Opinions - 15.11.2017

Boubaker Ben Kraiem: Quelles réformes pour notre pays, cette démocratie naissante ?

Boubaker Ben Kraiem: Quelles réformes pour  notre pays, cette démocratie naissante ?

Il est connu que tous les changements du système de pouvoir d’un pays, survenant, surtout, suite à des bouleversements politiques ou sociaux, ralentissent, considérablement, son développement. En effet, la Tunisie, n’a pas échappé à cette règle. La situation économique étant, pour les nombreuses et diverses raisons que nous ne pouvons ignorer, ce qu’elle est, et les difficultés  financières étant ce qu’elles sont, après ces sept années post-révolution,  nous ne devons pas attendre la découverte de mines d’or ou de champs pétroliers aux immenses réserves, sans réagir. Aussi, est-il besoin de procéder à certaines réformes dans de nombreux domaines qu’ils soient économiques, sociaux ou organisationnels. Celles-ci nécessitent du courage, de la détermination, de l’audace et surtout de la volonté. A titre de contribution personnelle, dans ce qui suit, quelques idées soumises pour considération.

D’abord, il faut absolument dire toutes les vérités, quelles qu’elles soient, au peuple en vue de le prendre à témoin et lui expliquer toutes les causes qui nous ont conduits à la situation que nous vivons dont les difficultés que connait, depuis 2012, notre pays et qui sont,  essentiellement, d’ordre financier. Tout cela est dû au fait que les deux premiers gouvernements post-révolution ont dépensé sans compter alors que le budget prévu sous le dernier président de la 1°République, pour 2011, était de 19 mille milliards de millimes. Ces augmentations budgétaires imprévues ont été provoquées par certaines augmentations de salaires et surtout par le recrutement de plus de cent mille personnes injectées dans la fonction publique dont elle n’en avait, nullement, besoin. Cela est dû aussi à certains dédommagements, suite à l’amnistie générale prononcée, au lendemain de la révolution. Le résultat de tout cela a fait grimper le budget à 29 mille milliards de millimes, sans compter la somme de 5500 milliards de millimes réservée aux générations futures qui a été aussi décaissée. Le fait d’augmenter le budget de l’Etat de 50% en un ou deux ans sans s’assurer de la capacité du pays de pourvoir à ces dépenses est une  erreur dramatique due à l’inexpérience des nouveaux gouvernants et à leur méconnaissance de la gestion du pays. C’est la cause essentielle de tous les problèmes qui se posent, au niveau des finances publiques, aux différents gouvernements, depuis la révolution et que nous supporterons très longtemps encore. Ne pouvant, grâce aux impôts directs et indirects, assurer la couverture de cet important montant pour lequel le pays n’était pas, financièrement, préparé, les divers gouvernements se sont adressés au FMI et au marché financier pour emprunter ces 10, 12 ou 14 mille milliards dont il sont besoin, chaque année, pour équilibrer le budget de l’Etat. Ceci doit être clairement dit au peuple pour qu’il comprenne les raisons de non réalisation de certains projets de développement attendus depuis longtemps et de l’impossibilité de répondre, parfois, à des augmentations de salaire, souvent méritées. Ceci doit être aussi rappelé aux partis politiques et aux représentants du peuple pour qu’ils soient, lors de la présentation du budget à l’ARP, compréhensifs et responsables. Bien que la continuité de l’Etat doit être assurée, il va sans dire que le gouvernement actuel ne peut supporter, seul, les erreurs commises par ses prédécesseurs.

