News - 04.09.2018

Mohamed Ali El Hammi coresponsable du génocide des Arméniens : une insulte à la science et à l’éthique académique

Mohamed Ali El Hammi coresponsable du génocide des Arméniens :  une insulte à la science et à l’éthique académique

Kaïs Ben Slama, enseignant d'allemand à l'Institut Supérieur des Sciences Sociales de Médenine, implique, dans son livre intitulé Muhammed Ali Al Hammi zwischen Tunis und Berlin 1919-1924 (1) (Mohamed Ali El Hammi entre Tunis et Berlin 1919-1924), le père du syndicalisme tunisien dans le génocide des Arméniens et présente « sa trouvaille » comme un apport à la recherche sur la vie et l’œuvre de ce denier. Une autre fantaisie: ce livre, bien que rédigé en allemand, a été édité en Tunisie, comme si notre pays regorgeait d'historiens et d'intellectuels maîtrisant la langue de Goethe!

Disons-le tout de suite. Ce livre - du début et jusqu'à la fin - est une insulte à la science et à l'éthique académique. Il présente plusieurs défauts majeurs et il pèche  particulièrement par le recours à la paraphrase et au plagiat et par la méconnaissance de la méthodologie de la recherche: aucune réflexion personnelle, aucune recherche archivistique, point d'analyse pertinente, que de choses connues par tout le monde et des banalités que l'auteur ne fait que ruminer tout au long de son « chef d'œuvre»!

Déjà le titre sonne faux, car la période allant de 1919 à 1924, objet de l'étude, ne correspond qu’au séjour de Hammi à Berlin, et non à celui de Tunis. C'est vrai qu'il a été une fois en Tunisie avant son retour définitif, mais c'était juste pour y passer ses vacances semestrielles en 1923. Mais que peut-on attendre de quelqu'un qui travaille sur El Hammi, mais ne sait pas que le nom de «Confédération Générale des Travailleurs Tunisiens », qui désigne le syndicat fondé par El Hammi en 1924, est abrégé sous la forme du sigle CGTT? Comme on peut le constater à la page 194 (Liste des abréviations), la CGTT est présentée comme l’abréviation de la Confédération Générale des Syndicats Tunisiens, et l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail) comme celle de l’Union Générale des Syndicats Tunisiens! Par quelle baguette magique un «T peut-il se transformer en un «S»? Il faut le demander à l’auteur du livre. Lui seul saura éclairer notre lanterne!

La préface aussi, qui porte la signature du germaniste Taïeb Souissi, est de nature à nous laisser perplexe. En effet, pas moins de quatre phrases de cette préface se retrouvent, mot à mot, dans la conclusion de Kaïs Ben Slama (comparer les pages 7-8-9 avec les pages 177-179). Qui a copié qui ? Ce qui est également étonnant dans cette préface, c'est qu'on trouve en bas de page des remarques renvoyant à des ouvrages utilisés par Kaïs Ben Slama. Ceci nous porte à croire que cette préface a été rédigée par Ben Slama lui-même, et non par le professeur Souissi(2).

Selon Kaïs Ben Slama, l'objectif de son étude serait d'élucider la controverse autour de la personne et de l'œuvre de Mohamed Ali El Hammi et surtout de présenter des précisions sur son séjour à Berlin de 1919 à 1924, vu que cette période serait mal connue et occultée par les historiens. Les livres de référence relatifs à El Hammi ne manquent pas, et tous les auteurs s'accordent à dire qu'il y a très peu d'informations sur sa vie, exception faite du court laps de temps de 1924 à 1925, c'est-à-dire de la date de son retour définitif de Berlin à celle de son bannissement par les autorités coloniales françaises. Et il en ressort également de tous ces écrits qu'il n'y a point de controverses dignes de ce nom sur l'appartenance idéologique du fondateur du mouvement ouvrier tunisien. Quant au séjour d'El Hammi à Berlin, il faut rappeler que l’orientaliste et islamologue allemand Gerhard Höpp (1942-2003) a effectué durant le siècle dernier des recherches poussées dans les bibliothèques et centres d’archives allemands à la recherche des traces du passage de Mohamed Ali à Berlin. Le fruit de ses investigations est un article de quelques treize pages, paru en 2001. Cet article a été réédité, dans une traduction française, à Tunis même en 2009 par le bureau régional de la Fondation Friedrich-Ebert(3).

