News - 21.09.2017

Le Centre Carthage pour la Paix célèbre la Journée Internationale de la Paix de l’ONU

Le Centre Carthage pour la Paix célèbre la Journée Internationale de la Paix de l’ONU

Dans un communiqué signé par son président, l’ambassadeur Mondher Rezgui, le Centre Carthage pour la Paix déclare se à la communauté internationale pour célébrer, le 21 septembre, la Journée Internationale de la Paix dont l’observation avait été décidée par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution numéro 55/82 du 7 septembre 2001.

« Il s’agit certes, souligne le communiqué, d’une célébration internationale annuelle qui est placée cette année sous le thème « Ensemble pour la Paix : Respect, Dignité et Sécurité pour tous ».  Cependant, c’est aussi un rappel annuel à la réflexion continue et à l’action au quotidien pour que le vœu de paix internationale devienne progressivement une réalité de l’humanité toute-entière.

C’est bien dans cette voie que le Centre Carthage pour la Paix s’engage pour contribuer modestement à cette œuvre si noble et si humaine dont l’accomplissement demeure tributaire de la détermination de tous, à tous les niveaux et dans tous les secteurs, à agir pour le bien de l’être humain abstraction faite de toutes les différences qui nourrissent la richesse de l’humanité.

Convaincu que la promotion de la paix ne doit pas connaitre de frontières, le Centre Carthage pour la Paix s’engage à apporter sa contribution dans cette perspective autant dans le cadre national que dans l’espace régional tout en gardant l’aspiration d’élargir ultérieurement ses ondes d’action à l’échelle internationale.
 
Cette journée conçue par ses promoteurs comme «une journée mondiale de cessez-le feu et de non-violence, pendant laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités», constitue également pour le Centre Carthage pour la Paix une grande opportunité pour observer, analyser et réfléchir à l’état de la paix dans le monde et mesurer objectivement l’importance et la complexité de la mission de répandre la Paix à l’ensemble de la planète.
Le bilan n’est certes pas encourageant, cependant, loin de vouloir le dresser en cette circonstance il demeure indéniable que le nombre de conflits armés, de crises, de tensions ne cesse d’augmenter ; que les régions déstabilisées et les zones affectées dans le monde ne cessent de s’élargir ;  que le bilan des victimes directes ou  indirectes ne cesse de  s’alourdir et que les dégâts au niveau des infrastructures ne cessent de s’aggraver avec toutes les conséquences humanitaires catastrophiques.  Ces conséquences se sont avérées, dans leurs ondes de choc et dans leur complexité, bien au-delà des prévisions stratégiques de l’intelligence humaine qui s’est, à tort, crue par moment au summum de son art. En définitive aucune région, aucun pays, aucun espace, aucune communauté et aucun peuple n’est totalement épargné.
 
Par ailleurs cet état des lieux peu rassurant se trouve confronté à une hausse inquiétante de phénomènes d’aggravation sinon de perpétuation de cette situation de crise tels le terrorisme, le crime organisé inter-frontalier, le trafic illicite dans toutes ses manifestations et toute forme de renonciation à l’Etat de droit. Ainsi l’humanité se trouve confrontée à un risque réel de dérive vers l’émergence d’un monde de non-droit, de chaos, de violence, d’instabilité perpétuelle et d’absence totale d’humanisme.
 
C’est là l’un des plus grands défis auxquels l’humanité fait face aujourd’hui d’où :
  • L’obligation de reconnaître les efforts consentis dans cette perspective par les Etats, l’ONU et ses organes, les organisations régionales gouvernementales et non gouvernementales, la société civile et les individus pour la promotion de la paix dans l’ensemble du globe,
  • L’appel pressant à la vigilance de tous quant aux risques et menaces qui pèsent de plus en plus sur la paix dans le monde et à un engagement plus actif au profit d’un traitement de fond qui cible les sources et les origines du mal, qui soit holistique et qui privilégie le long terme dans une vision multidimensionnelle.
  • La nécessité de recourir à la diffusion tous azimuts de la culture de la paix par la voix de l’éducation dans son sens le plus large empruntant le canal de la famille, cellule de base de la société, le canal de l’école, cadre déterminant dans la construction des nouvelles générations à tous les niveaux, le canal des clubs, associations et autres formats de cadres complémentaires favorisant le développement collectif de la personne humaine.
C’est bien sur cette voie mais aussi sur d’autres également pacifiques que le Centre Carthage pour la Paix s’engage résolument à développer son action à partir de la Tunisie, creuset des civilisations, en phase de démocratisation profonde et acteur inlassable au service de la paix internationale. C’est une action qui s’adresse à l’ensemble de la sous-région avec une attention particulière à la crise libyenne dont les effets conditionnent l’état de la paix dans la zone entière. »
 
Amb. Mondher Rezgui
Président du Centre Carthage pour la Paix