De même, le bien- être de nos concitoyens s’exprime, essentiellement, par le prix du couffin de la ménagère qui doit être, sans délai et en priorité absolue, s’agissant de paix sociale, maitrisé et ramené à un niveau acceptable et par la possibilité, pour chaque concitoyen, de trouver, facilement, un emploi et ce, pour le plus grand nombre de chômeurs dont les diplômés du supérieur. Ceci peut être réalisé, au moins partiellement, par l’effort fourni par le secteur privé et surtout par les entreprises publiques pour générer assez de gains en vue de procéder à davantage de recrutements. Mais cela est conditionné aussi par le fait d’avoir, à la tête et au sein des entreprises nationales, surtout celles qui ont un rôle stratégique dans notre système de développement telles que la STAM, des responsables expérimentés, compétents, doués d’un sens patriotique très développé et surtout, de meneurs d’hommes  capables de mobiliser leurs personnels pour relever les challenges et affronter les défis. Je suis profondément déçu d’apprendre, par le journal *la Presse du 8 /11/17 p.5*, que le  jeune promoteur Safouane Tlili, résidant au Canada, dirigeant d’une société dans ce pays nord- américain, qui a réussi à conclure un marché d’exportation de 100 tonnes de grenades avec un client au Canada et qui a d’autres projets prometteurs d’exportation de produits agricoles dans ce pays a été, tout simplement, désappointé. En effet, après avoir respecté toutes les procédures et lois en vigueur pour assurer une première livraison de 14,6 tonnes, il constata que les responsables de la STAM ont traité, avec toute indifférence, le conteneur de son expédition puisqu’il est, depuis le 26 octobre, au port sans qu’on lui fournisse une date exacte de son envoi au Canada. De même, et à cause de la lenteur des procédures administratives, il risque de tout perdre car le départ du conteneur était prévu pour le 18, puis reporté au 25 octobre. Aussi, avec un tel comportement et une attitude pareille, comment pourrons–nous gagner de nouveaux marchés et booster l’exportation de nos produits en vue d’essayer, un tant soit peu, d’équilibrer notre balance commerciale et créer de la richesse? D’ailleurs, n’est-il pas temps de permettre aux sociétés privées de concurrencer la STAM qui, se trouvant seule, en la matière, sur la place, et se croyant, à ce propos, incontournable et au lieu d’être un facteur stimulant de l’économie, devient, parfois, en agissant de la sorte, un élément perturbateur. Certaines procédures et méthodes sont à revoir très sérieusement.

Ceci est aussi valable pour les biens confisqués dont plusieurs entreprises, appartenant aux proches de l’ancien Président Ben Ali qui ont été confiées à des magistrats, semblent être dans un mauvais état de gestion alors qu’elles généraient, auparavant, des gains substantiels. Il est normal que le juge, désigné à la tête de cette société, essentiellement spécialiste dans le domaine juridique, ne soit pas, forcément, le gestionnaire qu’il faut. De même, on ne peut pas comprendre comment le parc auto de l’ancien président et de ses proches, comprenant certainement des véhicules luxueux et couteux, n’ont pas été mis en dépôt chez l’Armée qui dispose de personnels capables de les maintenir en excellent état. Il est incompréhensible que ces véhicules n’ont pas été, aussitôt, vendus avant qu’ils vieillissent et perdent de leur valeur. Il s’agit, en fait, d’une grave négligence qui nous coûte cher. D’autre part, nous avons tout intérêt, étant donné la situation financière du pays, à veiller à ce que les sociétés de transport, au lieu d’acheter, toujours du matériel neuf, procèdent, de temps à autre, à des opérations de rénovation, opérations tout aussi efficaces et certainement très économiques.

Dans ce domaine, il s’agit bien d’une question de rigueur et de discipline. Et pourtant, nous disposons d’une institution, méconnue par notre élite et surtout par nos responsables politiques, qui dispose de cadres de très haut niveau, en mesure d’assurer pareille fonction et tant d’autres encore. Il s’agit, en fait, du corps des Officiers supérieurs de l’Armée Nationale à la retraite qui dispose, en permanence, d’officiers fraichement retraités, dont la formation reçue leur permet, comme ce fut le cas pour leurs anciens, de remplir pareille mission, en donnant entière satisfaction. Formés dans les Ecoles militaires supérieures tunisiennes et / ou étrangères, il est certain que ces jeunes retraités, volontaires, pourront, même, le faire sans être rétribués.

