News - 02.05.2020

Usurpation d’identité et de mauvais goût, Mohamed Ghannouchi n’a pas de compte Facebook

Usurpation d’identité et de mauvais goût, Mohamed Ghannouchi n’a pas de compte Facebook

Telle qu’une rumeur infondée qui cherche à s’accréditer, la publication d’un faux profil sur Facebook attribué à l’ancien Premier ministre, M. Mohamed Ghannouchi, lui fait tenir des propos dont il ignore tout. A se répéter, ce mensonge induit en erreur les adeptes des réseaux sociaux et indispose sans doute M. Ghannouchi. Cela vient de se reproduire au sujet d’une prétendue réflexion sur un accord de libre-échange à conclure avec le Qatar et la Turquie, à l’instar de ce qui a été ratifié il y a de nombreuses années avec l’Union européenne. « Complètement faux, réfutent des proches de M. Ghannouchi, non sans amertume. Il n’a aucune connaissance de nouveaux accords qui seraient en cours, et encore moins, l’idée de se prononcer sur toute question d’actualité ou autre, affirment-ils.»

« L’ancien Premier ministre ne détient aucun compte sur aucun des réseaux sociaux, ni Facebook, ni un autre, assurent ces proches. D’ailleurs, il ne s’intéresse pas à ces réseaux et n’y surfe pas. Depuis qu’il s’est retiré de la vie politique, il n’a jamais quitté sa réserve, s’abstenant de toute prise de parole publique dans une enceinte politique ou autre, ajoutent-ils. »

Ceux qui connaissent de près M. Mohamed Ghannouchi, savent qu’il a toujours cultivé la discrétion absolue et la réserve totale. En plus de 9 ans de retrait, il n’avait pris sa plume pour rédiger un texte, que trois fois seulement, sollicité par Leaders. C’était pour rendre hommage à un proche qu’il venait de perdre, comme il l’avait fait récemment à la mémoire de Si Hamed Karoui, et en 2017 à Si Ismail Khelil, et Si Slim Chaker.

Nous comprenons alors pourquoi Si Mohammed Ghannouchi soit incommodé par cette usurpation d’identité et la propagation de fausses allégations que certains tentent de lui attribuer. Sa droiture et sa rigueur ne savent pas s’accommoder des fake news qui font ravage de nos jours. Et, pourtant, comme le Covid-19, il va falloir vivre avec tant qu’on n’arrive pas à les éradiquer.