News - 08.01.2010

Philippe Séguin : le curiste, l'Ami, qui manquera à tous à l'Hôtel The Residence, en Tunisie

Vive émotion à l’hôtel The Résidence (Gammarth), l’hôtel préféré de Philippe Séguin où il aimait à venir s’adonner à ses cures de thalassothérapie. Quatre à cinq fois par an, il s’arrachait à Paris pour venir se ressourcer en bord de mer, dans la proche banlieue de Tunis. Ici, le personnel de l’hôtel avait toujours affaire à un  hôte très affable, simple, et peu exigeant. Sa seule demande, c’était d’être logé, si possible, dans la chambre 317, la plus calme et de n’avoir que des roses blanches. Calme, pureté et sérénité : c’était le vrai Philippe Séguin que pleurent aujourd’hui les équipes du "Residence."

Son dernier séjour remonte au mois de novembre dernier (du 11 au 15) et l’hôtel vient juste de lui envoyer pour les fêtes de fin d’année, un petit cadeau souvenir : une photo de l’hôtel dans un cadre. « Nous l’avons posté dimanche par Rapide Poste, confie à Leaders l’un des personnels. Je prie le bon Dieu qu’il l’ait bien reçu avant sa mort. Il nous était très cher, très attachant. »

Il se sentait chez lui

« Il arrivait fatigué, harassé, et avait toujours hâte de se reposer, poursuit-il. Ses journées, il les partageait entre ses cures et la lecture. Parfois, il se rend au centre-ville de Tunis, retrouver ses marques, humer le bon vieux temps. Mais, aussi, il lui arrivait souvent d’avoir des entretiens et on le voyait en revenir toujours bien enchanté. Pas d’exigences particulières : des repas allégés avec des produits frais et des menus light. Dans le centre de thalasso, il connaissait tous les kinés, et n’avait pas de préférence particulière. Il les aimait tous et se confiait aux mains de celui qui était disponible. D’ailleurs il avait toujours un mot gentil pour tout un chacun dans l’hôtel. »

Attristés par sa disparition qui arrache à leur affection l’un des leurs, les équipes du Résidence n’arrivent pas à reconnaître  le« fort de caractère » décrit par les médias français. « Ici, il se sentait tellement chez lui, il était tellement à l’aise et détendu, il avait toujours été d’une grande gentillesse et discrétion. Il nous manquera terriblement ».