News - 25.01.2018

Le ministre portugais de l’Environnement, ce lundi à Tunis, accompagné de 12 chefs d’entreprise

Le ministre portugais de l’Environnement, ce lundi à Tunis, accompagné de 12 chefs d’entreprise

Après la Finlande, c’est au tour du Portugal de dépêcher lundi prochain à Tunis une importante délégation officielle et de chefs d’entreprise, conduite par le Ministre de l’Environnement, João Pedro Matos Fernandes. Cette mission vient en réponse à celle accomplie l’année dernière à Lisbonne par le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakhar, en vue de promouvoir la coopération bilatérale et encourager des partenariats utiles entre des opérateurs du secteur public dans les deux pays.

C’est ainsi que sera signé à cette occasion un accord cadre établissant un plan d’action techniques et scientifiques pour les deux années 2018-2019. Parmi les actions proposées figure notamment un programme éducation environnementale dans les écoles primaires.

Aussi, une délégation composée de 12 dirigeants d’importantes compagnies portugaises participera à un forum d’affaires et de partenariat qui sera organisé par l’UTICA en collaboration avec la Chambre de commerce et d’Industrie tuniso-portugaise, présidée par Hichem Elloumi. Les principales activités concernées sont les systèmes d’assainissement pour de petits villages de 1000 à 5000 habitants, le traitement des déchets (gestion électronique), et le renforcement des capacités au niveau technique et institutionnel.
Le ministre portugais de l’Environnement João Pedro Matos Fernandes met en exergue dans une brochure éditée à cette occasion « le chemin exceptionnel pour l’avenir, de l’eau à la décarbonisation de l’économie » parcouru par son pays durant ces 25 dernières années. « L’expérience que nous avons accumulée, au Portugal, dans ces domaines, écrit-il, peut être utile à la Tunisie et, le fait que nos pays partagent un climat méditerrané, de plus en plus imprévisible à cause des changements climatiques, renforce l’opportunité d’un travail conjoint entre les deux pays. » Et de conclure : «Notre aspiration et notre forte envie sont de de pouvoir croiser notre future avec celui de la Tunisie, dans ces secteurs, comme dans d'autres ».