News - 26.06.2011

Le retrait d'Ennahdha n'aura pas d'impact sur la Haute Instance, estime Yadh Ben Achour

Le président de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique, Yadh Ben Achour, a affirmé que le retrait  du mouvement Ennahdha n'aura aucun impact sur le travail de la Haute instance. Il a estimé que la direction a décidé "un retrait définitif", même si l'instance n'a pas reçu d'écrit officiel à ce sujet.

Dans une déclaration à la presse en marge de sa participation, samedi, à un forum organisé à Tunis par l'association "Engagement politique", M. Ben Achour a souligné qu'Ennahdha avait, précédemment, suspendu ses activités au sein de l'instance et qu'elle avait exprimé franchement, à la presse, son intention de se retirer.

Concernant les déclarations de M. Rached Ghannouchi, président d'Ennahdha, à la presse, M. Yadh Ben Achour a indiqué "Nous respectons son opinion, mais nous allons poursuivre, en même temps la mission qui nous est dévolue" pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique.

Les représentants du mouvement Ennahdha s'étaient retirés, mercredi, de la réunion de la Haute instance, à la suite de rudes discussions et d'altercations autour d'un ensemble de points, notamment le financement des partis, le pacte républicain et la question de la normalisation avec Israël.
 

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4 Commentaires
Les Commentaires
AYADI Soumaya - 27-06-2011 11:16

Vraiment ENNAHDHA n'a pas arrêté de nous étonnez depuis le début par ses positions elle me rappelle celles de l’État hébreux tous ceux qui ne sont pas de mon avis sont des terroristes et des criminels.

patriote - 27-06-2011 13:33

En somme des points fondamentaux et légitimes que le citoyen est en droit de de savoir et de demander à la nahdha, des éclaircissements pour comprendre où ce parti compte nous amener en cas de victoire .Messieurs s'énervent et quittent les réunions ou boycottent les plateaux de TV ou de Radio dès que les questions posées ne leur plaisent pas.On est définitivement sorti des assistances unicolores,complaisantes, les bravo,les applaudissements et les signature des chèques en blanc.Il va falloir s'habituer à un journalisme différent ,aux opinions contraires et si dorénavant un parti veut arriver au pouvoir il ne suffit pas de nous sourire et de nous donner des idées vagues sur des questions fondamentales que la LIBERTE ,la question de la femme,l'économie,l'enseignement,l'agriculture,comment il compte résorber ce chômage endémique dont il n'est responsable mais qu'il doit assumer...et tant d'autres questions aussi fondamentales,tel que les sources de financement de ces partis sinon on revient aux methodes anciennes du parti unique,et la révolution n'aura plus de sens.D'où l'obligation de réponse à ces questions primordiales qui trottent dans l'esprit de tout un chacun ,tout comme tout autre parti d'ailleurs.Transparence oblige.Le peuple veut rompre définitivement avec les méthodes labyrinthiques et mafieuses pour arriver au pouvoir.Ennahdha tout comme les autres partis doivent se plier au questionnement et répondre aux attentes des citoyens ,c'est pour la bonne marche de la démocratie naissante dans notre pays.

MZIDI - 28-06-2011 09:24

Nous assistons à " l'entrée " des plats que ces apprentis cuisiniers nous réservent quand ils auront - oh mon Dieu ! -envahi notre espace culinaire si riche , si diversifié et gare alors aux indigestions provoquées par leur cuisine rétrograde et allergique aux autres ingrédients universels.

LBM - 28-06-2011 15:11

La question de la normalisation avec Israël est une pure fiction inventée par Ennahdha pour trouver un alibi à son retrait de la haute instance. Ennahdha se retire ou suspend sa participation aux débats dès qu'un sujet qui la fâche ou met au grand jour les véritables intentions du parti islamiste sont évoqués. Les Islamistes ont quitté l'instance lors du débat sur le pacte républicain qui devait les engager moralement envers le peuple Tunisien de respecter les acquis de la république moderne et plus particulièrement le code du statut personnel. La seconde fois, ils ont quitté l'hémicycle suite au débat sur le financement des partis prétextant qu'ils veulent débattre du pacte républicain. En dernier ressort, les nawdhawis ont trouvé une solution de sortie diplomatique en invention cette histoire de normalisation avec l'état d'Israël. Le parti Ennahdha se décrédibilise chaque jour qui passe en montrant sa vrai face de rétrograde, de réactionnaire, et d’anti républicain au peuple Tunisien, et confirme son intensions première de ne pas respecter le jeu démocratique, ni la république

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