News - 03.12.2013

Les 16e JTC: à oublier!

Les organisateurs n'ont aucune excuse, pas même celle de l'inexpérience, puisque les Journées théâtrales de Carthage en sont à leur seizième édition. Reports ou annulations de pièces, sonorisation défectueuse, non-respect des horaires, bousculades à l'entrée et à la sortie, altercations, journalistes malmenés, invités étrangers relégués au poulailler quand ils n'étaient pas carrément éconduits à l'entrée.

Les impairs ont débuté avec la soirée d’ouverture avec le refoulement de Samir Dilou, ministre de la Justice transitoire éconduit bien qu'il était muni d'une invitation. Plus chanceux ,  Ajmi Lourimi, directeur de la communication d'Ennahdha a réussi à entrer mais a provoqué un esclandre parce que la pièce « Tsunami », n'était pas «gentille» à son goût envers son parti.

Lors de la représentation de « Monstranum’s » au théâtre El Hamra, les bousculades étaient si violentes que la façade en verre du théâtre en question s'est carrément écroulée. 22 journalistes sont restés dehors, bien qu’ils avaient leurs badges. Heureusement, le directeur du festival a eu l'idée géniale de supprimer les prix comme l'a fait avant lui, son prédécesseur, Mohamed Driss. Le jury aurait eu toutes les peines du monde à départager les concurrents.Comment dans ces conditions juger les pièces ?

          

Meher Kacem
 

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