News - 12.09.2014

Caïd Essebsi évoque l'existence d'un complot contre sa personne et le parti

Devant un parterre de personnalités nationales et dans un palais des congrès qui s’est avéré trop exigu pour contenir les centaines de militants de Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi s’est attaché vendredi après-midi à expliquer les motivations qui l’avaient conduit à se présenter aux élections présidentielles.

Cette réunion, BCE l’avait voulue un test de la capacité de mobilisation de son parti en réponse aux propos triomphalistes de Rached Ghannouchi et un véritable coup d’envoi de la campagne électorale à la fois pour les élections législatives et présidentielles. Il fallait aussi motiver les militants, leur redonner confiance après les remous que le parti comme la plupart des autres formations avait connus à l’occasion de la présentation des listes électorales.

Test réussi. Le leader de Nidaa Tounès a prononcé le discours que les militants voulaient entendre, un discours très offensif qui a enflammé la salle, confirmant ainsi, une fois de plus, ses talents d’orateur. Il a rejeté toute alliance avec Ennahdha, « Si alliance il  y a ce sera avec les forces qui ont les mêmes idées que nous », rassurant ainsi l’aile gauche de son parti, critiqué le timing des élections qui vise selon lui à marginaliser l’institution de la présidence avec cette proposition de président consensuel. Il a aussi évoqué l’existence d’un plan visant à l’assassiner dont il affirme connaître les auteurs. Il est allé plus loin en parlant d'un complot contre sa personne et le parti fomenté par une cinquième colonne « moundassine» dont il n'a pas donné les noms. Il a affirmé tenir ses informations des services de sécurité de la présidence.
 

Tags : B   Nidaa Toun   rached ghannouchi  
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9 Commentaires
Les Commentaires
Salah Ben Abdeslam - 12-09-2014 21:19

BCE a une stature de Chef d'Etat !

el khlifi mokhtar - 13-09-2014 01:51

BCE devance Shabou en affichant une santé étonnante.

james-tk - 13-09-2014 13:44

À son age, BCE a une pêche d'enfer qui dérange certains, particulièrement ceux qui rêvent du palais de Carthage; tous n'ignorent pas à tort ou à raison, qu'ils n'ont feront pas le poids face à lui aux prochaines échéances électorales, et à tous les étages; ce qui les acculent à emprunter d'autres voies moins conventionnelles, hideuses et indignes de la part de personnes qui aspirent à gouverner ce pays, celles des coups bas, de la diffamation, et autres quolibets qui les décrédibilisent et les disqualifient aux yeux des tunisiennes et tunisiens ! Je n'ai pas encore décidé pour qui je vais accorder ma voix, et j'attends avec impatience les programmes de tous les candidats, même les plus "loufoques", et je ne prendrais ma décision qu'après avoir les avoir tous lus, meme si j'ai quelques petites idées sur le sujet !

Dr. Néjib BOURAOUI (Politologue) - 13-09-2014 14:51

Il serait pratiquement difficile à BCE de gagner les Présidentielles sans le soutien d'Ennahdha ! Le grand nombre de candidats nahdhaouis, RCDistes, destouriens et de la gauche "orthodoxe" condamnerait BCE à composer avec Ennahdha, comme seule grande formation ayant un poids politique similaire à celui de Nidaa Tounès ! Il ne faut donc pas vendre la peau de l’ours avant de le tuer... ! Wait and see...!

ridha L - 13-09-2014 22:43

mais plusieurs erreurs dans son discours dont l'arrivée des juifs à Djerba il y a 2500 ans, et que pour cette raison on ne peut pas les renvoyer. avec tous mes respects pour toutes les religions, qui a parlé de renvoyer les juifs, BCE est il devenu l'avocat du diable, et d'où détenait il qu'ils sont là depuis plus que 2500 ans? la deuxième erreur est que les candidats à la présidence en Tunisie sont plus qu'en Chine. depuis quand la chine est devenue un pays démocratique M.BCE?

salah mrabet de marseille - 13-09-2014 22:47

BCE... La mémoire lucide de notre temps .C'est le leader le plus charismatique par qui la Victoire , le bonheur , la prospérité ,la pérennité de notre chère et éternelle Tunisie vont nous arriver . Je vous le dis : L'histoire ne pardonnera jamais à ceux qui nous ont avilis, apporté le malheur au nom d'on ne sait quelle doctrine détestable et nous ont rendus des étrangers hérétiques dans notre propre Pays . Béji notre belle Tunisie t'attend pour éclaircir son horizon , la rassurer et lui remettre enfin son mechmoum de jasmin dans son joli corsage ! Que Dieu vous garde .

bounab - 14-09-2014 08:28

Le pays n'a pas besoin à sa tète d'un roi fainéant.Mais de quelqu'un qui s'adapte avec le nouveau monde.Le nouveau monde ne protège pas les crédules.

Thameur - 14-09-2014 11:58

C'est l'effet Boomerang de la décision de ne pas laisser les membres de l'ANC , et notammnt ceux d'Ennahdha , de voter contre la participation des EZLEM de Ben Ali à l'instar de Zouari aux prochaines élections...Gannouchi a su profité de cette aubaine pour semer la Zizanie au sein des RCD'istes opportunistes qui sont nombreux à jouer , comme à l'accoutumée , double role...!!??

Voilà - 14-09-2014 12:58

Les premières années après les prochaines élections vont être capitales pour la croissance de la démocratie en Tunisie. L'islam politique ne peut survivre qu'avec l'expérience tunisienne. La Turquie fait déjà partie du passé. En plus, elle va être préoccupée par la naissance du nouvel État kurde. Pour la prochaine étape, la Tunisie a besoin de deux leaders exécutifs pas seulement concessionnels pour une grande majorité tunisienne mais en plus personnifiant l'unité nationale. Pour le poste présidentiel cette caractéristique est impérative et doit être dorée par une forte personnalité fidèle à la constitution. Le slogan «la patrie avant la partie» est le mot-clé pour ce poste. La défense de la démocratie, des droits des minorités, des mérites du peuple tunisien, de la paix et la citoyenneté de la femme tunisienne, et l'implémentation d'une culture de vie politique respectueuse entre les adversaires doivent être son devoir journalier. Pour ça il va devoir être en contact régulier avec les chefs des grandes parties et les grandes personnalités de la nation. Pour une cohabitation politique gagnante il va avoir la tâche d'établir une bonne relation professionnelle avec le prochain chef du gouvernement, le chef du parlement et le conseil constitutionnel. Pour réussir sur la scène internationale il doit être capable à bien promouvoir la Tunisie sur la scène des pays démocratiques tout en défendant sa souveraineté et son territoire sans bousculer les non démocrates dans la région.

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