Al Massar, nouvelle victime collatérale de la crise politique

Décidément, la classe politique n’est près d’en finir avec les retombées de la crise politique. Après Nidaa, El Machrou’, Afek, voilà qu’un autre parti , même s'il a beaucoup perdu de son lustre d'antan, en l’occurrence El Massar, qui se retrouve à son tour en proie à des dissensions internes.

Le 17 juillet dernier, le bureau politique du parti avait annoncé son retrait du gouvernement de Youssef Chahed : « Nous ne sommes plus concernés, ni  par son avenir, ni par sa politique, ses orientations et tous les tiraillements qui l’entourent».

Ce 2 aout, c’est l’ancienne constituante, Selma Baccar qui, à la tête d’un groupe de militants et de cadres, s'est présentée à la presse pour annoncer « le soutien  du parti au gouvernement de Youssef Chahed et son souhait de le voir poursuivre  sa mission jusqu’aux prochaines élections législatives et présidentielles. Selma Baccar a ajouté que  «ce groupe rejetait la décision du BP de se retirer du gouvernement et considérait que le changement du chef de gouvernement et de ses ministres gou dans la conjoncture actuelle que traverse le pays ne pouvait qu’approfondir la crise faute d’alernatve crédible». Voilà donc El Massar coupé en deux à la veille de la célébration de son centième anniversaire.