Marzouki, candidat aux présidentielles, mais ne démissionnera pas
Il y croit dur comme fer! Rempiler, mais cette fois-ci en président de la République à part entière et non en provisoire ? Moncef Marzouki, très convaincu de ses chances, s’apprête selon des sources concordantes à annoncer officiellement sa candidature. D’ores et déjà, il commence à « prendre ses dispositions logistiques pour ne compter que sur ses propres moyens », soulignent ses proches, et n’utilise guère ceux appartenant à l’Etat et qui lui sont actuellement affectés ». Premier souci, louer des voitures, installer son QG de campagne, etc.
La question ne se pose pas cependant pour deux de ses conseillers qui se sont portés candidats aux élections législatives sur des listes du CPR. Anis Jaziri, conseiller économique (à droite sur la photo), conduira en effet la liste de Nabeul 2, alors que Mohamed Lamjed Gdhami, conseiller, est tête de liste à Kairouan. Tous deux démissionneront à la fin de ce mois de leurs fonctions, apprend Leaders. « Attendez-vous à une série d’annonces », nous promet-on depuis Carthage. A suivre… de près.- Ecrire un commentaire
- Commenter
il était dit au début du conseil constitutionnel qu'il n'y aura pas renouvellement de candidature pour les députés et le président, peu à peu nos valeureux responsables se sont vu dans l'impossibilité de se faire priver des avantages, primes et plaisir fruits des postes de responsabilité et ont vite changé d'avis pour "présidence à vie" et députés à vie, la loi électorale actuelle est pire que celle de ben ali...
C'est curieux ; je n'entends que dans ce pays des bizarreries. Dans aucun pays du monde ; un président sortant n'a démissionné afin de se représenter à sa réélection. On ne va pas inventé la démocratie. On ferai mieux d'inventer autre chose qui pourrait rendre des services certains au pays. Et puis avec ce que j'entends autour de moi ; il a des chances ce président ! ça montre et ce que j'ai toujours pensé que les médias tunisiens ne représentent rien. C'est comme tous les intellectuels ( y compris ceux qui s'appellent démocrates ! ) ; ils sont loin du peuple. Ils ne savent pas vraiment ce qu'ils pensent. Ils s'imaginent des choses.
