Opinions - 31.10.2013

Radhi Meddeb : « Je ne ferai pas partie du prochain gouvernement »

Sans être déçu d’avoir été écarté de la short-list des nominés possibles au poste de chef de Gouvernement «n’étant pas un homme d’Etat pour n’avoir pas exercé auparavant un poste gouvernemental», Radhi Meddeb a affirmé qu’il n’acceptera pas de se joindre au prochain gouvernement. « Je suis un homme d’affaires et je le resterai. J’ai 59 ans, et je considère que je dois laisser la place aux jeunes », a-t-il déclaré au micro de Boubaker Ben Akacha, sur Mosaïque FM. Il n’ pas manqué cependant d’exprimer sa considération pour les autres nominés et de se maintenir en soutien de la transition démocratique.

Meddeb a révélé qu’il avait été sollicité par deux fois pour occuper de hautes fonctions après la révolution. La première fois, en février 2012 pour succéder à Mustapha Kamel Nabli à la tête de la Banque Centrale de Tunisie et qu’il avait demandé un délai suffisant pour y réfléchir, ce qui ne lui avait pas été accordé. Un an après, en février 2013, Hamadi Jebali lui avait proposé de se joindre au gouvernement de compétences nationales qu’il envisageait de constituer et de prendre en charge des départements financiers et économiques. Cette fois-ci, il a accepté, mais l’initiative d’un deuxième gouvernement Jebali, composé de compétences indépendante a été avortée.