News - 23.06.2018

Belgique-Tunisie ou le naufrage de la bande à Maaloul

Belgique-Tunisie  ou le naufrage de la bande à Maaloul

On s’attendait à un sursaut d’orgueil de la part de nos joueurs après leur défaite devant l’Angleterre, ce Tunisie-Belgique fut au contraire un naufrage collectif auquel personne ne s’attendait et surtout pas les quinze mille supporters tunisiens qui avaient cru aux rodomontades du sélectionneur national.

Il paraissait si sûr de lui qu’on se croyait déjà au second tour.C'était prendre ses désirs pour des réalités. Lors de la rencontre avec l’Angleterre, l’équipe nationale a certes tenu la dragée haute à ses adversaires, mais à quel prix ? le refus de jouer. Ce samedi, elle a essayé de jouer parce qu'il fallait gagner pour être qualifiée. Ce faisant, elle a dévoilé dévoilant ainsi ses fragilités, notamment en défense. Résultat : 5-2, soit la  plus large défaite jamais essuyée en Coupe du Monde par la Tunisie. On n’a pas eu droit à l’une de ces défaites « honorables » auxquelles on s’était habitués depuis l’Argentine, mais à une défaite humiliante où les joueurs belges nous ont fait boire le calice jusqu’à la lie avec peut-être au terme de la compétition, le bonnet d'âne de l'équipe la plus faible de la compétition.

A part les deux gardiens, personne n'a joué sur sa valeur y compris Khazri qui avait lui des excuses: il relevait d'une blessure et manquait de compétition. En dernière analyse, les Belges étaient trop forts pour nous. On avait d’un côté des joueurs qui erraient comme une âme en peine, et de l’autre, des footballeurs très à l'aise qui donnaient l’impression de s’entrainer au point d’écœurer leurs adversaires.

Cette sélection belge qui nous rappelle la génération  des Van Himst et Enzo Sciffo des années 60 et 70 ira loin, très loin même dans ce Mondial.