Aussi, est-il regrettable de constater que l’on ne tire pas le maximum de profits de nos cadres militaires supérieurs qui sont toujours disponibles pour la patrie, et surtout, les fraichement retraités. Ceux-ci et ceux-là ont reçu, tout au long de leur carrière et dans au moins trois grandes Ecoles Militaires Supérieures, outre l’Académie Militaire, une formation unique, solide et remarquable. Celle-ci comprend, non seulement, la formation militaire spécifique nécessaire à l’évolution de la carrière de l’officier supérieur, mais encore la formation administrative et universitaire lui permettant d’avoir cette ouverture d’esprit et cette latitude lui agréant de pouvoir gérer les centaines et même les milliers d’hommes sous leur commandement et maintenir en excellent état de fonctionnement un équipement et un armement  coûtant des dizaines de milliards. Cet oubli, outre le fait qu’il prive le pays de personnels d’un potentiel remarquable pouvant rendre de très appréciables services dans n’importe quel domaine du fait de leur polyvalence, donne l’impression que le comportement suivi par les gouvernants de la 2°République, par rapport à ceux de la 1°République n’a pas, malheureusement, évolué, à ce propos, d’un iota. Il est normal  qu’on se pose un tas de questions !!! D’autre part, on aurait bien apprécié si, lors de la mise sur pieds des nombreuses commissions et institutions indépendantes, on avait pensé associer le corps des officiers de l’Armée Nationale lors de ces créations. Que nos politiques ne croient surtout pas que les officiers ne sont que des techniciens de la guerre, car les grands commis de l’Etat, les représentants des organisations nationales et de la société civile qui ont eu la chance de suivre les cours de l’Institut de Défense Nationale et qui ont côtoyé, une année durant, ces cadres militaires supérieurs, les détromperont certainement puisqu’ils ont, une idée tout à fait différente de leur opinion.

C’est pourquoi il est absolument urgent de réorganiser tous nos ports maritimes commerciaux en commençant par ceux de Rades- ensuite la Goulette, Sousse, Sfax, Gabes, Zarzis et Bizerte. Cette réorganisation encouragera les investisseurs puisqu’elle facilitera toutes les opérations portuaires et renforcera nos capacités d’exportation, facteur fort important pour notre balance commerciale. Aussi, grâce à nos excellentes relations avec le Maroc, pourquoi ne pas charger une commission composée de toutes les administrations concernées par les activités portuaires de visiter le port de Casablanca qui est remarquablement bien organisé, pour s’en inspirer.

D’autre part, notre pays ne peut coller aux pays en développement et réaliser  une croissance de 7 à 10% par an qu’en procédant à de sérieuses réformes dans certains domaines. Celles-ci nécessitent du courage, de la détermination et de l’audace car elles sont nombreuses et certaines peuvent être déplaisantes : enseignement, retraite, deuxième emploi des retraités, établissements hospitaliers publics, séance unique, congé du samedi et service national.

