Opinions - 25.04.2016

En quoi apprendre le Coran gène-t-il ?

En quoi apprendre le Coran vous gène-t-il ?

Pouvons-nous vivre sans polémique?  Je pense que ce n'est plus le cas. Aurions-nous développé un besoin obsessionnel pour la polémique? Manifestement, oui. Comme si un certain nombre de nos compatriotes s'ennuient sans polémiquer. C'est devenu le meilleur moyen pour rompre avec un quotidien routinier et monotone. Dernière en date, la polémique soulevée par l'idée d'enseigner le Coran dans les écoles durant les vacances d'été.

Ceci se fera bien évidemment sous la tutelle de l'État, ne sera pas obligatoire et les écoles seront aussi ouvertes pour d'autres activités culturelles qui seront proposées. Par conséquent, je ne comprends pas l'opposition frontale de certains concernant l'apprentissage du Coran durant ces vacances. Comme d'habitude, l'exagération est au rendez-vous, il y a même ceux qui disent que ceci fera émerger une génération d'extrémistes, de fanatiques et de daechiens. Bref, c'est à qui mieux mieux.

Les générations qui nous ont précédé et qui ont appris le Coran, incarnaient-elles un danger? En quoi apprendre le Coran dérange-il et gêne-il? Enfant, j'ai appris le Coran, suis-je un terroriste? Peut-être un terroriste passif, refoulé ou que sais-je encore? Ceux qui s'opposent frontalement à cette proposition, veulent-ils que l'enseignement du Coran soit abandonné aux charlatans dans les bas-fonds et dans les écoles clandestines? L'Etat doit-il se désengager de la religion pour laisser le large panel des islamistes se l'approprier?

Cette question de l'enseignement du Coran est beaucoup plus profonde. Elle est révélatrice d'un autre type d'extrémistes, les anti-religieux primaires. Les polémistes les plus virulents, les plus aigris et ceux qui ont déclaré la guerre à cette proposition n'ont pas de problème avec l'idéologie islamiste mais avec l'Islam tout court. Pour eux, pour avancer et devenir moderne, il faut balayer d'un revers de main la religion. Et ces extrémités anti-religieux sont autant dangereux que les fanatiques islamistes, car ils se nourrissent mutuellement. Les premiers, par leur haine de la religion, donnent du pain bénit aux seconds.

Pour eux, la religion est cette "chose" archaïque, encombrante, embarrassante et lassante dont il faut se départir une bonne fois pour toute. C'est le dernier carcan dont il faut se débarrasser pour accéder à la Civilisation. Ces gens feignent d'ignorer que les nations les plus modernes et les plus développées sont celles qui ont su allier authenticité et modernité et ne les ont pas opposé.

Être ouvert d'esprit, être moderniste ne signifie pas s'acculturer, renier son identité et se déraciner. Surtout dans cette phase historique très sensible, nous ne pouvons combattre l'extrémisme islamiste qu'en dotant nos enfants d'un bon enseignement religieux ouvert et tolérant comme cela a été le cas durant des siècles dans la prestigieuse Zitouna. Mais aussi d'un Islam spirituel soufi, bien répandu dans nos contrées, qui a toujours immunisé notre pays et notre peuple contre le wahhabisme. Cette polémique est un faux problème, un de plus dont la Tunisie n'a pas besoin.

Chedly Mamoghli
 

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17 Commentaires
Les Commentaires
Selim - 25-04-2016 18:59

