Pourquoi le chef du gouvernement italien Giueseppe Conte a tenu à annoter le registre de condoléances ouvert à l’ambassade de Tunisie à Rome

Dans un geste de profonde compassion de l’Italie avec la Tunisie et son peuple à la suite du décès du président Caïd Essebsi, le président du conseil des ministres Giuseppe Conte a tenu à se rendre lui-même à l’ambassade de Tunisie à Rome pour annoter le registre de condoléances Reçu par l’ambassadeur Moez Sinaoui, il s’est déclaré fort attristé par la disparition d’un « leader exceptionnel ». « Je me réjouissais beaucoup à le rencontrer en tête à tête, comme, par deux fois récemment à Tunis ou lors de sommets, à l’instar de celui à Palerme sur la Libye. Il m’a toujours impressionné par sa sagesse, sa vivacité et sa clarté de vision, sa position sur la Libye en est un exemple », dira-t-il.

Sur deux pages du registre, il écrira d’une belle plume :« En mon nom et en celui du Gouvernement italien, je souhaite exprimer le plus profond sentiment de condoléances pour le décès de S.E.Béji Caïd Essebsi, Président de la République Tunisienne.

Homme et Homme d’Etat d’une grande expérience politique et d’une profonde humanité, le Président Essebsi a été et restera une figure centrale du processus de démocratisation de son pays, pays qu’il a su diriger avec prévoyance et équilibre. Face aux défis de notre époque et à la phase délicate du renouveau électoral tunisien, l’Italie continuera d’assurer son soutien continu et son amitié solide avec la Tunisie voisine afin qu’elle continue à représenter un exemple vertueux de transition politique en faveur de la démocratie, de la paix et de la justice ».

Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte était accompagné par son conseiller diplomatique qui n’est autre que l’ancien ambassadeur à Tunis, Pietro Ben Assi.

 Dans la matinée, la présidente du Sénat, deuxième personnage de l’Etat, Maria Elisabetta Albert Caselatti, était reçue à l’ambassade de Tunisie à Rome où elle a annoté de son côté le registre des condoléances.