News - 28.11.2017

Leaders 79 Décembre 2017: l'hommage à deux illustres tunisiens, Ben Abdallah et et Alaïa

Leaders 79 Décembre 2017

Dans son numéro de décembre, Leaders reproduit en couverture, une miniature de Jellal Ben Aballah , miniaturiste, figure emblématique de Sidi Bou Saïd et l’un des fondateurs de l’Ecole de Tunis, associant dans le même hommage,  l'immense styliste Azzedine Alaya, habilleur des stars, deux voisins disparus à quelques jours d’intervalle.

Le grand journaliste français, Jean Daniel qui a bien connu les deux hommes en parle avec beaucoup d'émotion : « J’ai écrit qu’avec la Tunisie, mais aussi avec ce petit village de Sidi Bou Saïd dont vous étiez,  Jellal et Azzeddine,tous les amoureux, j’avais noué des liens qui ressemblaient à des racines.  Eh bien, me voilà déraciné ».

Coïncidence : un autre voisin et Tunisien illustre les a rejoints, quelques jours après, Ismaïl Khelil, grand commis de l'Etat, diplomate hors pair. Deux de ses anciens collègues, Mohamed Ghannouchi, ancien premier ministre et Tahar Sioud, ancien ministre ont choisi Leaders pour  lui rendre un hommage appuyé  et nous livrer leurs témoignages émouvants sur l'homme, l'ami, le collègue.

Dans le même numéro,Leaders revient sur un drame d'un autre âge, la traite des êtres humains en Libye qui  prend en otage des centaines de milliers de ressortissants de pays sub-sahariens rêvant d’émigrer en Europe. Dépouillés de leurs pécules, ils sont soit acheminés vers les marchés aux esclaves, soit asservis dans les fermes, soit - pour les plus riches - embarqués sur des felouques de la mort vers un destin beaucoup plus sanctionné par la noyade que réussi par l’arrivée sur l’autre rive. Pour se donner bonne conscience, des pays occidentaux ont aménagé des « centres d’accueil » où des dizaines de milliers d’émigrants sont parqués en attendant leur rapatriement chez eux».

Les émigrants venus du Sahara ne sont pas les seules victimes en danger  :  «Les Libyens eux-mêmes subissent de plein fouet l’érosion de leur pouvoir d’achat et pour de larges franges, le manque de produits alimentaires. En plus de la dégradation de la situation sanitaire et la propagation des endémies. L’aide humanitaire et sanitaire s’impose désormais en grande urgence. Quelle contradiction : un pays pétrolier qui produit pas moins de 1.6 million de barils par jour et qui était jadis l’un des grands donateurs de l’aide publique à des dizaines de pays d’Afrique et d’autres continents se trouve aujourd’hui dans l’obligation de nécessiter l’aide alimentaire de l’ONU».

Sommaire

Opinion

La décentralisation : un tournant historique risqué
   Par Riadh Zghal

En couverture

Esclavagisme, famine et endémies en Libye : Un drame humanitaire à nos portes

Jean Daniel : La valse des adieux — Jellal Ben Abdallah et Azzeddine Alaïa

Nation

Lettre d’amour à la Tunisie : Comment peut-on être Tunisien et Canadien à la fois

Associations : Cette planète opaque

Manquements, dérapages et lenteur des procédures

Dossier : Manger… la peur au ventre : Sommes-nous en danger alimentaire ?

Elyès Jouini : Eloges et messages au Quartet

Chronique

Le poison de la corruption
   Par Habib Touhami

Société

Quand Mohamed Yacoub faisait parler les mosaïques de Tunisie

Ismaïl Shah et la naissance de l’Etat chiite en Iran

   Par Mohamed-El Aziz Ben Achour

Avec la disparition de  Si Ismaïl Khelil,  mon chagrin est immense

   Par Taher Sioud

Adieu Si  Ismail et un grand merci pour les éminents  services rendus à notre chère Tunisie

   Par Mohammed Ghannouchi

Aouatef Elloumi El Ghoul : La capitaine d’industrie avisée et le grand cœur

Billet

La presse tunisienne est-elle prête pour le virage numérique ?
   Par Hédi Béhi