Opinions - 18.10.2019

Kais Saied: Un président ‘’ à l’insu de son plein gré’’

Kais Saied: Un président ‘’ à l’insu de son plein gré’’

Le 13 janvier 2011 des ‘’personnalités’’ applaudissent les réformes promises par Ben Ali.

Le 14 janvier 2011 la jeunesse tunisienne DEGAGE le dictateur.

La Tunisie et son peuple surprendront toujours plus d’un.

Le 13 octobre 2019 notre pays plébiscite Kais Saied, un juriste qui n’appartient pas au conclave des Pachas du droit.

Ni les macaroni de Madame, ni les affiches géantes du neveu de feu tonton, ni la communicatrice-souffleur, ni le call-center de notre  Bettencourt nationale, n’ont eu raison du petit candidat avec ‘’sa petite auto, avec son petit manteau qui vent avoir l’air mais qui n’a pas l’air du tout’’ d’un président.

Cris et chuchotements

Chuchotements: le numéro 1 de la Tunisie qui ne joue ni au golf ni au poker; ne va pas au sports d’hiver; ne fréquente ni clubs bling bling, ni coins chics et sympathiques, ni salons, ni réceptions ni ambassades. And what else ?

Cris : Comment ensommes-nous arrivés là alors tout avait si bien commencé. Débarrassé du ‘’bac moins 6’’ et de ses parents, pourtant mariés à des filles et des arçons de la bonne société ; on était loin d’imaginer ce qui allait nous arriver dans ces élections – excusez l’expression- piège à cons.
Débarrassé donc de la bande à Zine et Leila, le pays était confié aux bons soins de Si Foued, qui a mis l’avenir de la Tunisie entre les mains de la crème de l’élite académique. Des élections démocratiques et une constitution de la seconde république qui prouve que l’islam politique est soluble dans l'élixir démocratique.
Que demande le peuple ? C’est un printemps tunisien 12 mois sur 12.Tout était là pour qu’on prenne en 2019 les mêmes et on recommence.

2ème round et le gang est sonné

2eme tour des présidentielles Les grands chefs de partis ont vu, ont vécu et se sont entendus. Ils apporteront leur soutien  à ce candidat un peu douteux, mais  en fermant les yeux tout ira  pour le mieux.

De plus les sondages en faveur de celui qui est en face, autorisent qu’on arrête la traque,même 24h avant ,pour sauver la baraque.

Rien n’y a fait

Il est élu haut la mains malgré les copains, les cousins, les coquins et les bon à rien.

PIRE dans les jours à venir.

Et si le Kais Saied appelle le Cheikh pour former un gouvernement ;

Et si le Cheikh met à la poubelle le Tawafok islamiste-moderniste concocté et contracté  en 2011 avec la Haute Instance de la transition machin truc chouette;

Et si le Cheikh lui vient l’idée de former une majorité et un gouvernement islamiste toutes nuances confondues;

Que faire?

Il ne reste qu’une seule issue : A l’irlandaise. Former vite fait une commission très supérieure, qui fera une super-réforme politique: la division de la Tunisie en deux républiques.

Une république tunisoise qui regrouperait Ennasr, le Lac, Carthage, Sidi Bou  et la Marsa avec un président bien élu par des bulletins bien cossus.

Et une république tunisienne avec le reste et pour le reste, les 70% par exemple, avec K. Saied comme président.

Hahaha et Looool ! le rire jaune est accepté.

Cet article est une fiction comme la révolution.Toute coïncidence ou ressemblance avec des personnages réels ou situations virtuelles n’est ni fortuite ni involontaire.

Moncef Ben Slimane