Partenaires - 02.04.2021

Précisions sur la dépêche parue sur les "600 conteneurs de déchets bloqués au port de Salerne en Italie, car présentant des « aspects graves »

Précisions sur la dépêche parue sur les "600 conteneurs de déchets bloqués au port de Salerne en Italie, car présentant des « aspects graves »

(TAP)-L’Agence TAP a publié mercredi 31 mars 2021, un article sous le titre « 600 conteneurs de déchets bloqués au port de Salerne en Italie, car présentant des aspects graves ». Dans cet article, l’Agence se réfère à trois sources dont une italienne et à des documents à sa disposition qui confirment l’existence de conteneurs de déchets, destinés à une cimenterie en Tunisie, mais bloqués au port italien de Salerne.

Réagissant à cette information, la Chambre nationale des producteurs de ciment a fait parvenir, vendredi, à l’Agence TAP, un texte dans lequel, elle revendique un droit de réponse et réfute « toute démarche engagée par l’une des cimenteries tunisiennes pour l’importation de combustible alternatif (RDF, CSS, CSR)".

La chambre affirme dans son texte que « Dédiées à leur vocation en tant que producteur de ciment, utilisateur de toutes sources d’énergie (naturelle, résidu naturel, combustible alternatif non dangereux), conformément à la règlementation en vigueur (produit, énergie, protection de l’environnement, sécurité, etc.), les cimenteries tunisiennes ne peuvent pas se substituer aux producteurs de tout intrant dans la production du ciment (matière première, emballage, énergie, etc.). A chacun son métier».

Réagissant aux déclarations contenues dans l’article de l'Agence, sur la disponibilité de 1 million de tonnes de grignons d’olive, produits chaque année en Tunisie qui pourrait servir dans ce domaine, la chambre indique également, que «le recours à l’utilisation des produits locaux est la priorité des cimenteries. La plupart des cimenteries tunisiennes utilisent les grignons d’olive disponibles sur le territoire », et ce sans donner de précisions sur les quantités de grignons utilisées.

Elle annonce en outre, la réalisation en cours «d’une étude technico-économique pour la production du combustible alternatif tunisien non dangereux pour une utilisation dans les fours des cimenteries », précisant que ses résultats « sont attendus courant juillet 2021».

De son côté, l’Agence TAP tient a préciser qu’elle n’a aucunement l’intention de porter atteinte à ce «secteur florissant» en Tunisie, puisqu'elle s'est abstenue de citer la cimenterie en question, malgré la documentation exhaustive dont elle dispose sur les intervenants dans cette affaire.

Fidèle à sa mission de service public de l’information, et aux pratiques professionnelles et déontologiques reconnues, l'Agence TAP a tenu à contacter toutes les parties concernées, afin d’avoir un produit équilibré, objectif et impartial, cependant, ses tentatives pour entrer en contact avec les responsables de la chambre n’ont pas abouti.

Selon ce droit de réponse, "Mr Andrea Salinelli, en sa qualité de Président de la Chambre Nationale des Producteurs de Ciment, précise qu’à ce jour, aucun contact avec les responsables du secteur (Chambre syndicale et cimenteries) n’a été pris par TAP ou autre organisme journalistique", l'Agence tient à préciser que des vérifications peuvent être faites auprès de la secrétaire du président de la Chambre nationale des Producteurs de Ciments, Andrea Salinelli, à son usine, laquelle a répondu à un appel téléphonique de la journaliste de la TAP, que Salinelli se trouvait l'étranger. D’ailleurs, c’est elle qui nous a orientés vers la chambre et nous a communiqués le numéro de directeur Exécutif de la Chambre nationale des Producteurs de Ciments, Salah MHAMDI, lequel n’a pas répondu aux appels téléphoniques de la TAP, malgré le message laissé auprès d’un agent de la chambre.