News - 18.10.2018

Comment convertir l’économie informelle en formelle en Tunisie ?

Comment convertir l’économie informelle en formelle en Tunisie ?

La question taraude quasiment en toute impuissance les décisionnaires politiques, mais aussi les chefs d’entreprise, les dirigeants syndicaux et la société civile. L’’Association Tunisienne de Droit Social et des Relations Professionnelles (ATDSRP), fondée par Mohamed Ennaceur a eu l’heureuse initiative de la traiter à travers un colloque qu’elle organise à partir de ce lundi 22 octobre à Tunis sous le thème de Les mécanismes de transition de l’économie informelle à l’économie formelle en Tunisie. 

Il s’agit, comme l’explique à Leaders, Hafedh Lamouri, ancien ministre de la Formation et de l’Emploi, professeur universitaire à l’INTES et vice-Président Coordinateur de l’ATDSRP, d’examiner d’abord les répercussions socio-économiques de l’économie informelle. Les participants auront ensuite à explorer les contours d’une stratégie pour la transition de l’économie informelle à l’économie formelle. Mais aussi de prendre connaissance des différentes expériences internationales réussies de l’intégration de l’économie informelle dans l’économie formelle.

Ce colloque, organisé par en collaboration avec l’Institut National du Travail et des Etudes Sociales – INTES - (Université de Carthage) et la Fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung –FES, sera ouvert par Mohamed Ennaceur, président de l’Assemblée des représentants du peuple. Parmi les intervenants, lors de la séance d’ouverture figurent notamment, les représentants de l’UGTT, l’UTICA, l’UTAP, et l’Organisation internationale du Travail. Le ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Faouzi Abderrahmane, assurera la synthèse de clôture.

Quant aux communications, elles seront présentées par des intervenants de divers horizons, tunisiens et étrangers. C’est ainsi qu’on relève particulièrement, celles d’Elyès Fakhfakh, ancien ministre des Finances, Khayam Turki, Dr Abdelkader Ben Fadhla, Mohamed Kchaou, Abdessatar Mouelhi, Samia Baccouche, El-Aid TrabelsI, Mohamed Mani, Lotfi Bennour, Belaid Ouled Abdallah et Nouri Mzid. On note également celles d’Azita Berar Awad, Ex- Directrice de l’emploi au Bureau International du Travail -BIT, Jacques Charms, économiste et statisticien, Directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement -IRD, France, et Ameziane Lahcen, professeur à l’Université Mohamed 5 Rabat- Maroc.  

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1 Commentaire
Les Commentaires
Ombrax - 21-10-2018 14:53

Soyons sérieux et ne prenons pas le tunisien pour un demeuré. L'informel est la vache à lait de tous les décideurs et à leurs tetes Ennahdha et Nida. Dites moi comment voulez vous combattre le fléau de la contrebande alors que son argent va en partie aux partis qui siègent à l'ARP. Pourquoi les grands partis rechignent à ratifier le projet de loi qui interdit les transactions en liquide de plus de 5000 dt. Pourquoi ne pas diligenter des enquetes sur l'enrichissement illicite de certains responsables politiques. Comment peut-on s'enrichir en milliards en 7 ans alors qu'on est sorti en 2011 de prison sans le sou. De grace arretez de nous prendre pour des cons.

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