Opinions - 09.02.2012

Tunisie 2012 : la dette publique est-elle souveraine ?

Le retournement, en 2007, du marché immobilier américain et d’autres régions du monde a engendré un cataclysme financier, économique et social, avec son cortège de défauts de paiement, de saisies des biens de particuliers devenus insolvables et souvent jetés à la rue, devenus sans toit par la force de la loi.

Le monde craignait à l’époque que se reproduise le scénario paroxystique de la crise de 1929, celui de la grande dépression économique, celui de la «dette immonde» avec sa cohorte de misères, de malheurs, d’extrémismes et de guerres.

Car, il est admis que, dans ces situations d’horreur, la finance est l’évènement déclencheur, suivi par un déroulé quasi immuable des faits : marasme économique, chômage en hausse et cohésion sociale en berne, émergence du «national populo extrémisme» et, last but not least, retour aux «sales guerres».

Nous savons tous que l’histoire du monde est habitée par l’alternance de grandes périodes d’euphorie, et des moments sombres de la barbarie.

Cinq ans après, les craintes ne se sont pas dissipées, la crise des dettes s’est propagée des particuliers aux banques et enfin aux Etats, avec des atermoiements qui ne trompent personne, les périodes d’éclaircies étant toujours suivies de chocs encore plus violents.

Car aux leçons de l’histoire, s’ajoutent les réalités du moment : la mondialisation et la médiatisation nous font vivre désormais dans un microcosme planétaire, très exposé aux vibrations et contagions systémiques, qui se propagent à la vitesse d’un clic d’Internet.

Ainsi, les «subprimes» se sont propagés, tel un raz-de-marée, aux banques britanniques, puis à toutes les autres, affectant les plus fragiles d’entre elles, les grecques, portugaises, espagnoles, italiennes et en fin de compte la quasi-totalité des établissements financiers, obligeant les Etats à venir à leur secours, par différents mécanismes de sauvegarde, dont le financement direct.

Cela n’a pas suffi et a conduit, au contraire, à la contagion de la dette aux Etats «secouristes», qui se sont retrouvés engagés à des niveaux jamais atteints auparavant, au regard de leurs déficits publics et en proportion du niveau de leur PIB.

La dette a eu, en fin de compte, un parcours classique et donc prévisible, des ménages vers les Etats, en passant par les institutions financières.

Ainsi sont nées les dettes publiques dites «souveraines» au coeur d’un double transfert de fardeau: sur les Etats et sur les générations futures.

Le noeud gordien de la dette publique

Les Etats, chaque fois qu’il existe une crise financière, affirment haut et fort qu’ils n’interviendront pas et finissent par le faire, en renflouant leurs banques, au détriment des équilibres publics.

Ils sont prisonniers d’une réalité : ils sont contraints d’être les payeurs en dernier ressort des excès de leurs citoyens qui se font cigales, en prenant des risques immodérés, et de leurs institutions financières qui dans, les périodes d’euphorie, ont tendance à croire que les arbres vont monter jusqu’au ciel.

Par ailleurs, ils savent parfaitement que leur concours, qu’ils ne peuvent refuser au risque de déclencher une rupture fatale de liquidités - «le credit crunch» - va les conduire à endosser le fardeau de la dette et en même temps celui de la responsabilité de transférer sur les générations futures leurs largesses.

D’autant que depuis peu apparaissent, en réponse à l’allongement de l’espérance de vie, les systèmes de retraite par capitalisation ou répartition, qui creusent davantage le fossé de la dette.

Les montants y afférents sont des dettes, au même titre que les autres, mais leur nature contractuelle les fait échapper à toute inscription dans les comptes micro ou macroéconomiques.

Il s’agit de ce que les financiers appellent un engagement hors bilan, difficile à totaliser en tant que dettes, et pourtant répondant aux mêmes critères, à savoir le transfert aux générations futures de la charge de payer les retraites des actifs d’aujourd’hui.

