Tendance - 17.11.2012

Aïda Arab : Des ressorts de basketteuse

Sa vie est faite de sport et de journalisme sportif. Sport : en tant que joueuse, depuis sa prime jeunesse, de basketball au Stade Tunisien et à l’équipe nationale. Journalisme sportif: encore étudiante à l’IPSI, elle collaborait à plusieurs quotidiens de la place, à commencer par Le Temps. Aïda Arab enseignera certes longtemps dans les lycées (initiation civique), mais ce n’était que pour justifier d’une carrière administrative lui permettant de vivre sa double passion. En fait, sa triple passion, son époux n’étant autre que l’ancien président du Stade Tunisien, Mohamed Achab.

A force de se distinguer dans la presse écrite, Aïda sera sollicitée sur les plateaux télé pour participer à des émissions sportives, couvrant d’abord le basketball puis d’autres disciplines. Hannibal TV lui ouvrira son plateau dans l’émission «Belmekchouf». Il y restera trois mois avant de reprendre son indépendance. Elle continuera à écrire au Temps tout en reprenant ses études de mastère en Sport et Information sportive. Le hasard a voulu qu’elle apprenne fortuitement l’imminent démarrage de Shems FM et exprimera à des amis son intérêt d’y participer. Un camarade de promotion à l’IPSI, Imad Ketata, l’apprendra et lui fera immédiatement appel. C’est ainsi que sa saga Shems commence.

Aïda rejoindra l’équipe Sport puis sera chargée d’en assurer la coordination et de se lancer dans la production d’émissions sportives, la toute première fut «Koullou Sport». «Ce qui est merveilleux dans notre radio, dit-elle, c’est que le sport n’est pas conçu comme un genre à part, mais intégré dans l’ensemble de la programmation, épousant le même style. Si on a introduit l’humour dans certaines émissions, on le pratiquera aussi dans le sport. Si on organise des face-à-face politiques, il en sera de même pour nous. Bref,  c’est un état d’esprit commun, partagé par tous, désormais notre ADN». Tous l’aiment beaucoup à Shems. «C’est notre agitatrice en chef, dira d’elle une consœur. Toujours gaie, toujours accessible, elle est un peu notre bulle d’oxygène quand on se sent étouffés, notre refuge». Maintenant, Aida s’est vu attribuer des charges additionnelles : le site web de Shems. «C’est très passionnant, et une autre forme d’interaction avec nos auditeurs. D’ailleurs nous venons juste de basculer une nouvelle version qui semble plaire»

En bonne basketteuse, Aïda sait rebondir et placer la balle au panier. Pour recommencer immédiatement. Quels ressorts !

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