Partenaires - 04.12.2009

"Les Mardis de l'Atuge": "les énergies du futur"

Une cinquantaine de personnes participaient au débat que l'Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE) organisait dans le cadre de ses désormais traditionnels "MARDIS de L'ATUGE", une formule de déjeuner-débat où des personnalités du monde économique, du monde politique, des représentants des entreprises, d'organismes et d'institutions divers, interviennent devant un auditoire d'Atugéens, de membres associés et d'invités. Le thème de ce mardi était "Les Energies du Futur" et de fait, le sujet était d'actualité tant le futur, en la matière, c'est déjà aujourd’hui...

Sous la houlette de M. Kamel Rekik, consultant, qui a joué le rôle de modérateur, M. Abderrazak Rassâa, secrétaire d'Etat chargé de l'Energie Renouvelable et de l'Industrie Agro-alimentaire, a succédé à M. Mustapha Haddad, consultant en énergies renouvelables, avant de répondre aux questions de l'assistance qui s'est montrée aussi pressante qu'elle avait été assidue...

Face à l’urgence, la Tunisie, comme tous les pays de la planète, est tenue de faire des choix.

Les intervenants ont tout d’abord rappelé la complexité du rapport à l'énergie que nous, Etats, opérateurs économiques et individus, entretenons, par notre dépendance. Furent ensuite passés en revue les différents types d'énergie que nous consommons et par delà, les problèmes et opportunités qui en découlent. Enfin,  une projection à court et à  moyen terme du développement du marché des énergies et par voie de conséquence de celui des énergies renouvelables, a introduit le débat..

Rapidement le constat de la lourdeur des investissements initiaux pour entrer dans le club (encore fermé et riche) des "fabricants d'énergies renouvelables" ainsi que de celui des "consommateurs" de ces mêmes d'énergie,  a été posé.

Les questions, principalement adressées à Mr Rassâa, étaient autour du positionnement de l'Etat: implication de l'Etat dans l'investissement, subvention ou non et à quel niveau de la filière, législation, comment considérer la STEG (partenaire ou concurrent ?), le projet Desertec, l’option du nucléaire …

Les réponses ont été franches. L'argumentation du Secrétaire d'Etat repose sur trois axes: pas d'intervention directe de l'Etat en lieu et place des opérateurs privés, pas de subvention altérant la réalité des coûts mais réfléchir à des mécanismes originaux permettant l'accompagnement, investissement dans l'infrastructure pour ouvrir les possibilités d'exportation et intervention sur le cadre législatif pour soutenir les initiatives privées. Toutes les réponses ont étés commentées et enrichies par les deux experts.

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