News - 23.09.2010

1100 Tunisiens présélectionnés pour aller travailler au Canada

Ils se feront respectivement les yeux doux ! D’un côté, les employeurs québécois à la recherche de compétences qualifiées. Et de l’autre, les 1100 Tunisiens qui ont déjà obtenu leur certificat de sélection du Québec. Parmi ceux-ci, Québec International et ses partenaires québécois et tunisiens ont identifié une centaine de candidats dont le profil correspond aux besoins de main-d’œuvre recherchée (des jeunes âgés entre 25 et 35 ans œuvrant principalement dans les domaines du génie et des technologies de l'information). On leur proposera des salaires aux alentours de 61 000 $ par année. La délégation de recrutement se rendra en novembre prochain à Tunis, dans le cadre d’un programme international qui comprend cette année, outre la Tunisie, la France et la Belgique.

Cette démarche québécoise, la première du genre avec notre pays, bénéficie d'un suivi quasi quotidien de la part du ministre tunisien de la Formation et de l'Emploi, M. Mohamed Agrebi et de ses services, d'autant plus que d'ici à 2014, il y aura 70000 postes à pourvoir dans cette région canadienne. Une belle opportunité se présente qu'il convient se saisir en convainquant les entreprises du Québec de mettre la Tunisie sur la liste de leurs destinations de prédilection dans leur quête de main d'œuvre et de cadres qualifiés. D'ailleurs,  la vice-présidente au soutien à la croissance des entreprises chez Québec International, Line Lagacé, a été la première à le reconnaître : "après les Français ou les Belges., le moment est venu de s'ouvrir à d'autres cultures."

Assouplir les formalités d'immigration au Canada

Au Canada comme on Tunisie, on y prête un réel intérêt. C’est ainsi que l'ambassadeur de la Tunisie à Ottawa, Mouldi Sakri, ne cesse de multiplier les déplacements à Québec pour rencontrer les organismes concernés et s’entretenir aussi avec les employeurs. Pas plus tard que cette semaine, il a invité les employeurs québécois à recruter des jeunes diplômés tunisiens, mettant en avant, mes efforts fournis par la Tunisie en matière d'éducation et de formation de cadres à travers ses 13 uni¬versités, ses 200 établissements d'enseignement supérieur et ses centres de formation.

Au cours de la rencontre, plusieurs participants québécois ont déploré la lenteur du processus permettant à un travailleur tunisien de venir rapidement et gagner sa vie à Québec. Ça peut prendre quatre ou cinq ans. C'est une perte de temps et d'argent et ça cause des frustrations pour tout le monde. mais tout sera mis en œuvre pour y parer.