News - 21.01.2009

An 1 de la ZLE Tunisie-UE: Test concluant

Touiti2008, une année-test pour l’Economie tunisienne dans la mesure où elle coïncide avec l’entrée en vigueur de l’Accord de Libre Echange avec l’Union Européenne après le démantèlement de la totalité des barrières douanières, un test concluant qui a illustré la pertinence de nos choix, la vigueur de notre économie et la  capacité de nos opérateurs à relever les défis.

Les chiffres fournis ce mercredi 21 janvier par M. Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l'Artisanat sont parlants à cet égard: nos échanges avec l’UE ont augmenté de 11,6% au cours de l’année écoulée alors que le taux de couverture est passé de 98,2 à 98,4%, une balance quasi équilibrée. Ce qui constitue, indéniablement, une performance qui s’explique par les efforts déployés au cours de la période transitoire ( 1996-2007) prévue par  l’Accord avec l’UE qui a permis d’améliorer la compétitivité de nos entreprises au travers  notamment  du programme national de mise à niveau, l’ouverture  progressive de notre économie et le désengagement de l’Etat de la plupart des secteurs. Ces résultats sont d’autant plus remarquables qu’ils concernent 70% du volume de notre commerce extérieur. Et cerise sur le gâteau, le volume global de nos exportations, en 2008, a augmenté  de 21,8% malgré les baisses enregistrées à partir du mois de novembre, suite à la crise économique mondiale. Seule ombre au tableau, le volume de nos importations qui a augmenté de 23,7% suite, il est vrai, au renchérissement du pétrole et des produits alimentaires.

Des efforts seront déployés au cours de cette année  en direction des marchés maghrébin, en hausse au niveau des exportations  de 8% et africain maghrebin africain, en hausse de 36,6%, d’autant plus que des accords de libre échange ont  été signés par nombre de ces pays et notamment l'Algérie qui laissent présager  une nette augmentation des échanges. Autres niches à explorer, les services, dont la marge de progression reste importante. Le ministre a fait état d'une batterie de mesures pour impulser les exportations, notamment en direction des marchés non traditionnels.

Ce plan comporte l'organisation de visites de délégations économiques et l'examen de la conclusion de l'établissement d'un accord préférentiel avec l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'ouest.

La Tunisie a, par ailleurs, signé en 2008 près de 10 conventions de libre-échange avec plus de 50 pays regroupant un marché de 800 millions de consommateurs. Le ministre a affirmé que le secteur des services offre encore de larges opportunités d'exportations, expliquant que l'objectif consiste à porter la part de ce secteur dans les exportations tunisiennes à 30%

Les mesures présidentielles décidées le 23 décembre 2008 sont de nature à concrétiser la réalisation des objectifs fixés dans ce domaine, a ajouté le ministre. M. Touiti a évoqué les mesures relatives à l'élargissement des interventions du 2ème programme de conquête des marchés extérieurs pour appuyer 200 autres entreprises, relevant que 50 entreprises ont présenté des demandes pour bénéficier de cette mesure.

Il a déclaré que des crédits d'un montant de 8 millions de dinars seront consacrés au règlement des dossiers en cours d'examen dans le cadre du fonds de promotion des exportations (FOPRODEX) et dont le nombre d'élève à 2100 entreprises et ce, avant la mi-février.

Il a, par ailleurs, été procédé à la révision des interventions du fonds en vue de l'augmentation du volume d'appui aux entreprises et des subventions accordées aux points d'export dans les chambres de commerce dans les régions et le soutien direct aux entreprises exportatrices.

Dans ce cadre, le budget du fonds sera porté de 16 millions de dinars en 2008 à 19 millions de dinars. Les services concernés poursuivent la facilitation des procédures du commerce extérieur à travers la réduction des délais de dédouanement en vigueur de 9 à 6 jours et de 6 à 5 jours à l'horizon de 2010, en plus de la baisse des tarifs douaniers dont la moyenne devrait atteindre 15% en 2011, le taux maximum devant atteindre environ 36%.

Les fonds alloués aux missions diplomatiques à l'étranger seront augmentés afin d'intensifier les campagnes de commercialisation dans le plus grand nombre de pays, outre l'augmentation du budget consacré aux salons et foires à l'extérieur et dont la valeur devrait atteindre 2,5 millions de dinars en vue de l'organisation de 50 manifestations à l'étranger.

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1 Commentaire
Les Commentaires
dr.bmn - 22-01-2009 15:52

L'une de nouveauté ans ces mesures présidentielles est la mise de l'action sur les pays du Maghreb. cette mesure est de grande importance pour l'exportation des produits tunisiens, car la vraie stratégie d'exportation se base premièrement sur les pays limitrophes puis viennent les autres pays. Les autres mesures et appuis sont de très grande importance pour le renforcement de l'exportation des produits tunisiens,d'où l'entrepreneur tunisien fait plus d'efforts et change sa mentalité d'assistance c'est à dire faire de l'exportation une partie intégrante de la stratégie de son entreprise et d'allouer un certain budget pour cette opération et former à fond ses responsables commerciaux. Les moyens de lancement sont déjà mis par l'État d'où il est sensé dans cette turbulence économique de se donner davantage en exportation, car exporter ou mourir. Fini les temps des marchés fermés. Se lancer dans l’exportation est devenue une stratégie payante si on est capable d’en faire. La concrétisation de cette orientation ne peut se traduire que par l’utilisation du marketing offensif qui exige de la volonté, des moyens financiers adéquats et tout un engagement de la part de tous les intervenants de l’entreprise et un contact permanent avec le marché extérieur tout en analysant les évolutions concurrentielles à temps. L’exportation, en temps réel, des produits est l’une des importantes actions de la création de la richesse pour l’entreprise. C’est un moyen qui lui permet de croître et de faire un nom sur le marché extérieur. Faire de l’importation une stratégie constante est une vision gagnante. Créer une activité qui s’occupe de l’exportation demande de l’investissement, du temps, du marketing et de l’organisation. Éviter le déclin pour l’entreprise, c’est s’engager dans un processus d’exportation en continu. Pour s’engager dans l’exportation d’une manière intelligente, il serait primordial de savoir que l’exportation est un processus non isolé, mais un travail en continu qui exige un savoir faire aigu. C’est un enchaînement long, lent parfois et compliqué exigeant une réactivité ultra rapide. Aussi il est important de différencier entre exportation à caractère unique (une seule opération) et celle en continue où chaque opération a ses propres conditions. La première est temporaire, caractérisée par des facteurs d’opportunité du besoin immédiat tandis que la deuxième reflète une continuité des exigences du marché qui sont en réalité les attentes camouflées des clients qui se colorent perpétuellement.

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