News - 25.05.2017

Said Aidi lance son mouvement Beni Watani et apporte son soutien à Youssef Chahed contre la malversation (Album Photos)

Said Aidi lance son mouvement Beni Watini et apporte son soutien à Youssef Chahed contre la malversation

Pour sa première prise de position politique en tant que président-fondateur du nouveau mouvement Béni Watani, l’ancien ministre et dirigeant de Nidaa, Said El Aidi a apporté son plein soutien à l’action du gouvernement menée dans la lutte contre la malversation. « Nous y avons toujours appelé, souligne-t-il, nous nous y inscrivons totalement ». Devant plusieurs dizaines d’adhérents et d’amis, réunis jeudi matin au Lac de Tunis, Said El Aidi a expliqué les raisons qui sont à l’origine de la constitution de ce mouvement « issu de la société civile ». « Les fondateurs qui m’entourent sont aujourd’hui d’illustres inconnus, pour la plupart. Mais, vous pouvez leur faire confiance, ils seront demain d’illustres connus », affirmera-t-il. On y reconnaîtra d’anciens conseillers qui avait fait partie de son cabinet lors de ses passages au gouvernement, des militants de base rencontrés lors de la campagne électorale législative de 2014, sous la bannière de Nidaa Tounès, et des jeunes issus de différentes régions, notamment Sousse et Sfax. 

Multiple symbolique

Un parti de plus qui s’ajoute aux 205 déjà existants ? Et quelle valeur ajoutée possible à apporter ? La réponse réside dans ce concept énoncé de « faire émerger une nouvelle génération politique dans une pratique moralisée et orientée au service du citoyen. ». 
La devise le souligne : crédibilité, citoyenneté, action, liberté, responsabilité. Quant au slogan fédérateur, c’est « Notre unité est dans notre diversité ». Pour bien l’illustrer, le mouvement Béni Watani a choisi en logo un design épuré d’un fruit succulent du terroir : la grenade. « La couleur est rouge, celle du drapeau, explique El Aïdi. De part et d’autre, figurent 24 pulpes, soit le nombre des gouvernorats de la Tunisie. Nos compatriotes installés à l’étranger s’y reconnaîtront eux puisque chacun d’entre eux appartient à l’origine à l’une de ses régions. 
Le nom choisi pour ce mouvement est, lui aussi, symbolique. L’émotion sera grande dans la salle lorsque Noura El Aïdi (une cousine à la voix d’opéra) entonnera le chant de Béni Watani Ya Lyoutha Essidami. Ecrit par Abdelmajid Ben Jeddou et immortalisé par Oulaya lors de la bataille de l’évacuation de Bizerte (1961), il incarne un appel mobilisateur à tous les patriotes.

Préoccupations insatisfaites et défs à relever

Mais, au-delà du design et du concept, c’est l’esquisse du programme présenté qui retient le plus l’attention de l’auditoire. Les fondements, Said El Aidi les puisent dans son expérience en tant que ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, dès le mois de janvier 2011, puis sa traversée de désert au sein de l’opposition (Al jomhoury, et NIdaa) du temps de la Troïka, son passage en tant que ministre de la Santé (2015 -2016) et son action militante sur le terrain. 
Son constat majeur est clair. « On a vu passer devant nous tant de train que nous n’avons pas su prendre. Nous sommes restés à quai ! », commencera-t-il par dire, avant de souligner les préoccupations majeures des Tunisiens restées insatisfaites.  Au niveau national, il estime que trois défis majeurs sont à relever : l’eau, l’énergie et l’économie numérique. Mais, le plus important selon lui est la restauration de la confiance entre les Tunisiens, d’une part et, vis-à-vis du politique, de l’autre. 
 
Tout un programme !
 
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