Jusqu’à un passé récent, les Etats n’avaient pas beaucoup de scrupules pour résorber leurs dettes, ils recouraient à la guerre et le tour était joué. Ils avaient aussi à leur disposition l’arme de l’inflation.

Aujourd’hui, que faire ? Les Etats choisissent une approche intermédiaire, en apportant leur incontournable concours, et en décrétant ensuite des mesures d’austérité, qui réduisent directement la dépense publique ou encore celle des particuliers, en sollicitant un surcroît de recettes fiscales.

Il s’agit en l’occurrence d’un pari sur l’avenir, car ces mesures, si elles participent à plus de rigueur dans la gestion de la dette publique, peuvent avoir un effet récessionniste, et ajouter des difficultés nouvelles à celles existantes : baisse de la consommation des ménages et de l’investissement.

Or en temps de crises, l’investissement et la consommation sont nécessaires, pour faire tourner la machine productive, seule à même de générer les ressources utiles à la résorption de l’endettement.

C’est toute la difficulté de la gestion de la dette publique: il faut la résorber vers des niveaux qui donnent confiance aux partenaires internationaux, les marchés et les agences de notation, lesquels pèsent d’un poids très lourd dans nos économies contemporaines, ouvertes à la mondialisation des échanges de produits et des flux financiers, sans pour autant briser l’élan de la machine productive.

Tunisie 2012 : impulser l’effort de croissance et réduire la dette publique

En Tunisie, l’année 2011 s’est soldée par une croissance quasi nulle, le deuxième semestre ayant effacé la très faible croissance du premier.

Le budget 2012 est construit sur des estimations d’une croissance assez optimiste (4,5%), mais qui reste modeste au regard de ce qui est réalisé par d’autres pays émergents (une croissance à deux chiffres pour la Turquie).

Il est prévu un niveau élevé du service de la dette publique de 4 070 millions de dinars, en augmentation de 13,72%, et qui se situe à 53% de la masse salariale de la fonction publique et à 78% des dépenses de développement, ce qui est considérable.

Le déficit budgétaire est prévu à un niveau de 6% du PIB, ce qui est élevé au regard des performances affichées ces dernières années (autour de 3%), mais pas excessif par comparaison avec la moyenne de ceux des pays de la zone euro qui sont nos principaux partenaires commerciaux (de l’ordre de 6,3%).

Il en est de même du niveau élevé de la dette publique, qui a dépassé dans notre pays les 30 milliards de dinars, soit près de 50% du PIB, pourcentage qui reste cependant inférieur à ceux des principaux pays européens (France 77%, Allemagne 73%, Italie 116%, Espagne 55%, etc.).

Si ces agrégats venaient, cependant, à se déprécier davantage dans le proche avenir, se poserait alors le problème très sérieux de la «soutenabilité» de notre dette et de la capacité de rebond de notre économie. Il ne s’agit pas de craintes infondées quand on sait que le budget 2012 prévoit déjà une augmentation importante du service de la dette de 14%, et une croissance de 4,5% ambitieuse au regard de notre situation sociale et insuffisante pour résorber le nombre des sans-emploi qui culmine à près de 650 000 dont plus de 150 000 sont des détenteurs de diplômes d’études supérieures.

Plus même, cette croissance ne sera pas suffisante pour répondre à la demande émanant des nouveaux arrivants sur le marché du travail (75 000 emplois à créer contre près de 110 000 nouveaux demandeurs), ce qui aggraverait le taux des sans-emploi, le faisant passer de plus de 15% à fin 2011 à près de 20% à fin 2012.

A 20% de taux des sans-emploi, la situation économique et sociale deviendrait préoccupante, d’autant que ce taux est variable selon les régions tunisiennes qui sont à fortes disparités économiques et sociales.

Equation très difficile à résoudre pour le gouvernement dont la politique a pour enjeu principal de résorber les poches de pauvreté, et pour objectif crucial de donner autant d’emplois que possible à ceux qui n’en ont pas, et de leur rendre la dignité qu’ils ne cessent de revendiquer.