A- L’enseignement

a-1 : je pense que depuis quelques années, la réforme de notre enseignement qui est indispensable, suit son cours et va être, très prochainement je l’espère, annoncée. Il y aurait lieu, cependant, de ne pas négliger, dans les trois niveaux d’enseignement, la formation physique, la formation morale, la formation civique et patriotique (histoire du mouvement national, les valeurs de citoyenneté, le Drapeau), les activités culturelles et sportives (clubs de théâtre, musique, sports, peinture, etc….).
a-2 : l’Unesco ayant fixé le volume horaire de l’enseignant du primaire à 30 heures par semaine, il n’est ni normal, ni logique, ni rationnel ou judicieux de maintenir le volume moyen de 15 h accordé lors de la troïka, nous obligeant à multiplier par deux nos besoins en maitres du primaire. Notre pays a utilisé, depuis l’indépendance, la moyenne de 30 heures pour les enseignants du primaire qui ne s’en sont jamais plaints. Aussi, comme cette question stratégique concerne et le gouvernement et le parlement, il y aurait lieu de rectifier le tir et de suivre le volume horaire établi par l’UNESCO. Ceci est motivé par le fait qu’aucun pays au monde n’a programmé un volume horaire pour les  maitres du primaire de moins de 25 h par semaine. Au contraire, certains pays arrivent même à 43 h. Serions-nous les seuls, au monde, à le faire ? Peut-on expliquer les raisons de cette mesure unique ?
a-3: les enseignants du secondaire ont annoncé une grève pour le 6 décembre prochain pour la non-application d’un accord remontant à 2011, ( journal La presse du 8/11/17 p.3) l’année de toutes les largesses et de tous les cadeaux (prenez ce que vous voulez mais laissez-nous tranquilles !!). Il s’agirait en fait d’une indemnité relative à la qualification du métier d’enseignant comme *métier pénible*. Je suis curieux de savoir si pareille indemnité existe dans certains autres pays et dans combien de pays. Cependant si les enseignants du secondaire obtiennent cette indemnité, il faut l’étendre aux enseignants du primaire et à ceux du supérieur. De même, si les enseignants du secondaire pensent que leur métier est pénible, cela n’est-il pas compensé par les trois mois de vacances d’été, les vacances d’hiver et celles du printemps? Aussi, si les professeurs du secondaire considèrent que leur métier est pénible, que doivent penser de leur métier, les douaniers, les agents de la protection civile (les pompiers) et les militaires ? N’est-il pas aussi pénible et davantage dangereux ?et les gardes forestiers, les ingénieurs, les chirurgiens et tant d’autres métiers aussi respectables et respectés?
Pareille demande provenant de ceux que nous continuons d’appeler * assiadna* est plus que décevante. Décevante, parce que de mon temps, ils étaient, pour nous, l’exemple et le modèle : ils nous ont appris le nationalisme, l’amour de la patrie et l’esprit de sacrifice ; décevante, parce qu’elle émane d’une certaine élite qui connait la situation du pays ; décevante, parce que notre pays est entrain de combattre le terrorisme ; décevante, parce que notre pays connait de sérieuses difficultés financières ; décevante, parce qu’ils savent que chaque année, le pays se fait prêter de l’argent pour payer les salaires des derniers mois de l’année. Aussi, je demanderais à *Assiadna* ce qui suit :* ce pays vous a fourni, gratuitement et l’école primaire, et le lycée et la faculté tout en attribuant à nombreux d’entre vous des bourses ; il vous a permis d’avoir un emploi et de surcroit, noble. En retour et en compensation, qu’avez-vous donné à ce pays ? Avez-vous, au moins, effectué votre service national ?Même cela n’est pas suffisant par rapport à tout ce que vous avez reçu de la patrie !!*

B- Retraite

La réglementation tunisienne relative à la retraite permet au couple qui travaille et qui bénéficie, le mari et l’épouse, chacun d’une retraite, de jouir, lorsque l’un des deux conjoints décède, d’une partie de la pension de retraite du décédé. Il semble que cette pratique ne soit pas usitée dans d’autres pays. Et comme les deux caisses de retraite (la CNRPS et la CNSS) connaissent des difficultés financières sérieuses, pourquoi ne pas réviser cette règlementation et permettre au survivant du couple de ne bénéficier, seulement, que d’une seule retraite, mais celle la plus importante des deux membres du couple ?

C-Deuxième emploi du retraité

l’un des problèmes majeurs de notre pays est le chômage. Nous savons tous que de nombreux retraités sont employés par les privés dans le but de ne pas payer les charges sociales puisque le nouveau recruté bénéficie, déjà, d’une couverture sociale d’une part et d’autre part, pour accorder, au retraité, un salaire au rabais. La loi tunisienne interdit cette pratique. Aussi, dans le but de caser quelques centaines de milliers de chômeurs, pourquoi ne pas veiller à la stricte application de cette loi, la renforcer davantage, prévenir les contrevenants, et les sanctionner, au besoin, très sévèrement ainsi que le retraité fautif lui-même.

