Moncef Marzouki ou le populisme de bas étage

«S’il faut choisir entre l’Etat et le peuple, choisis d’être au côté du peuple car c’est lui qui possède l’Etat et non le contraire». C’est en substance la réflexion que l’affaire de Jemna inspire à l’ancien président de la république, Moncef Marzouki. Le peuple a toujours raison, même quand il commet un acte avéré de rapine ou squatte des terres qui appartiennent non seulement à l'Etat comme il veut le faire croire, mais à la communauté nationale dont il est l'émanation depuis la révolution. Car on peut tout reprocher à l'Etat tunisien actuel, sauf d'être l'Etat oppresseur que Marzouki a combattu.Dailleurs, il est bien placé pour le savoir pour avoir été chef d'Etat pendant près de trois ans.

A-t-il pensé un moment aux dégâts que peut entraîner cette prise de position, aux vocations qu'il peut susciter.Tolérer de tels agissements, c'est ouvrir la voie à toutes les dérives au moment où la Tunisie est fragilisée par une crise multiforme. Pourquoi MMM tient-il à chaque fois où il se rappelle à notre bon souvenir à  semer les graines de la discorde tout en se couvrant des oripeaux de ce ce qu'il croit être de l'égalitarisme alors qu'il s'agit d'un populisme de bas étage.