News - 07.11.2017

Participation de la Tunisie à la Conférence Internationale des Etats Parties à la Convention des Nations Unies

Secrétaire générale de l’Association Safsaf pour le Développement Durable

La Septième Session de la Conférence Internationale des Etats Parties à la Convention des Nations Unies se tient du 6 au 10 Novembre, une biennale qui propose des standards spécifiques en matière de Lutte Contre la Corruption « CNUCC » et des mécanismes d’évaluations croisés des Etats Parties. A l’instar de 183 pays signataires, la Tunisie a ratifié la convention des nations unis contre la corruption en 2008 et s’est engagée à améliorer sa gouvernance en suivant une méthodologie afin d’atteindre les objectifs de bonne gouvernance.

Par ailleurs, le caractère non contraignant de la « CNUCC », sans attribution de scoring ou de rating encourage les pays en développement à signer et à ratifier la convention. De ce fait, le tirage au sort a fait que la Tunisie soit réévaluée en 2020 et à son tour nos experts nationaux feront l’évaluation du Soudan. De même, la Tunisie aura la charge d’évaluer conjointement avec l’Autriche, le Soudan.
La délégation Tunisienne participant à la biennale 2017, est assez importante, elle est constituée de l’Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption « INLUCC », de la Présidence du Gouvernement, le Président de la commission parlementaire de la " Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics », des ministère de l’environnement et des collectivités locales, ministère du domaine de l'Etat et des affaires foncières.

Cependant, pour cette session, la délégation tunisienne s’enrichit de la participation l’Alliance Civile de Lutte contre la Corruption, et ce grâce à l’INLUCC, notamment nos Amis de "I Watch" représenté par Achref Aouadi , de "Femme et Leadership" représentée par Wafa Sfar et du secrétariat général de l’Association Safsaf Pour le Développement Durable. Cette présence permettra de jeter les bases d’un travail de plaidoyer et d’advocacy qui seront menés pour les trois prochaines années afin de permettre à la Tunisie d'avancer sur les chapitre 2 "Les mesures préventives" et notamment le chapitre 5 "Le recouvrement d'avoir et la restitution des biens mal acquis" de ladite convention.

Dr Khaoula Ben Mansour
Enseignante Chercheure ISG Gabès