D- Etablissements hospitaliers publics

Devant le nombre de plus en plus  important de citoyens allant en consultation aux hôpitaux ou dispensaires, pourquoi ne pas réviser le fonctionnement des établissements hospitaliers publics pour qu’ils fonctionnent toute la journée. Les hôpitaux au Maroc et en Algérie fonctionnent selon le système de la double séance. C’est plus rentable, plus sensé et plus logique.

E- Séance unique

La Tunisie est le seul pays d’Afrique du nord à opter pour la séance unique en été. Un pays en développement avec les difficultés que nous connaissons tous ne peut se permettre ce luxe. Pourtant, notre climat n’est pas différent ou plus difficile que celui de nos voisins du maghreb.

F- Repos du samedi

N’est-il pas plus judicieux, plus éclairé, plus sage et plus réfléchi de reprendre le travail le samedi matin, devenu jour de repos après le 14 janvier 2011 ? Notre pays a besoin de travailler davantage.

G- Service National

C’est l’activité qui peut rendre au pays le plus grand bien à tous les points de vue. Pour qu’il soit une réussite, il doit être universel, impartial et équitable. Aucune dispense partisane ou de complaisance ne doit être accordée. Seuls les soutiens de famille reconnus comme tels en seront, partiellement, dispensés ? Ses avantages sont multiples :

  1. chaque année, il englobera près de 70 mille jeunes tunisiens, dont des dizaines de milliers de chômeurs potentiels en moins,
  2. après la formation militaire de base (8-10 semaines) nous pourrons satisfaire les besoins en personnels et surtout en cadres qualifiés et spécialistes des Forces Armées, des Forces de Sécurité intérieure, de la Douane, de la Protection Civile, des Gardes forestiers, des établissements hospitaliers, des Directions régionales des ministères, des CRDA, etc.. ?
  3. il nous permettra de donner à ces jeunes, à cet âge assez complexe, la formation civique, morale et patriotique qu’ils n’ont pas reçue à l’école ou au lycée ; au  mieux, nous pouvons la compléter et la renforcer.

Quelque soit le coût financier de cette opération et il y a un coût important, le gain est absolument inestimable : nous aurons formé, et peut être sauvé notre jeunesse pour en faire une jeunesse saine, nationaliste, moralement forte, dotée, pour les jeunes n’ayant pas terminé leurs études, d’une formation professionnelle adéquate ; cette jeunesse sera assez avertie et protégée de tous les courants extrémistes et violents,  religieux, ou politiques douteux et de délinquance.

Si nous aurons le courage  et la possibilité de décider que tous les jeunes âgés de vingt ans doivent accomplir le service national, nous aurons, tout d’abord, respecté notre Constitution et ensuite, formé des hommes et enfin notre Armée demeurera, éternellement jeune et Nationale ; elle sera l’Armée issue du peuple et pour le peuple; ainsi nous marquerons l’Histoire de notre pays ; aussi, nous serons cités en exemple et nous pourrons être pris comme modèle. 

Notre pays est traversé, depuis quelques temps, par une inquiétante période de violence, de braquage, de brutalité et d’agitation qui nécessite une vigilance de tous les instants, et une mobilisation sérieuse des parents et des forces de l’ordre pour faire face  aux impondérables. C’est ainsi que nous imposerons, de nouveau, le calme, la paix, la sécurité et la sérénité qu’attendent, impatiemment, nos concitoyens. A ce propos, il est nécessaire de faire réviser notre législation pour aggraver les sanctions et utiliser toute la pédagogie, grâce à tous les médias, pour mettre en garde tout le monde des conséquences des actes et activités de braquage, de banditisme, de brigandage, de vols de cheptels et de récoltes, de terrorisme et de toute combine ou pratique de malfrat. Pour venir à bout de ces fléaux nouveaux pour nos concitoyens, il faut sévir, encore sévir et toujours sévir parce qu’il faut traiter le mal par le mal. Pour ce faire, le code des sanctions doit être sérieusement révisé vers la hausse. 

Que Dieu protège la Tunisie Eternelle.

Boubaker Ben Kraiem
Ancien Gouverneur

 

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