News - 03.02.2014

Le ministre indien des Affaires étrangères: «Democraty Mubarak, Tunisia!»

La visite qu’effectue depuis dimanche à Tunis le ministre indien des Affaires étrangères, Salman Khurchid est une première depuis 1964, dans les annales des relations bilatérales. Curieuse coïncidence, le ministre indien qui s’était rendu alors en Tunisie n’était autre que son grand père, Zakir Hussain, qui sera plus tard président de l’Inde. Ce n’est donc pas sans émotion qu’il se rend déjà à Tunis, l’avancement de la transition démocratique en plus. Cet avocat, doublé d’un écrivain célèbre, figure parmi les dirigeants du parti du Congrès national indien. Invité sous le gouvernement Hamadi Jebali en 2012, puis celui d’Ali Laarayedh en 2013, il n’a pu finalement répondre à ces invitations que ces jours-ci. «Je viens un peu comme le croissant du mois saint, tant attendu pendant les dures journées du jeune, et qui arrive juste la veille de l’Aïd, dira-t-il. Permettez-moi alors de vous souhaiter a Democraty Mubarak !»

«Pour une vieille démocratie de plus de 60 ans et 50 élections comme la nôtre, ajoutera-t-il, la Tunisie incarne la jeunesse d’une démocratie qui s’annonce prometteuse. Nous avons l’habitude de dire que lorsque le monde se couche, l’Inde se réveille, désormais, nous dirons que nos deux pays se réveillent ensemble pour un nouveau monde, encore meilleur». 
 
Entamant une série d’entretiens à Tunis, le ministre indien des Affaires étrangères a rencontré dimanche après-midi Rached Ghannouchi, chef d’Ennahda et Béji Caïd Essebsi. Le soir, lors d’un dîner offert en son honneur par l’Ambassadrice d’Inde à Tunis, Nagma Mallick, il était ravi de rencontrer Hamadi Jebali, Ali Laarayedh et Aziz Krichen, et de s’entretenir avec Hamma Hammami ainsi que Imad Daïmi, notamment. Lundi, il tiendra une séance de travail avec son homologue tunisien, Mongi Hamdi et sera reçu par le chef du Gouvernement, Mehdi Jomaa ainsi que par le président de la République, Moncef Marzouki.