Les palais présidentiels coûtent cher à entretenir
L’un des postes de dépenses qui on connu la plus forte baisse concerne les frais d’entretien des résidences présidentielles, y compris la Palais de Carthage, qui ne sont toujours pas pris en charge par le ministère des Domaines de l’Etat et des affaires. Les frais d’entretien des palais présidentiels coûtent cher au budget de l’Etat.
Compte non tenu du Palais de Carthage qui a un statut à part en tant que siège du pouvoir et résidence officielle des présidents de la République, il s’agit des palais de Hammamet, baptisé « Beit El-Kheir, d’Aïn Draham-Béni Mtir, de Mornag et de Korbous, par ailleurs plus villas ou manoirs que palais à proprement parler. S’y ajoute le palais de Bechka, dans l’oliveraie de Menzel Chaker, qui appartient, avec tout le domaine qui l’entoure, à la municipalité de Sfax.
Ces frais sont en forte baisse dans le budget 2013 de la Présidence, à 2,5 millions de dinars, contre 9,3 MD en 2010. Ce dernier chiffre était déjà tombé de moitié en 2011 à 4,4 MD. La tendance baissière s’était confirmée dans le budget 2012 à 3,7 MD.