News - 02.05.2016

La dette : cette épée de Damoclès

La dette : cette épée de Damoclès
  • le montant de la dette publique tunisienne s'élèvait fin mars à 50,3 milliards de dinars tunisiens (22,6 milliards d’euros), avec près de 25 milliards de dinars hérités de l'ère Ben Ali. En 5 ans le montant de la dette a donc doublé.
  • Les principales créances sur la Tunisie sont détenues par le FMI, la Banque européenne d’investissement et la France, mais aussi la Banque mondiale, l’Allemagne ou encore le Japon.
  • le service de la dette représente la première dépense du budget de l’État. En y consacrant 5,13 milliards de dinars tunisiens (plus de 2,3 milliards d’euros) en 2016.
  • l’État tunisien alloue au service de la dette plus d’argent que pour les huit budgets suivants cumulés: santé, affaires sociales, emploi et formation professionnelle, développement et coopération internationale, transports, culture, affaires étrangères, tourisme.

Alors faut-il ou non « diaboliser la dette » ?

Ezzeddine Ben Hamida