Quelle bonne aubaine pour les chercheurs et syndicalistes tunisiens! On s’attendait donc, à la lecture du livre de Kaïs Ben Slama, de tomber sur de nouvelles données, voire de découvertes inédites à même de nous éclairer davantage sur cet épisode berlinois de Mohamed Ali resté à nos jours mal connu. Peine perdue! Dans un chapitre d’à peine 19 pages (avec beaucoup d‘images et de gravures et des citations d’un volume d’environ 4 pages au total !), Ben Slama n‘a fait que reproduire les résultats de Gerdard Höpp. Pourtant, dans son introduction (p. 18), il prétendait avoir découvert durant un séjour de recherche à l’université de Paderborn de nouvelles archives relatives à Mohamed Ali. Cette affirmation n’est pas à prendre au sérieux, car on voit mal comment une petite ville - avec une petite université pourrait abriter des archives relatives au passage d’El Hammi à Berlin entre 1919 et 1924. En fait, Ben Slama n’a consacré dans son livre qu’environ une trentaine de pages à la vie et l’œuvre de Hammi, ce qui est très dérisoire. Et le reste alors ? Des faits historiques connus par tout le monde et n’ayant aucun rapport ou presque avec le sujet traité. Le lecteur est ainsi convié à une promenade à travers l’histoire coloniale de la Tunisie (p. 23 à 57), et on a droit à une définition du concept de la dépendance, à des tableaux sur l’évolution du nombre des colons français et des européens entre 1891 et 1926, à un tableau étalé sur deux pages et demie et relatif aux principaux journaux tunisiens édités en langue arabe entre 1904 et 1911 et à un aperçu sur la naissance du mouvement de libération nationale etc. Et Mohamed Ali El Hammi dans tout ça? S’ensuit alors un chapitre d’une vingtaine de pages sur l’importance de la question orientale dans la politique étrangère de l’Allemagne sous l’empereur Guillaume II (1888-1918), puis un chapitre d’une soixantaine de pages (excusez du peu !) sur la question orientale et le panislamisme en Allemagne. Ben Slama nous parle ici de la stratégie allemande durant la Première guerre mondiale relative à l’instrumentalisation de l’islam à des fins impérialistes et de défense. Mais là-aussi, il ne nous apprend rien de nouveau. Beaucoup d’historiens ont disserté sur cette question. Selon cette stratégie, il s’agissait de déclencher des révolutions dans les zones sous  contrôle ou domination de l’ennemi britannique, comme l’a écrit en octobre 1914 le baron Max von Oppenheim dans un article intitulé: «Susciter la révolution dans les territoires islamiques de nos ennemis». Une cellule de presse, dirigée par Max von Oppenheim lui-même, avait pour tâche essentielle de propager la guerre sainte, de promouvoir les mouvements révolutionnaires du Proche-Orient et de faire de la propagande en faveur du sultan-calife ottoman. Par cette «guerre sainte islamique», ou stratégie de la guerre-par-la- révolution, l’impérialisme allemand tentait d’exploiter à ses propres fins le nationalisme naissant des peuples opprimés. Mais cette «guerre sainte made in Germany», comme on se plaisait à le dire, n’était pas du tout inspirée par une stratégie allemande, mais faisait partie intégrante de l’idéologie ottomane ! En d’autres termes, les Allemands n’ont fait que prendre en marche le train du panislamisme, car cela les arrangeait. En effet, c‘étaient plutôt les Jeunes-Turcs et le Sultan ottoman Abdülhamid II lui-même qui utilisaient les idées panislamiques pour titiller le nationalisme des peuples musulmans, surtout lors de conflits avec les puissances chrétiennes, comme ce fut le cas en Libye, quand les forces italiennes envahirent ce pays durant la guerre italo-turque (1911-1912).

