Success Story - 12.01.2018

Wassim Marrakchi : Un Tunisien à Harvard (Vidéo)

Wassim Marrakchi: Un tunisien à Harvard

Pas moins de 70 Prix Nobel, et 8 présidents des Etats-Unis ont fréquenté ses amphis. L’université de Harvard accueille depuis plus de 300 ans l'élite intellectuelle américaine et internationale dans ses 10 facultés, qui vont de la médecine à l'art en passant par le droit et les affaires. A 20 ans, Wassim Marrakchi, bachelier du Lycée Pilote de l’Ariana, est l’un des heureux admis de cette prestigieuse université de Boston.  

Etudiant en première année, en Bachelor of Arts and Sciences, cursus général initial de 4 ans, Wassim Marrakchi, pense s’orienter par la suite vers les sciences de l’informatique et explorer davantage les sciences mathématiques. 

Originaire de Tunis, ce jeune prodige, souriant et discret, ne manque pas de bravoure et d’ambition dans sa quête du savoir. Retour sur un parcours exceptionnel.

Parcours 

Très actif depuis le lycée dans la société civile et dans la vie associative, Wassim a été un des organisateurs de TEDx pilote Ariana et faisait partie du comité organisateur de TIMUN (Tunisian International Model United Nations) qui est une simulation des Nations Unis, et alumni du Youth Exchange and Study Program (YES), programme d’échange aux Etats Unis d’Amériques.
A son retour à Tunis, après une fructueuse année d’échange académique aux Etats Unis pleine de promesses et de rêve américain, Wassim n'aura qu'un objectif : être admis à l'une des prestigieuses universités américaines. Membre du “competitive College Club” à Amideast, Wassim a été orienté et conseillé, sur le processus de candidature et sur ce qu’il fallait faire afin de mettre en valeur son dossier. A sa dernière année au lycée, il s’est consacré principalement à la préparation de son bac et de ses dossiers de candidature.
Une fois le bac en poche, avec mention Très Bien, et deux tests d’envergures réussis, SAT et TOEFL, le bachelier a enchaîné les postulations pour les universités américaines, pour enfin couronner ses années lycée par une admission à Harvard, le saint des saints, qui a vu défiler des célébrités de la politique et de l'économie, à l’instar de Theodore Roosevelt, John F. Kennedy, Bill Gates, Barack Obama, Mark Zuckerberg, …

Expérience à Harvard

“C’est une très belle expérience! J’adore vraiment être à Harvard, surtout pour la flexibilité que ça offre.” N’ayant pas encore de spécialité, Wassim pense que les quatre années à venir seront très riches sur les plans humain, personnel et professionnel. Et pour cause ! La promotion 2021 dont il fait partie, compte 1 702 étudiants venants de 86 pays. Filles, garçons, Arabes, Africains, Asiatiques, Américains, Européens... 1 702 histoires, 1 702 pensées à découvrir.
La langue cependant, demeure un challenge pour le jeune tunisien qui perfectionne son anglais de plus en plus tous les jours. Etre loin de sa famille, et de ses amis, n’est pas chose facile, non plus, mais “on finit par se créer une vie avec son propre cercle d’amis et on s’y habitue”, nous confie Wassim. 

Futurs projets

“Je n’ai pas vraiment de projet fixe. J’explore encore, mais je sais que je ne vais pas passer toute ma vie là-bas. J’essaye d’apprendre au maximum surtout et j’espère trouver ma voie dans quatre ou six ans, peut-être. D’ici là, j’espère avoir une valeur ajoutée dans ce que j’entreprendrai", ajoute-t-il.

Messages aux jeunes Tunisiens

“Etre à Harvard, peut paraître un rêve insensé. Il ne l'est pas. Il faut juste y croire et commencer à s'y préparer très tôt. J’ai commencé à y penser lorsque j’étais en 1ère année lycée, et j’y suis arrivé.”

Pour les universités américaines, l’excellence académique doit être alliée à une conscience sociétale et environnementale. Etre actif dans sa communauté et générer un impact positif est un atout de grande importance. Il faut être ouvert sur le monde et sur ce qu’il a à présenter.   
Wassim a appelé les jeunes Tunisiens à s’ouvrir et à s’intéresser davantage à ce genre d’opportunités : “les Etats Unis ne sont pas si loin, et ils ont beaucoup à offrir”.   

Yesmine Mekni