Encore une fois se pose la question oppressante: que faire ? Nous sommes trop endettés pour espérer, à court terme, un effort particulier et exclusif, de la communauté internationale.

Les quelques pays pourvoyeurs de fonds à des taux préférentiels brandissent la clause de conditionnalité : aide subordonnée à un business plan sur son utilisation, à une situation sécuritaire normale et à la mise en oeuvre des saines pratiques de la gouvernance.

Les marchés, de leur côté, ont une grande aversion au risque, après ce qu’ils ont enduré de pertes de valeurs conséquemment à la crise financière.
Ils réagissent au quart de tour aux dégradations des notations des dettes publiques, quand ils ne les anticipent pas, et alourdissent leurs factures.

Les organismes internationaux demandent des cures d’amaigrissement, à des pays endettés certes, qu’ils risquent de fragiliser davantage sur le plan social.

Et pourtant, en dehors d’une croissance économique soutenue, pour notre pays, point de salut ! Pour y parvenir, il n’existe pas une démarche miracle, mais le recours à tous les leviers de la croissance.

Néanmoins, cette dernière ne se décrète pas, surtout en cette période post-révolutionnaire, caractérisée par la grande impatience des citoyens, qui ont attendu des années durant, dans le silence de l’asservissement, et qui recourent à tous les moyens, y compris les plus suicidaires, pour manifester leur désarroi.

Pour le moment, et en dépit de l’écoulement d’une année blanche sur le plan économique, tout est encore possible, car nos ratios économiques restent défendables et si le pays trouve en lui l’énergie du ressaisissement, il nous serapermis d’espérer à condition que des signaux forts de dialogue social et de ferme autorité soient envoyés par les autorités au pays et suivis d’effet, et que les gouvernants ne promettent que ce qu’ils peuvent réaliser, et gagner la confiance en donnant des preuves fortes de leur engagement et compétences.

Si certaines décisions symboliques sont nécessaires, au début du parcours, elles devront très vite céder la place à la rationalité économique.

Les défis sont multiples : l’emploi, la croissance et l’investissement doivent être des priorités, sans que la protection de nos équilibres financiers malmenés en 2011 par une augmentation des crédits, la hausse des créances accrochées, et le fléchissement des dépôts soit aggravée.

Certes, la Banque Centrale de Tunisie a atténué drastiquement le choc de cette dégradation par une politique réactive d’injection de liquidités, abaissant de manière significative et à plusieurs reprises à la fois le taux de la réserve obligatoire et son taux d’intérêts directeur.

Cet effort salutaire ne peut se renouveler à l’infini, car il a forcément réduit la capacité d’intervention de notre Institut d’émission. Et pourtant, il nous faudra une croissance supérieure à 4,5%, dans les années à venir, pour réduire et la dette et le chômage.

A 5,5%, nous pouvons absorber la demande additionnelle et au-delà, autour de 7,5 %, nous pourrions commencer à faire reculer le chômage, par la création annuelle de près de 130 000 emplois.

Il s’agit, en l’occurrence, d’un objectif ambitieux, mais pas irréalisable, si le peuple confiant est mobilisé et si les bons choix de l’affectation des fruits de la croissance sont faits.

Tout a été dit et écrit sur ce que nos gouvernants devraient faire, et les conseilleurs sont nombreux, alors que tous les indicateurs nationaux et internationaux sont au rouge et la gestion des hommes explosive.

Mais gouverner c’est prévoir, anticiper et agir, plutôt que réagir et courir après les événements : il faudra donner confiance à la communauté internationale, qui ne nous juge pas seulement sur notre présent, mais surtout sur notre avenir : dans une première étape donner des gages sur notre capacité à restaurer la sécurité, à remettre la machine en marche à pleine capacité, et à prendre les mesures d’urgence pour asseoir le dialogue social par un engagement à procéder à une distribution juste des fruits de la production nationale.

Parallèlement, et comme cela a été fait par le plan Jasmin, au demeurant par trop optimiste et qu’il convient d’actualiser, prévoir pour le quinquennat à venir un business plan rigoureux, qui rassure nos partenaires économiques, quant à notre capacité à créer de la croissance et réduire notre dette.