Le lecteur est en droit de se demander, pourquoi monsieur Kaïs Ben Slama consacre tant de pages (80 pages !) à la politique étrangère de l’Allemagne dans sa relation avec la question orientale et le panislamisme durant le règne de l’Empereur Guillaume II. La réponse est simple pour Ben Slama: Mohamed Ali était membre du réseau de l’Union des sociétés islamiques révolutionnaires, fondée par Enver Pacha, et qui avait une représentation à Berlin, le Club d’Orient (al-Nadi al-Sharqi) dirigé par le Syrien Shakib Arslan et l’Egyptien Abd al-Aziz Shawish. Il aurait été donc sous l’influence de cette idéologie islamique ottomane, instrumentalisée par la politique allemande du «Djihad made in Germany». Mohamed Ali aurait-il été un Djihadiste sans que nous le sachions? C’est du moins le message que veut véhiculer l'auteur du livre à ses lecteurs.

Passons maintenant à la conclusion de l'étude. Ben Slama écrit: « … les évènements historiques montrent, qu’il (c.à.d. Mohamed Ali) était, entre 1912 et 1922, sous les ordres d’Enver Pacha et qu’il était proche de lui. Ceci indique qu’il a vécu le génocide des Arméniens. Par conséquent, on pourrait lui reprocher une part de responsabilité dans ce génocide» (p. 178). Devant une telle affirmation non étayée par une seule preuve et qui constitue une injure gratuite et une diffamation du bâtisseur du syndicat tunisien, on ne peut que rester pantois vu la gravité de l’incrimination.

D’après une lettre que Mohamed Ali El Hammi a adressée à son neveu Belgacem Chafii en date du 30 novembre 1922(4), on apprend qu'il a combattu aux côtés d’Enver Pacha en Libye lors du conflit ayant opposé l’empire ottoman et l’Italie entre 1911 et 1912. Ensuite, il est allé à Istanbul pour participer à la guerre des Balkans en 1912. Il a également participé à la Première Guerre Mondiale en tant qu’officier sous les ordres d’Enver Pacha. Il a dû néanmoins quitter Istanbul deux jours avant sa prise par les forces de l’Entente et il prit la direction de l’Allemagne, en compagnie d’Enver Pacha et de quelques ministres. A Berlin, il entreprit des études en sciences économiques. Ses biographes se sont posé la question de savoir si Mohamed Ali était effectivement rattaché à l’armée ottomane, ou si sa mission ne s’était pas réduite à la fonction de chauffeur personnel du ministre de la guerre turc Enver Pacha, une hypothèse, du reste, assez répandue. D’après Tahar Haddad, Mohamed Ali aurait décrit son séjour en Turquie comme un séjour d’apprentissage et de lecture intense(5) sans une seule allusion à une quelconque activité militaire.

Quoi qu’il en soit, le fait d’être «proche» de quelqu’un ou sous ses ordres ne peut, en aucun cas, autoriser des conclusions aussi hâtives et farfelues que celle qui consiste à affirmer qu’on doit être tenu pour responsable de ses égarements, voire de ses crimes, ou pour coresponsable du génocide des Arméniens. D’autre part, que Mohamed Ali El Hammi ait été le chauffeur personnel d’Enver Pacha ou qu’il ait combattu sous ses ordres ne peut  en aucun cas nous autoriser à l’impliquer dans des décisions aussi graves que le génocide des Arméniens. On voit mal comment un tunisien âgé d’à peine 25 ans lors du déclenchement du massacre des Arméniens, issu d’un milieu très modeste et n’ayant pas bénéficié d’une instruction solide, pourrait faire partie du cercle restreint des proches d’ Enver Pacha, qui a fait ses études militaires en Allemagne, a obtenu le titre de Pacha à l’âge de 32 ans, a participé au coup d’Etat de 1913 en Turquie, et qui est  devenu dès lors Ministre de la guerre et chef d'état-major général de l’armée, et en fait le véritable dirigeant du régime turc jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale ! Suffit-il d’avoir connu Enver Pacha, le principal responsable du génocide des Arméniens, d’avoir été son chauffeur personnel ou servi sous ses ordres, pour être accusé de complicité ? Nous ne le pensons pas. Faute de preuves irréfutables d’une quelconque implication de Mohamed Ali dans ce génocide, toute incrimination ne peut qu’être tendancieuse. En plus, il est injuste de traîner dans la boue en le diffamant  quelqu’un qui a milité pour la cause ouvrière tunisienne et pour l’émancipation du peuple tunisien dans des moments très difficiles de son histoire. A peine Mohamed Ali a-t-il crée la Confédération Générale des Travailleurs Tunisiens, qu’il fut condamné par les autorités coloniales à l’exil. En Arabie Saoudite, où il aurait travaillé comme chauffeur, il mourut dans un accident de la route, comme l’attestent plusieurs biographes. Mais monsieur Kaïs Ben Slama est d’un autre avis. Pour lui, El Hammi a été poussé à l’exil pour être par la suite assassiné en Arabie Saoudite (p. 163). Par qui, et comment? Là aussi, Ben Slama ne nous fournit aucune preuve justificative, aucun document pour étayer sa thèse.

