La demande de mise en liberté de Ben Gharbia et Hrissi rejetée

La demande de mise en liberté de Moez Ben Gharbia et Wassim Hrissi formulée par leur avocat a été rejetée ce lundi. Arrêtés samedi dernier, ils passeront en jugement le 25 mars devant le tribunal de première instance de Tunis. Cette affaire tient en haleine les Tunisiens, reléguant notamment au second plan le feuilleton de la crise à Nidaa Tounès. Les deux vedettes du paysage audiovisuel sont accusés d'«escroquerie, usage de faux noms et fausses qualités  dans des appels au public ». Une affaire qui passionne les Tunisiens, d’autant plus que l’avocat des prévenus, Fathi El Mouldi,lui-même vedette du PAT a révélé que Ben Gharbia et Hssimi enquêtaient sur une grave affaire de corruption. Il n’en fallait pas plus pour que la presse s’empare de l’affaire et depuis, il ne se passe pas un jour sans qu'on nous annonce de nouveaux scoops puisés bien sûr «à bonne source». Quant aux partis, ils ont vite fait de politiser l'affaire, en critiquant l'arrestation «des deux journalistes» et en suggérant que la présidence était derrière leur arrestation, d'autant plus que Hrissi (migalo) avait fait de du président de la République sa cible préférée ces derniers mois. Pourtant Me El Mouldi avait  assuré dès le début de l'affaire que la présidence de la République n'avait rien à voir avec l'inculpation de ses clients.