News - 25.01.2013

20e anniveraire de la mort de Hédi Nouira : un hommage à l'artisan de la "souveraineté monétaire"

Hommage solennel, ce vendredi à la mémoire de Hédi Nouira, le fondateur de la Banque Centrale de Tunisie, l'homme d'Etat  et le militant nationaliste à l'occasion du  20e anniversaire de sa disparition. Un séminaire organisé par la toute jeune association « Mémoire de Hédi Nouira » sur le thème « La création et la gouvernance de la Banque centrale de Tunisie » et l’inauguration d’un auditorium portant son nom dans les murs de la BCT ont marqué cette commémoration. Les deux manifestations ont été l’occasion de revisiter et de raviver le souvenir du grand homme retiré subitement de la vie politique par une attaque cérébrale brutale en pleine affaire de Gafsa, une des plus dures épreuves plus graves qu’ait jamais connues le pays et dont il n’allait plus se relever jusqu’à sa mort, le 25 janvier 1993.

Lors du séminaire de l’association dont c’était la première activité publique et que préside Ahmed Al-Karam, président du Directoire d’Amen Bank, il a été question de Hédi Nouira, l’homme d’abord, mais aussi du militant patriote, de l’avocat,  de l’économiste fondateur de la Banque centrale et enfin de l’homme d’Etat qui eut à gouverner la Tunisie de 1970 à 1980. Dans une allocution fort remarquée, Chédli Ayari qui s’est présenté comme le 10e successeur du  fondateur de l’Institut d’émission, a pu parler de « syncrétisme nouirien », «un mélange de Colbet, de Quesnay, de Friedman et de Keynes». Il a également rendu un vibrant hommage à l’homme qui avait « symbolisé, porté, défendu, conforté et rehaussé  la souveraineté monétaire » et qui avait « élevé la BCT à un niveau d’efficacité, de crédibilité, de fiabilité, d’excellence et de professionnalisme qui ont permis à l’Institut d’émission d’acquérir une réputation et une résilience aux soubresauts de la conjoncture ».

Après un aperçu historique du parcours, de l’œuvre et de la pensée de Hédi Nouira présenté par l’historien et membre du bureau de l’association Adel Ben Youssef, projection de photographies d’époque à l’appui, plusieurs compagnons de l’ancien Premier Ministre se sont relayés pour « porter un regard rétrospectif sur la situation économique en Tunisie des la décennie 1958-1969 » : Hédi Baccouche, Rachid Sfar, Mustapha Zaanouni, Mustapha Masmoudi. D’autres ont témoigné des circonstances historiques de la création et de la gouvernance de la Banque Centrale de Tunisie, notamment Annie Abed, Ezzeddine Babou et Hédi Toumi, anciens directeurs généraux de la BCT du temps où Hédi Nouira en était gouverneur.

Toute l’assistance s’est déplacée ensuite à l’annexe de la Banque Centrale pour l’inauguration solennelle de l’auditorium Hédi Nouira, évènement marqué par la projection d’un film de 10 minutes retraçant le parcours de l’ancien compagnon de Bourguiba.

Un séminaire organisé par la toute jeune association « Mémoire de Hédi Nouira » sur le thème « La création et la gouvernance de la Banque centrale de Tunisie » et l’inauguration d’un auditorium portant son nom dans les murs de la BCT ont marqué le 20e anniversaire de la mort de l’homme d’Etat. Les deux manifestations ont été l’occasion de revisiter et de raviver le souvenir du militant patriote et homme d’Etat retiré subitement de la vie politique par une attaque cérébrale brutale en pleine affaire de Gafsa, une des plus dures épreuves plus graves qu’ait jamais connues le pays et dont il n’allait plus se relever jusqu’à sa mort, le 25 janvier 1993.

Lors du séminaire de l’association dont c’était la première activité publique et que préside Ahmed Al-Karam, président du Directoire d’Amen Bank, il a été question de Hédi Nouira, l’homme d’abord, mais aussi du militant patriote, de l’avocat,  de l’économiste fondateur de la Banque centrale et enfin de l’homme d’Etat qui eut à gouverner la Tunisie de 1970 à 1980. Dans une allocution fort remarquée, Chédli Ayari qui s’est présenté comme le 10e successeur du  fondateur de l’Institut d’émission, a pu parler de « syncrétisme nouirien », un mélange de Colbet, de Quesnay, de Friedman et de Keynes. Il a également rendu un vibrant hommage à l’homme qui avait « symbolisé, porté, défendu, conforté et rehaussé  la souveraineté monétaire » et qui avait « élevé la BCT à un niveau d’efficacité, de crédibilité, de fiabilité, d’excellence et de professionnalisme qui ont permis à l’Institut d’émission d’acquérir une réputation et une résilience aux soubresauts de la conjoncture ».

Après un aperçu historique du parcours, de l’œuvre et de la pensée de Hédi Nouira présenté par l’historien et membre du bureau de l’association Adel Ben Youssef, projection de photographies d’époque à l’appui, plusieurs compagnons de route de l’ancien Premier Ministre se sont relayés au micro pour « porter un regard rétrospectif sur la situation économique en Tunisie des la décennie 1958-1969 » : Hédi Baccouche, Rachid Sfar, Mustapha Zaanouni, Mustapha Masmoudi. D’autres ont témoigné des circonstances historiques de la création et de la gouvernance de la Banque Centrale de Tunisie, notamment Annie Abed, Ezzeddine Babou et Hédi Toumi, anciens directeurs généraux de la BCT du temps où Hédi Nouira en était gouverneur.

Toute l’assistance s’est déplacée ensuite à l’annexe de la Banque Centrale pour l’inauguration solennelle de l’auditorium Hédi Nouira, évènement marqué par la projection d’un film de 10 minutes retraçant le parcours de l’ancien compagnon de Bourguiba.

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2 Commentaires
Les Commentaires
M Aloulou - 25-01-2013 22:08

Je salue la mémoire de Hédi Nouira, ce grand militant de la lutte pour l'Indépendance et de la fondation de l'Etat tunisien moderne. Il est normal qu'un grand hommage lui soit rendu et que l'on associe et cite à l'occasion ses compagnons de parcours. Hédi Nouira fut le Gouverneur fondateur de la Banque Centrale de Tunisie et, à ma connaissance, Mansour Moalla en fut premier Directeur Général (fondateur). M Moalla fut donc le premier compagnon et collaborateur (à la BCT) du "Grand Disparu" et je suis étonné qu'il n'ait été (apparemment) ni associé ni cité dans ce juste hommage.

Elloumi Saïda - 16-04-2013 06:52

Il Faut continuer à réspécter la mémoire des morts cela va de soit .Ce serait assez important Et surtout pour les générations à venir de les éclairer sur leur vraie histoire .Monsieur Mansour Moalla connait bien la Banque centrale de l'aprés indépendance Et saura bien expliquer les choses .

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