News - 10.03.2017

"Sheikha Mozah n’a nullement l'intention d'acheter le palais de Sidi Dhrif", selon l'ambassadeur du Qatar à Tunis

"Sheikha Mozah n’a nullement l'intention d'acheter le palais de Sidi Dhrif", selon l'ambassadeur du Qatar à Tunis
La question avait été déjà évoquée en marge de la première visite à Tunis de l’ancien Emir du Qatar, cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, le 14 janvier 2012, sur invitation de l’ancien président provisoire Moncef Marzouki. Elle a dû être abandonnée. Mais depuis l'annonce de la prochaine visite de Sheikha Moza en Tunisie, des rumeurs persistantes prêtent à Sheikh Moza l'intention d'acquérir le palais de Sidi Dhrif, au point d'amener l'ambassadeur du Qatar à Tunis, Saad Bin Nasser Hmidi à démentir la nouvelle : "L'Etat du Qatar n’a nullement l’intention d’acquérir le palais de Ben Ali (Sidi Dhrif), et la visite la semaine prochaine à Tunis de Sheikha Mozah n’a aucun lien avec cette question", nous a-t-il confié. «En fait, a-t-il ajouté dans une interview à Leaders Arabyia qui paraîtra dans son édition du 15 de ce mois, la visite intervient sur invitation officielle du chef du gouvernement. Elle doit lui permettre de prendre connaissance des projets parrainés par la section tunisienne de Silatech qui relève de la Fondation du Qatar qu’elle dirige. Ce sera l’occasion de signer avec le gouvernement tunisien une série de nouvelles conventions en faveur de programmes de développement.
 
Silatech est une initiative lancée par Sheikha Mozah pour l’emploi des jeunes dans les pays arabe. Avec la contribution de 150 donateurs partenaires de divers pays, elle a mobilisé à fin décembre 2016 pas moins de 237 millions de dollars et financé la création de près de 300 000 emplois. Emira Yahyaoui, fondatrice d’Al Bawsala, vient d’être cooptée membre du directoire de Silatech.
Lors de sa visite au Qatar en décembre 2015, l’ancien chef du gouvernement Habib Essid avait été reçu par Sheikha Mozah au siège de sa Fondation et initié un nouveau programme de coopération financé par Silatech en faveur des jeunes tunisiens, notamment pour ce qui est des microcrédits.