News - 08.11.2010

Deux entreprises tunisiennes épinglées par la presse en Algérie

Alger – De l’envoyé spécial  de Leaders – Si grand nombre d’entreprises tunisiennes opérant en Algérie connaissent un franc succès (Poulina, Mabrouk, Hachicha, Bayahi, etc.), les nouvelles ne sont pas bonnes pour au moins deux autres groupes. C’est ainsi qu’une entreprise de travaux routiers, ayant remporté des contrats dans la Wilaya de Souk Ahras serait partie, à la fin des chantiers, en laissant une lourde ardoise auprès de ses sous-traitants, très remontés contre elle. Depuis plus d’un an, l’entreprise aurait, en effet, fait rapatrier en Tunisie ses équipes et ses engins, laissant les factures de ses partenaires locaux sans paiement. Les protestations se multiplient et arrivent à la presse qui en fait largement écho. Evidemment, des assertions relayées par les médias mais à prendre avec beaucoup de précaution.

Le deuxième cas évoqué par la communauté d’affaires et la presse est celui d’un industriel tunisien installé à l'intérieur du pays où il a implanté une unité d’assemblage d’appareils électroménagers qui vient d’être condamné à 2 ans de prison ferme, par défaut, assortis d’une amende de 3 millions de DA. Il s’est trouvé impliqué dans l’affaire de détournement foncier de l’agence locale de la promotion foncière (ALPF) de Boueldja (El Tarf). Son directeur a écopé de la peine la  plus lourde  : 4 ans de prison ferme,  le promoteur, 2 ans et un an pour le comptable de cette agence. Cité également dans cette affaire, il est reproché au chef d’entreprise tunisien d’avoir bénéficié d’une facilité pour la location des hangars et des bureaux pour la somme  dérisoire  de 960 000 DA par an. Durant sept ans d’activité avant de transférer son unité dans une nouvelle zone, il n’aurait donné qu’un seul chèque, qui plus est, sans provision. S'agissant d'un jugement en première instance, il garde le droit d’interjeter appel.

Trafic frontalier : en attendant l’édification de l’espace maghrébin

Par ailleurs, nombre d’autres affaires anodines de trafics frontaliers sont rapportées par la presse locale qui n’hésite pas cependant à en faire de gros titres. C’est le cas cette semaine de 1500 kg de sardines avariées, introduits illicitement à partir de la frontière tunisienne et interceptés par les autorités de la Wilaya de Tebessa. Une alerte sanitaire a été déclenchée pour éviter toute consommation pouvant entraîner des intoxications alimentaires, alors que 3 trafiquants ont été arrêtés.

Dans cette interminable guerre contre les trafics frontaliers, les autorités indiquent que le concentré de tomate, les conserves de sardine et  l’harissa viennent en tête des produits alimentaires introduits illicitement et en grandes quantités. Tout récemment, 30 tonnes de tomates en concentré ont été saisies. Lorsqu’on pense à l’espace Schengen, on ne peut qu’espérer que la construction de l’espace maghrébin finira un jour par nous épargner ce genre d'affaires de trafic frontalier.
 

Photos d'archives et non-contractuelles

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