News - 20.03.2015

Fête de l’Indépendance : Une célébration exceptionnelle à Carthage (Album Photos)

Fête de l’Indépendance : Une célébration exceptionnelle à Carthage

Mesures de sécurité renforcées, réception annulée, nombre des invités revu à la baisse et protocole mieux réussi : la célébration, ce 20 mars, du 59ème anniversaire de l’indépendance a été exceptionnelle à plus d’un titre. De quoi effacer le mauvais souvenir laissé par le chahut qui avait émaillé la première grande cérémonie organisée au palais de Carthage, le 14 janvier 2015 à l’occasion de la fête de la Révolution, juste après l’élection de Béji Caïd Essebsi. Les services de la Présidence en ont tiré enseignements et rectifié le tir, même si des représentants de la Magistrature ont trouvé à redire quant aux sièges qui leurs étaient réservés, revendiquant d’être placé au même rang que celui des membres du gouvernement. 

Mais, pour les invités, l’attention était portée surtout sur les stars. Cette fois-ci, l’ancien président de la République, Moncef Marzouki n’a pas fait faux bond et a répondu à l’invitation de son successeur et vainqueur. Pour la première fois depuis la passation des pouvoirs, le 31 décembre dernier, il a foulé de nouveau le palais de Carthage, non sans émotion à peine cachée. Selon l’ordre protocolaire, il était placé au premier rang, entre Fouad Mebazaa et Mustapha Ben Jaafar, non loin cependant à sa gauche d’Ali Laarayedh et Mehdi Jomaa et, à sa droite, d’Abdelfettah Mourou et Rached Ghannouchi. Derrière Marzouki, avaient se trouvaient Ahmed Néjib Chebbi et Ahmed Brahim.

Fidèles aux cérémonies officielles, de grandes figures nationales étaient présentes : Ahmed Ben Salah, Mansour Moalla, Mustapha Filali, Chedly Klibi, taher Belkhouja et autres Driss Guiga. La famille Bourguiba été représentée par Moez et Hajer Bourguiba.

Avant de prononcer son discours, le président Béji Caïd Essebsi avait assisté à un défilé des forces armées et sécuritaires, passé en revue des détachements des divers corps qui lui ont rendu les honneurs, restituant ainsi le cérémonial protocolaire en usage sou Bourguiba.

 

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