News - 19.03.2020

Ridha Tlili: Covid-19 et la libre pensée

Ridha Tlili: « Covid-19 » et la libre pensée

Au-delà de l’élan du volontarisme politique et des discours médiatiques pathétiques qui dominent aujourd’hui la société, il est aussi de notre devoir de chercher à comprendre le phénomène dit « Covid-19 » : et surtout comment le définir ?

Est-ce une invasion médiatique à l’échelle planétaire suite à 10.000 décès à peine en Occident dans un monde qui compte quelques milliards d’habitants ? Bien entendu je ne cherche pas à minimiser la gravité de cette pandémie, tout ce qui touche l’humain partout dans le monde me concerne, juste un rappel : le nombre de morts en Afrique suite à l’épidémie Ebola s’élève à 20.000.

« Covid-19 » est-ce qu’il s’agit d’une stratégie géopolitique qui au départ visant à culpabiliser et à isoler la Chine du monde Occidental, « saint » où la santé de ses citoyens est supposée sacrée ?

« Covid-19 » Est-ce juste un accident dû au retard de la recherche scientifique et médicale, pourtant rien qu’avec l’ADN l’histoire génétique d’une personne peut être identifiée sur une durée de trois milles ans !

« Le Covid-19 » n’apparait-il pas dans ce sens comme un paradoxe troublant, une énigme, un déni, une sidération par rapport au développement et aux avancées inexorables de la science dans tous les domaines ?

Comment des puissances militaires comme la France et les USA qui disposent d’un armement ultra sophistiqué se font attaquer et se font ébranler par un minuscule virus, vagabond, SDF , batard de père et de mère inconnus , dont la race n’est toujours pas identifiée , sommes-nous déjà dans la fiction de la quatrième dimension ?

Par ailleurs, ce fameux « Covid- 19 » n’est-il pas également un signal qui annonce l’incompétence de la classe politique et des gouvernements à gérer les crises singulières, ou bien, tout simplement, la santé politique n’est plus un objectif ni une priorité des gouvernements actuels, d’où la question incontournable : Est-ce que ces gouvernements sont-ils encore au service de leurs peuples ?

Enfin la question de la solidarité telle quelle est envisagée en Tunisie, n’est-elle pas anachronique et relève desrégimes autoritaires.

En effet, dans un régime démocratique où le gouvernement est élu, en principe par le peuple, il est de son devoir d’être solidaire avec le peuple, alors que, pour le moment par des divers mécanismes ( 18-18…) c’est, seul le peuple qui est solidaire avec le gouvernement . Ce dernier n’a toujours pas exprimé sa solidarité avec le peuple : Il aurait pu se montrer solidaire et généreux en donnant l’exemple (au moins pour soigner son image) et c, en distribuant le savon gratuitement, en baissant les prix de 50 % de produits désinfectants, en envahissant le marché par des millions de flacon de gelsnettoyants pour les mains à des prix symboliques de 500 millimes au plus…

Si cela n’est pas fait, dans l’immédiat, dansquelques années l’histoire dira que cette « superbe campagne » de solidarité n’était en fait qu’une manipulation populiste.

Ridha Tlili