Kais Ben Slama termine son étude en «beauté», par une longue citation issue du trop controversé essai de Samuel Huntington Le Choc des civilisations, paru en 1996 et qui explique les conflits dans le monde par les différences existant entre les civilisations, et non par des critères pertinents comme l’idéologie, les oppositions politiques entre les Etats ou les luttes économiques, une interprétation on ne peut plus très réductrice. Pour Huntington, le facteur de la religion est déterminant. Le Choc des civilisations aura comme principaux acteurs d’une part les partisans de la civilisation occidentale, et d’autre part ceux de la civilisation non-occidentale, c. à. d. confucianiste et islamique, bref «The West versus the Rest». On s’attendait à ce que Kaïs Ben Slama réfute cette théorie; loin de là, il se la fait sienne, vraisemblablement plus par ignorance que par conviction. Mais au fait, pourquoi nous parle-t-il de Huntington dans un livre sur Mohamed Ali El Hammi? Apparemment, tous les moyens sont bons pour remplir des pages.

Finalement, la montagne a accouché d'une souris! L’auteur du livre semble avoir oublié que «l’universitaire est appelé», selon les recommandations de la Charte universitaire élaborée par l'Association Tunisienne de Défense des Valeurs Universitaires (ATDVU) «à veiller au bon choix des sujets de recherche afin qu’ils soient originaux et générateurs de résultats bénéfiques pour l’humanité en général et, directement ou indirectement, d’une plus-value pour le développement du pays» (6) et «s’engager à faire preuve d’honnêteté scientifique lors de la préparation des cours, de la réalisation des recherches ou de leur encadrement et ce, en totale conformité avec les normes académiques, ainsi qu’à éviter toutes les formes de plagiat et, le cas échéant, à les dénoncer» donnant ainsi le bon exemple à ses étudiants auxquels il devra «fournir (…) une définition du plagiat », qu’il mettra en «garde contre les dangers qui y sont liés et les sanctions qui peuvent en découler» et à qui il indiquera «la manière de l’éviter»(7). En lisant le livre avec le si alléchant titre Mohamed Ali El Hammi entre Tunis et Berlin, on s'attendait à de nouvelles révélations, à de nouveaux éclaircissements, voire même des découvertes inédites concernant le parcours du père du syndicalisme tunisien! Finalement, on a eu droit à des radotages, à des répétitions et à des résumés d'études effectuées par d’autres chercheurs, bref à une violation des normes et de l’éthique de la recherche. Cette étude de Ben Slama ferait partie d'un dossier d'habilitation, ce qui est très grave. Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est appelé à être vigilant vis-à-vis de tous les dépassements commis par ceux qui par la fraude, le plagiat ou autres pratiques illicites, nuisent à l'image de marque de l'enseignement de notre pays. Qu’attend le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour adopter  et diffuser à la plus large échelle possible la Charte universitaire élaborée  par l’ATDVU?

Cet appel est également adressé à la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur, relevant de l'UGTT, ainsi qu'à l’ATDVU, pour qu’elles redoublent d'efforts et contrecarrent toutes velléités de pratiques frauduleuses, qui ont le vent en poupe de nos jours  et risquent de plonger le système de notre enseignement supérieur dans un gouffre de médiocrité et d'ignorance.

