La Croatie et la Belgique, révélations de la Coupe du Monde

Comme en 1998, quand elle a remporté la Coupe du Monde de football, la France se redécouvre aujourd’hui multiraciale, multiculturelle grâce son équipe Blanc Black Beur. Comme en 1998, les Français ont investi « la plus belle avenue du monde » pour  communier dans la même ferveur sans attendre la finale car le fait d’y accéder suffisait à leur bonheur. Le même phénomène s'est reproduit à l'identique en Belgique, en Angleterre, en Croatie et ailleurs. Le football se confirme ainsi comme un facteur déterminant d’intégration et un symbole fort de la cohésion nationale. Et qu'importe s'il détourne les gens de leurs problèmes, s'il est souvent instrumentalisé souvent à des fins politiciennes.

Sur le plan strictement sportif, cette édition nous a permis de découvrir deux équipes attachantes : la Croatie, (on se souviendra longtemps de son son match contre l'Angleterre) et la Belgique qui méritait au moins le nul face à la France. Les équipes africaines sont à créditer d'un participation honorable.  La chute retentissante des grandes nations de football comme l'Allemagne, le Brésil, l'Espagne et le Portugal annonce la fin d'un cycle, tandis que les quatre équipes arabes ne jouaient pas dans la même cour.