Tout le reste est une question de technique et d’arbitrage: recourir à l’austérité, en réduisant la consommation par l’augmentation de la fiscalité, diminuer les dépenses de fonctionnement, et investir massivement dans les dépenses de développement.

Augmenter la compétitivité de nos entreprises, en réduisant les charges qui pèsent sur elles, et en instillant un peu de protectionnisme en recourant à la TVA sociale sur certains produits dont la nécessité par temps de crise pourrait se discuter ?

Recourir à l’emprunt, si possible à taux préférentiels, auprès de pays amis, ou organismes internationaux, et pour lancer de grands travaux d’infrastructure et désenclaver les régions déshéritées, par l’emploi d’une main-d’oeuvre massive?

Et mieux encore, les solliciter pour des prises de participation ou des créations de projets dans des secteurs porteurs de notre économie, tout en élargissant le cercle de nos amitiés en visant les pays émergents grands argentiers de notre planète, ce qui diversifiera nos sources de financement et protégera notre indépendance.

Solliciter l’épargne de nos concitoyens, par le lancement d’un grand emprunt national, destiné à investir dans les technologies nouvelles à forte valeur ajoutée et dans l’éducation. Quelle approche choisir ? Toutes, mon Général ! En procédant d’une manière sélective en fonction des situations.

La dette publique est un outil utile au développement de notre pays, à la double condition qu’elle soit utilisée essentiellement dans des investissements générateurs de croissance et que les bénéfices qu’elle en tire perdurent sur la période de son remboursement par les générations futures. Elle n’est cependant pas souveraine, car pas la bienvenue en toute circonstance, surtout quand elle devient excessive ou qu’elle est utilisée à mauvais escient, en l’absence des règles de la bonne gouvernance.

Seul le Peuple est toujours souverain, lui le faiseur et le défaiseur de rois.

M.G.

Tags : Tunisie  
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22 Commentaires
Les Commentaires
Hédia Slim - 09-02-2012 19:12

Un sujet d’actualité, traité avec brio par l’auteur. H Slim

Youssef Belkacemi - 09-02-2012 19:21

C’est un beau titre. Et heureusement le reste suit ! Excellente alerte devant l’endettement excessif et l’absence de conscience que le travail, donc la production et la croissance sont les seuls détenteurs des clefs de nos problèmes. Youssef belkacemi

Hichem Abid - 09-02-2012 19:30

Oui c’est exactce que vous écrivez, mais que faire ? La situation est trop tendue et les citoyens inconscients. Jusqu’à quand allons-nous accepter que des irresponsables mettent le pays à genoux. Hichem Abid

Mohamed Mounir Fezzani - 09-02-2012 19:41

Après une révolution, il y a une période de défoulement et tous les tunisiens veulent devenir des patrons, des ministres, des propriétaires et ils s’endettent pour arriver à leur but. Faut pas leur en vouloir ! Mounir Fezzani

Ali Bettaieb - 09-02-2012 19:49

Merci à l’auteur pour cet éclairage, sur un sujet complexe traité de manière simple et pédagogique. Ali Bettaieb

Yasmine Bentobal - 09-02-2012 20:00

Relisez les précédents écrits de Si Mourad, y compris sur Leaders. Il a toujours alerté sur la situation économique du pays, et appelé à l’union nationale des partis pour que cesse cette mauvaise habitude des "sit in", de la violence, de l’impatience et de la surenchère dans les revendications. Yasmine Bentobal

Latifa Redissi - 09-02-2012 20:07

La dette publique c’est souvent beaucoup de laisser aller des anciens gouvernants, ceux des Ben Ali de ses soutiens familiaux et des RCdistes, qui laissent au régime actuel un sacré héritage de 23 ans d’un pouvoir sans partage. Difficile de redresser la barre d’un tel bateau. Redissi Latifa

Ben Khaled Maherzia - 09-02-2012 20:31

Excellente étude ! La dette n’est pas une fatalité, c’est à nous de vivre avec nos moyens. Pas de gaspillage ni de corruption. Maherzia Ben Khaled

