La formation gouvernementale ne subira aucun changement
A quelques jours de la séance plénière de l’ARP, Youssef Chahed a réuni ces dernières 48 heures, successivement ses ministres puis les secrétaires d’Etat. Aucun ne manquait à l’appel. Ce qui donne à penser que l’équipe gouvernementale ne subira aucun changement alors que certains dirigeants de partis qui avaient émis des réserves sur certaines nominations avaient laisser entendre que des aménagements interviendraient. La seule inconnue est de savoir qu'elle sera leur réaction. Quitteront-ils la coalition gouvernementale comme l'ont laissé entendre l'UPL et Afek Tounès. Auquel cas on assiserait à une recomposition du paysage politique.
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Le vote de confiance du nouveau gouvernement sera l'occasion peut etre de voir tous les 217 députés présent à l'ARP chose qu'on voit pratiquement jamais.
L’essentiel est que les tunisiens se remettent vite au travail et rattraper le retard causé par les flottements politiques. Nous devons reprendre la confiance en toutes les institutions de l’état par l’assurance que le Tunisien ne sera pas écrasé par l’hégémonie et l’abus d’autorité quant aux services rendus par l’administration publique à l’intérieur de ses locaux ou en dehors par des civils ou des personnes en uniforme. Le travail du prochain gouvernement n’est pas uniquement technique, car il n’a pas à perdre de vue l’état de santé psychosociale de la laborieuse population qui est à la base de tout développement économique et de toute richesse financière. Le travail sur le mental est parfois aussi important si non plus que celui sur le financier. Une population qui ne cède pas à la corruption, ni au gaspillage des ressources naturelles ou produites par des énergies humaines, et qui ne laisse pas passer des virus sociaux nuisibles mais cachés sous des slogans hautement humanitaires ou religieux. J’espère que les managers politiques de hauts niveaux intellectuels désignés pour assurer la direction de notre société soient sensibilisés au développement psycho-social, cognitif et culturel de la population, au même titre que celui de l’économie (souvent sans âme collective). La mentalité de banditisme où elle se trouve doit être repérée, analysée, enregistrée et corrigée en vue de construire une société où le respect de l’autre soit un réflexe automatique qui garantit la paix sociale, la stabilité et le bien être pour tous. Les simulations sont possibles avant de se plonger dans l’inconnu. Vive la Tunisie pour des dignes, solidaires et laborieux non saboteurs ni corrompus Tunisiens.