Khaled Chaabane
Universitaire

(1) Kais Ben Slama: Muhammed Ali Al Hammi zwischen Tunis und Berlin 1919-1924. Editions Zayneb, Kélibia 2017.

(2) Autre anomalie: Le livre a un volume d'environ 140 pages écrites, dont environ une trentaine de pages (soit 21%) consacrées aux citations, ce qui est énorme! Et la plupart de ces citations n'ont aucune raison d'être, car n'étant pas pertinentes et ne présentant aucun intérêt pour le lecteur.

(3) Muhamed Ali à Berlin. Une étude de Gerhard Höpp, éditée et complétée par Joshua Rogers et Kathrin Wittler. Fondation Friedrich Ebert, Bureau de Tunisie, Tunis 2009. Une traduction de ce texte existe désormais en langue arabe. 

(4) cf. Hfaied Tabbabi: Mohamed Ali El Hammi (1890-1928). Publications de l’Institut Supérieur de l’Histoire du Mouvement National. Tunis, 2005, p. 19 (ouvrage en langue arabe)

(5) Op cit., p. 20

(6) La Charte universitaire tunisienne, Association tunisienne de défense des valeurs universitaires, Publication financée par la Fondation Rosa Luxemburg, p 26

(7) Op cit., p.35

 

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6 Commentaires
Les Commentaires
sfar rachid - 04-09-2018 17:27

Revoir la publication ci-après Muhammed Ali à Berlin, 1919-1924. Une étude de Gerhard Höpp, éditée et complétée par Joshua Rogers et Kathrin Wittler. Friedrich-Ebert-Stiftung. Tunis 2009. Kathrin Wittler AUTHORS Kathrin Wittler + 2

Moez BHA - 05-09-2018 03:09

أقول للدكتور المحترم الخلوق السيد قيس بن سلامة شكرا على هذا المجهود البحثي العلمي الهام و على إصدار هذا الكتاب و إني أنزهك عما اتهمك به صاحب المقال أعلاه خالد شعبان الذي يبدو متحاملا عليك بدون أي مبرر علمي م الأستاذ معز بن الحاج علي المحامي

Rachid Bouhamed - 05-09-2018 11:11

"Disons-le tout de suite" - comme dit l'auteur de cette recension : c'est probablement moins l'apport, déclaré nul de l'étude de Kaïs Ben Slama, que la "prétention" affichée par ce jeune enseignant de toucher à la réputation de Md-Ali Hammi. Qui a le droit de toucher à nos icônes ? Mais qui a le droit d'empêcher d'y toucher, jusqu'à plus ample informé ? Hammi n'a pas fini de traîner une réputation plutôt sulfureuse : ce n'était peut-être pas (encore) un jihadiste, mais peut-être qu'avec un coup de pouce bien appliqué qui sait...? Naturellement, je n'ai pas encore eu le temps de lire cet ouvrage publié - comble de la prétention !?- en allemand, dans un pays qui ignore cette langue... sauf, peut-être, M. Chaabane !!? Mais je me promets d'essayer de le déchiffrer, juste pour jauger son apport, et... me faire moi-même une idée !

Sahbi Thabet - 05-09-2018 21:06

؟ السيّد المحترم الأستاذ المحامي إلخ معز بن الحاج علي، أودّ قبل كلّ شيء أن أسألك: هل تتقن الألمانية حتّى تتدخّل في موصوع كهذا

Latifa Jabnoun - 07-09-2018 16:05

نقد لاذع مدعم بعديد الحجج و الشواهد. لا يمكنني الحكم على كتاب الزميل قيس بن سلامة و لا على نقد أستاذي خالد شعبان. فشكرا لكليهما لأنهما سيجعلاني أقرأ الكتاب و أكون رأيي الخاص

Imed - 17-09-2018 16:58

S'il a démontré qu'il avait été le chauffeur personnel d'un homme aussi puissant qu' Enver Pacha , ça veut dire qu-il lui était très proche idéologiquement , son homme de confiance , son confident et peut-être même son conseiller spécial . Donc , oui , il aurait pu tremper , entre autre , et d'une certaine manière dans cette affaire arménienne .

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