News - 28.02.2018

Leaders de Mars 18 - Chahed : optimiste quand même, Marouane Abbassi: pourquoi, j'ai dit oui, les Fakenews ou l'art pervers de détruire l'autre

Leaders N°82 Mars 2018

Marouane El Abbassi fait la couverture du numéro de mars de Leaders. Le nouveau gouverneur de la Banque Centrale de TunisieUne personnalité encore méconnue, mais qui fera certainement parler d’elle. . Sa nomination coïncide avec un moment crucial, tant pour le système monétaire tunisien que pour l’Institut d’Emission lui-même. Dans la première interview qu’il accorde à un média tunisien, il explique «pourquoi j'ai dit oui ».  Il évoque la mémoire de son père. « Jamais, je ne l’ai vu prendre un congé. S’il était là, il ne m’aurait jamais pardonné que je me dérobe de mon devoir et dire non ». Son maître mot : moderniser cette  institution sexagénaire.

Les Fakenews ou « L’art pervers de détruire l’autre ». Leaders consacre pas moins de 10 pages à « ce sport favori d’une certaine faune politique », « ce nouveau despotisme qui menace la démocratie» et  n’épargne aucun pays y compris la Tunisie. Avec ses 7 millions de comptes utilisateurs de facebook recensés, plus de 8 millions d’abonnements recensés, et 12 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, elle est une cible toute indiquée. Comment s’en prémunir, comment réagir à une attaque ? Comment procèdent les partis tunisiens ? Quelle confiance accorder aux médias ?

Attaqué de toutes parts, on le croyait sur départ.Youssef Chahed sort de son silence et se confie à Leaders : à deux mois des élections, : ce qui le taraude ? C'est surtout l'impatience des Tunisiens de bénéficier des dividendes de la révolution. Ce qui le rend optimiste ? Ce sont les indicateurs économiques des deux premiers mois, la campagne oléicole, les perspectives d'une bonne saison touristique et la tenue des élections municipales à la date prévue. Ses relations avec Nidaa ? Il n'est pas question de créer sa propre formation : «Pourquoi voulez-vous que je quitte celui qui m'a porté à ce poste».

Vingt sept ans et demi après l'avoir quittée, juste apprès l'agression irakienne, notre envoyé spécial, Taoufik Habaïeb revient au Koweit à l'occasion de la tenue d'une conférence internationale pour la reconstruction de l’Irak. Cela a de quoi étonner quand on sait que les plaies ne se sont pas cicatrisées depuis un certain 2 août 1990, que le souvenir de l'agression est encore vivace dans la mémoire collective de Koweitiens. Il s'en ouvre à ses interlocuteurs. Réponse : «il faut faire la part des choses.Saddam est une chose, les Irakiens en sont une autre», lui répond-on. D'ores et déjà, le Koweit s'est engagé à fournir une enveloppe d'un milliard de dinars. Au fait, cet Emirat est une exception dans cette région. On dit que les peuples heureux n'ont pas d'histoire. Il est rare que cet Emirat fasse la une des journaux. C'est une qualité qu'il partage avec le Sultanat d'Oman. La démocratie ? les Koweitiens y sont habitués depuis des lustres grâce à ces diwaniyas où on peut entrer sans y être invité, une sorte de Hyde Park où «les langues se délient et  les informations s'échangent».

Dans ce numéro, des hommages à trois tunisiens illustres qui viennent de nous quitter : Dr Brahim Gharbi, père de la pneumo-phtisiologie tunisienne, cofondateur du Croissant tunisien, il a été l'un des principaux artisans de l'éradication de la tuberculose en Tunisie. Fethia Mokhtar Mzali, première licenciée tunisienne en philosophie, ancienne ministre de la Famille et de la promotion féminine. Discrète, digne, dotée d'une forte personnalité, elle aura bien mérité de sa patrie et de la cause de la femme tunisienne. Enfin, Jaouida Ghileb Tnani, une des premières diplomates tunisiennes, elle avait porté haut les positions politiques de la Tunisie dans les conférences internationales.

Opinion

Et s’il y avait du positif dans la montée de l’agressivité chez le Tunisien?
   Par Riadh Zghal

En couverture

Fake news : Ce nouveau despotisme qui menace la démocratie

L’art pervers de détruire l’autre ! Sport favori d’une certaine faune politique ?
   Par Sofiane Zribi

Chronique

La démocratie tunisienne à l’épreuve des réseaux sociaux
   Par Habib Touhami

Nation

Youssef Chahed : Ce qui le rend optimiste, ce qui le taraude
   Par Taoufik Habaieb

Marouane El Abbassi (gouverneur de la Banque centrale de Tunisie) Mission : moderniser

Chedly Ayari : Chronique d’une sortie pathétique

Apologie pour la citadelle  : encore un propos pédagogique sur la Banque         centrale de Tunisie
   Par Samir Brahimi

Retour au Koweït...pour la reconstruction de l’Irak
   Par Taoufik Habaieb

Koweït : Les promesses d’une nouvelle dynamique

Yahya Alibi / Cicr : Le Tunisien, partout dans les zones dangereuses

Economie

Ghazi Elbiche / Van Laack Tunisie : La gestion par la sincérité et le travail en sourire

Société

Entre l’idéal et la réalité : l’institution du waqf au temps des beys et du protectorat français
   Par Mohamed-El Aziz Ben Achour

Les royaumes indigènes du Maghreb antique
   Par Ammar Mahjoubi

Mrad Ben Mahmoud : Balade-photo pour contempler la Tunisie

Ezzeddine Hazgui : Les lunettes de ma mère

Brahim Gharbi  : une vie au service des autres
   Par Raouf Ben Rejeb

Fathia Mokhtar Mzali : une femme d’Etat
   Par Fayza Kefi

Jaouida Ghileb Tnani : l’illustre diplomate

Billet

Ah qu’elle était belle, la démocratie sous la dictature !
   Par Hédi Béhi

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