News - 21.08.2014

Les arguments de Mustapha Kamel Nabli pour sa candidature aux présidentielles

L’intention se précise. Mustapha Kamel Nabli est en phase d’évaluation approfondie quant à ses réelles chances de remporter les prochaines élections présidentielles. Si elles se confirment d’ici le 8 septembre, date d’ouverture des délais impartis, il se déclarera officiellement candidat. C’est ce qu’il a annoncé jeudi sur Mosaïque Fm. Bénficiera-t-il du soutien d'au moins un grand parti tel que Nida Tounès? Obtiendra-t-il le financement nécessaire, sachant qu'une campagne présidentielle est coûteuse, certains candidats seraient prêts à consentir des sommes importantes qui se chiffrent en millions de dinars? Et, sans une machine électorale à gagner, parviendra-t-il à battre ses compétiteurs? Sans optimisme exagéré, Nabli est confiant, mais veut s'assurer davantage de ses chances.
 
Interrogé sur les principales qualités qui le distinguent par rapport aux autres prétendants, il en a cité trois. D’abord sa longue expérience à l’international et plus précisément dans les domaines économique et financier. Ensuite, ses relations de par le monde qui profiteront au pays. Et, enfin, son indépendance par rapport aux partis. En plus de son ancrage profond dans les questions de développement régional et de planification ainis que sa connaissance de la Tunisie et de ses problèmes.
 
Un auditeur lui demande dans un post sur internet s’il n'est pas mieux placé pour diriger le prochain gouvernement que de postuler à la présidence de la République. « Je ne suis pas en train de choisir un poste qui me sied le plus, lui répond-il. L’interdépendance des questions économiques avec celles politiques et sécuritaires est de plus en plus forte et devient impérative au niveau de la présidence de la République. Quant à la présidence du gouvernement, on n’y postule pas par le scrutin général. La désignation intervient à l’issue des législatives dans le cadre des alliances et coalitions et je ne suis pas dans ce cas de figure».
 
L’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie et ancien directeur à la Banque mondiale met ainsi le pied à l’étrier. Malgré les précautions d’usage qu’il prend, Mustapha Kamel Nabli est de plus en plus déterminé à briguer Carthage. La collecte des parrainages en sa faveur a commencé dans les 33 circonscriptions électorales en Tunisie et à l’étranger, offrant un premier test du soutien qui lui sera réservé. De nombreuses personnalités de divers bords prennent attache avec lui et de jeunes volontaires demandent à se joindre au staff qu’il constituera. 
 
Avec sa discrétion habituelle, il étudie toutes les options et vérifie surtout qu’il sera en mesure de mobiliser toutes les ressources indispensables. Réponse, dès le 8 septembre prochain.