2011 23:55

je ne m'y connais ni en langage politique ni social ni juridique, cependant je trouve le point de vue de ce gouvernement provisoire par la plume de Ilyes JOUINI, sensé.

JMOUR Soumaya - 25-02-2011 00:50

Merci M. le Ministre pour vos nobles sntiments vis à vis des sacrifices du peuples tunisiens et des victimes morts pour la révolution et permettez moi de vous poser qlqes qestions sur la présence des personnes qui ont les mains sales dans l'administration et la liberté des ministres qui ont contribué aux débordements de ZABA en plus vous savez si les 2 chambres seront dissous combien ça va rapporter pour l'État, en plus la liberté des gendres de ZABA? pourquoi Leila libre circule partout et puis M. le Ministre l' acte jouez par la commission d investigation sur la corruption l'ouverture du coffre fort ça c'était le comble les tunisiens sont plus intelligent que vous pensez et on a cru être en 1987 en ce moment.

Ben Ammar - 25-02-2011 07:06

oui monsieur le Ministre, je suis d'accord avec votre conception et votre traduction de l'etat actuel de la Tunisie. Soyons passions, mais demandons aussi au gouvernement d'etre plus transparent dans ses décisions et de parler le langage du peuple. Expliquer les choses avec des termes simples , pour que le petit citoyen (pas simple:péjoratif), puisse comprendre le peu d'informtions que le gouvernement actuel est entrain de faire passer à travers des organes de presses et d'informations bien triés. Beaocoup de choses paraissent flous, et c'est à coup de Seat-in qu'on nous donnedes bribes d'informations, il est vraie que les membres de ce gouvernement provisoire n'a pas l'habitude de le faire.... Sachant que ce gouvernement est provisoire pour une durée de 60 jours seulement selon la constitution, et non 6 mois, QU4ES CE QUE LE GOUVERNEMENT PROPOSE AU PEUPLE!. y répondre incessamment sera d'un grand secours à ceux qui attendent à la place de la KASBA.

guezguez - 25-02-2011 07:48

Mr le ministre, ce que vous nous expliquez, je pense que beaucoup de Tunisien le savent et nous en sommes conscient. Mr le ministre j’ai envie de vous inviter à lire la lettre d’un jeune blogueur adressé au ministre Chebbi, publier sur Nawaat. Aujourd’hui le Tunisien a besoin de transparence, de la part des politiques. Vous jeune ministre vous pouvez comprendre cette demande légitime de la part de ce peuple qui a toujours rêvé de liberté d’équité et de transparence. Personnellement je suis pour ce gouvernement transitoire et j’ai envie que l’économie de notre pays redémarre, mais monsieur le ministre, ce gouvernement manque de transparence d’après moi.

JEBARI - 25-02-2011 08:52

Tous les avis sont unanimes : Banque centrale, différents ministères, experts : L'économie national est en danger d'effondrement si les climats social et sécuritaire dans le pays ne deviennent pas rapidement favorables à sa relance. Mais ces avis ont l'air de ne pas arriver aux tunisiens avec la force de conviction nécessaire. En même temps le gouvernement de transition vit tranquillement au rythme des grèves et contestations irresponsables. Question au gouvernement et à l'UGTT : La destruction des emplois à déjà commencé au moment où nous cherchons à en créer. Qoui faire ?

MOUHIB - 25-02-2011 09:40

TRISTES LENDEMAINS DE LA REVOLUTION. Il aurait fallu bien entendu en toute logique dissoudre l'assemblée-d'ailleurs existe-elle vraiment aujourd'hui- et mettre en place un comité de salut public composé de personnes propres sans aucun lien avec l'ancien régime ni avec les affairistes. MAIS LE TRIOMPHE EST PROCHE

A Mahjoub - 25-02-2011 12:17

Je trouve que l'exposé de Mr. Elyès Jouini est excellent. Il présente clairement les objectifs et les priorités du Gouvernement provisoire et donne une feuille de route économique et sociale pour la période restante du mandat de ce Gouvernement. On voit bien que la tâche est difficile et les féfis sont nombreux. Merci Monsieur le Ministre pour le timing: quarantième jour des martyrs de la glorieuse révolution, et pour le contenu. "Rabbi Maak".

M.E.M - 25-02-2011 12:23

La tribune du Ministre Elyes Jouini a le mérite d'être claire. Seulement, il faut la diffuser,l'expliquer dans tous les coins du pays pour démontrer que le gouvernement a une voie bien claire et la visibilité existe... Le gouvernement doit faire connaitre sa vision des choses. Qui pourrait être en désaccord avec les explications du ministre Jouini...Franchement !

M. Mustapha - 01-03-2011 15:05

Nous souhaitons vivement vour revoir pour inculquer à nos jeunes et autres vos valeurs de patriotisme et de don de soi , vous avez quitter , ainsi que d'autres nobles patriotes dans le gouvernement de Mr Ghannouchi , vos fonctions académiques pour vous rendre utile à notre cher pays au moment dont il a grandement besoin , celà ne fait qu'accentuer notre conviction qu'il n'est plus admis que nous laissons notre cher pays entre les de malfaiteurs experts et de bandits de toutes sortes qui n'ont d'autre desseins que de s'enrichir aveuglèment et d'escalavager notre grand peuple . J'ai été parmis les premiers des diplomés tunisiens de paris dauphine , je serai trés heurux , sous votre houlette , de contribuer un tant soit peu dans toute oeuvre utile .

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