News - 17.10.2010

Vainqueur d'El Ahly, l'Espérance en finale

Après dix ans de traversée du désert, l'Espérance est de nouveau en finale après sa victoire dimanche soir contre Al Ahly (1-0) but acquis dès la première minute par le Nigérian, Eneramo qui s'est fait aider de la main."La main de dieu", comme dirait un fin connaisseur en la matière, l'Argentin Maradona. Comme quoi, il y a une justice immanente car il ne faut pas l'oublier, l'Espérance a été aussi victime d'une faute similaire au match aller, le premier but du club égyptien ayant été précédé d'une faute de la main du joueur Ahlaoui, Fadhl.

Quoi qu'il en soit, l'Espérance méritait de gagner. Mieux organisé   le club de Bab Souika a dominé la majeure partie de la rencontre.

Le tournant du match s'est situé à la 29ème minute avec l'expulsion méritée du vétéran Baraket, suite à une agression gratuite sur Korbi. la sortie du meneur de jeu égyptien ayant complètement désorganisé son équipe.

Dans l'ensemble, le match n'a valu que par sa première mi-temps où les deux équipes se sont donné à fond avec une mention spéciale pour l'attaque espérantiste qui a brillé de mille feux avec des triangulations entre Msakni, Eneramo et Darragi qui ont soulevé l'enthousiasme des supporters espérantistes. Le capitaine sang et or s'est particulièrement distingué au cours de cette partie en étant à l'origine de la plupart des attaques espérantistes, alors qu'en défense, le Ghanéen, Afful a endigué à lui seul la plupart des attaques  égyptiennes. Al Ahly a bien défendu ses chances. Mais on sent qu'elle se trouve à la fin d'un cycle avec des joueurs usés à l'image de Abou Trika, Mouawwadh et même Baraket. A leur décharge, on doit reconnaître qu'ils ont été considérablement génés par la pluie à laquelle ils ne sont pas habitués. En deuxième période les attaquants espérantistes  ont joué à l'économie se contentant d'occuper le milieu du terrain alors que les Egyptiens dont les lignes étaient isolées les unes des autres, ont abusé des passes longues, facilitant le travail de la défense espérantiste. 

Ainsi le football égyptien n'a pas fini de manger son pain noir. Après la défaite il y a une semaine de l'Equipe nationale triple championne d'Afrique face au Niger (0-1) aux éliminatoires de la CAN 2012, l'élimination de Haras El Houdoud, en Coupe de la CAF, c'est un monument du football égyptien qui se trouve, à son tour dans l'oeil du cyclone.