Emna Belkhodja - 10-02-2012 07:24

Très bonne analyse, tellement conforme à la réalité ! Emna Belkhodja

Hichem Abid - 10-02-2012 07:28

Oui c’est exact Si Mourad ce que vous écrivez, mais que faire ? La situation est trop tendue et les citoyens inconscients. Jusqu’à quand allons-nous accepter que des irresponsables mettent le pays à genoux. H Abid

Mohamed Jerbi - 10-02-2012 07:34

La Tunisie avec une dette petite ou grande gagnera. Arrêtez votre pessimisme. Mohamed Jerbi

Jamil belhassine - 10-02-2012 09:54

Il faut pour ne pas alourdir la dette encourager le partenariat public privé (PPP) et les investissements regroupant des partenaires étrangers et des tunisiens. Le problème c’est que même les hommes d’affaires tunisiens ne veulent pas prendre de risques, ce qui n’est pas très courageux mais compréhensible. Ils attendent le retour au calme. C’est l’histoire de l’œuf et de la poule. Jamil Belhassine

Nassir Kacem - 10-02-2012 10:03

Une tribune à la mesure de la compétence reconnue de Si Mourad. Nassir Kacem

Hela Samandi - 10-02-2012 10:11

Pourquoi ne pas demander l’annulation de cette dette révolutionnaire ? Hela Samandi

Hatem - 10-02-2012 11:47

Hélas, le gouvernement actuel s'apprête à emprunter pour acheter la paie sociale et pas les investissements, ce qui laissera la facture pour les prochaines générations. Certes la paie sociale et une condition sine-quoi pour la relance économique, mais elle peut s'acquérir autrement que de mettre l'argent dans la poche des chômeurs

De Lamartinière Brigitte - 10-02-2012 14:03

Il y a de la qualité, comme toujours avec Mourad, dans cette belle réflexion. Brigitte de la Martinière (Paris)

Merdassi Youssef - 10-02-2012 14:16

Si Mourad, la dette publique n’est pas souveraine, elle est tombée très bas, dégradée partout par la faute de ceux qui ont en abusé. Elle est devenue la "dette boulet" ! Nous apprécions beaucoup vos papiers (dans mon cercle familial et amical) et nous aimerions les lire plus souvent! Youssef Merdassi ( France)

Catherine Leroux - 10-02-2012 14:38

Si les partis politiques pouvaient lire les écrits de cet expert réputé et ancien professeur écouté, ils gagneraient en réflexion et agiraient avec raison. Catherine Leroux

Youssel Jazouli - 12-02-2012 02:44

je vois mieux la non relation dette publique souveraineté grace à une lecture attentive de ce texte qui brille par la simplicité de ses développements et par une plume qui coule de source. Y Jazouli

A Damergy - 12-02-2012 10:29

Tout y est dans cette étude aussi humble que brillante. Rappel des faits y compris historiques du parcours de la dette et de son effacement par la violence, jusqu'aux événements que vit notre pays: troubles, ignorance, impatience, inconscience. Seule une compétence politico économique forte et une pédagogie de la transition nous permettront de nous tirer d'affaires. Si non les cas de somalisation sont nombreux qui ont traversé l'histoire. Attention nous cpmprenons ce que dit en filigrane Si Mourad: alerte rouge si on ne se bouge pas sur les choses essentielles qu'il ne cesse de répéter dans ses nombreux écrits. A Damergy (universitaire)

Moncef Bellagha - 12-02-2012 11:22

Heureusement que l'administration tunisienne et surtout la Banque Centrale ont tenu le choc. Car il existe une vraie gymnastique tunisienne de l'endettement crée et favorisée par l'ancien régime pour des raisons plitiques( qu'ils s'endettent et se taisent!)

sophie klibi - 12-02-2012 11:28

Merci Si Mourad de nous éclairer sur ce sujet, qui est devenu un thème de société, à votre manière qui rend les choses si simples.SK

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