News - 01.02.2018

Affaire de la BFT : Salim Ben Hamidane perd son procès contre Jeune Afrique et Samy Ghorbal

Affaire de la BFT : Salim Ben Hamidane perd son procès contre Jeune Afrique et Samy Ghrobal

L’ancien ministre CPR des Domaines de l’Etat dans le gouvernement de la Troïka, Salim Ben Hmidane a été débouté de ses demandes dans l’affaire qu’il avait intentée devant la justice française contre Jeune Afrique. Rendant son verdict le 24 janvier dernier, le Tribunal de Grande instance de Paris l’a également condamné à verser à la société éditrice SIFIJA et à Marwane Ben Yahmed la somme de 2500 € et aux dépens.

Ben Hamidane s’estimait faire l’objet de propos diffamatoires dans un encadré intitulé «Les principaux protagonistes de l'affaire : Slim Ben Hamidane L'intrigant », signé par Samy Ghorbal et paru dans un dossier consacré  relatif aux «principaux protagonistes de l'affaire » apparaissant en bas des pages 48 et 49, intégré à l'article intitulé " La banque et les 40 voleurs" figurant pages 45 à 49, consacrées au dossier de la Banque Franco-Tunisienne (BFT). »

"Tel est pris qui croyait prendre, commente Samy Ghorbal dans un statut posté sur sa page FB ». M. Ben Hamidane, écrit-il, contestait le fait que je l'aie qualifié de personnage "controversé". Surtout, il contestait avoir été informé de la signature, par l'un de ses subordonnés, Hamed Nagaaoui, d'un protocole de règlement à l'amiable avec la société ABCI, spoliée de ses droits sur la BFT par le régime de Ben Ali, au début des années 1990. 
Ce protocole, daté du 31 août 2012, est au cœur de la procédure judiciaire qui le vise en Tunisie. Le tribunal de Paris a reconnu que je disposais d'une base factuelle suffisante, et le caractère sérieux de mon enquête publiée dans JA. Un "petit" rebond de plus dans cet interminable feuilleton de la BFT, véritable scandale d'Etat qui a valu à la Tunisie d'être condamnée par le tribunal arbitral du CIRDI, il y a quelques mois. Il faudra un jour s'interroger sur les responsabilités des uns et des autres.
Amis journalistes, à vous de jouer, ce n'est plus mon affaire."