Cet "apprentissage du Coran" ne vous a peut-être pas rendu terroriste mais aveugle, dans le meilleur des cas, sinon de mauvaise foi voir complice. L'Histoire l'a montré, ces "cours de Coran" qui viennent s'implanter sous la tutelle de la Péninsule Arabique ont déjà réussi à générer en effet des fanatiques, en Afghanistan, au Pakistan, en Algérie et autres donc ne venez pas parler de racines alors que vous ignorez tout de l'Histoire, quelle soit vieille de quelques décennies ou de plusieurs siècles. L'école n'a jamais su rendre honneur à la véritable Histoire de la Tunisie, et ce n'est certainement pas au kotteb que les tunisiens vont trouver leur identité. Tout cela n'a rien à avoir avec l'apprentissage du Coran. Il y a toujours eu des cours d'éducation islamique à l'école, que ceux qui veulent plus aillent au kotteb, comme avant. Au moment où tout le monde déserte les classes pour étudier les sciences dans les cours particuliers, où l'art -de la littérature à la musique en passant par le théâtre et le dessin- n'a nulle part sa place dans la société tunisienne, tout ce qu'on a trouvé comme réforme, c'est mobiliser les locaux et des "professeurs" pour aider les enfants à -je cite- "mémoriser le Coran et organiser des compétitions à cet effet" avec un 00 en arrière-plan sur la photo histoire qu'il n'y ait pas d'ambiguités et que l'on sache bien qui est derrière tout cela. Bravo le veau, comme on dit dans un certain "pays développé". "Mais aussi d'un Islam spirituel soufi, bien répandu dans nos contrées, qui a toujours immunisé notre pays et notre peuple contre le wahhabisme. " Heureusement oui, il a bien marché notre modèle, on peut très bien remarquer que les premiers à rejoindre Daech et à constituer les wahhabites les plus violents ne sont pas des tunisiens. Toute cette mauvaise foi, vous devriez avoir honte.

douss - 25-04-2016 21:08

Vous vous acharnés sur les anti- religion, vous les traitez de primaires, de polémistes, et vous ? Que faites-vous dans cet article? Il serait bénéfique pourtant de dialoguer sur ce sujet sensible. Je pense que vous ne pouvez pas généraliser votre cas. Vous avez, J'espère une bonne éducation parallèle à votre formation coranique. Ce n' est pas évident à garantir pour tous les élèves. Il y a énormément à faire au niveau de nos écoles pour limiter l 'échec scolaire, et mieux préparer nos jeunes aux défis de l' avenir .il est indispensable de donner une bonne place dans nos écoles aux arts, au sciences, à la technologie, à l'environnement, au voyage, etc Ce n' est qu'avec une bonne éducation que le jeune saura se protéger de tous les extrémismes, et de la fièvre religieuse aussi ! Car comme vous pouvez le constater actuellement, et dans l'histoire, la religion peut aider à vivre, mais peut aussi embrigader, aliéner, engendrer des guerres et des conflits et des fetna, surtout quand elle est mêlée à la politique!!!!!!!!!!!!!

Carla - 25-04-2016 22:46

Ce pays me dégoûte de jour en jour. La haine de la religion vous a ridiculisé et soumis à l'occident. Vous êtes la risée des pays de ce monde. Continuez comme ça vous etes bien partie pour vous faire soumettre encore 1000ans. Quant au wahhabisme ce courant n'existe pas et le soufisme n'oubliez pas c'est lui qui s'est vendu,soumis le premier à l'occident. Tant que vous ne serez pas independant vous êtes voué à disparaître.

Touhami Bennour - 25-04-2016 22:58

L´ideologie seculière n´a pas apporter que la science et la paix mais aussi la dictature, le fascisme, le nazisme. les extremisms de le Pen revanchard des colonies.et autres extremisme en Europe qui vivent de la haine des arabes á travers l´islamophobie, qui n´est autre chose que la destruction de la civilisation arabe quelle qu´elles soit ,seculaire ou non. Il ne faudrait pas prendre pour exemple l´Europe. L´Europe est malade d´hegemonie, c´est L'Enfant beni d´une certaine époque revolue, mais dont une grande partie d´Europeens rèvent toujours de reconquerir. Il ya des defis encore sachez-le. Si vous savez combien de fêtes religieuses ils ont les Europeens,il y en a souvent, on dirait qu´ont leur accorde de fêtes religieuses fériées pour les garder liés à la religion chretienne.

Mansour Lahyani - 26-04-2016 10:45

En quoi l'apprentissage du Coran gêne-t-il ? Gentille interrogation d'une âme de gentil… Non , l'apprentissage du Coran ne saurait gêner qui que ce soit : nous l'avons suffisamment annoné, avant d'en découvrir le sens profond, souvent… même des non-Musulmans s'y sont essayés, et ça ne les a gênés en rien ! Ce n'est pas à proprement parler l'apprentissage qui gêne , c'est l'exploitation qui est faite de ses paroles sacrées qui pose problème, et, surtout la tendance de ses enseignants à en tirer profit pour manipuler des esprits candides et encore en formation ! Cette opération, hautement politique et bassement immorale, ne peut avoir que des conséquences déplorables sur des gamins et même des ados livrés en toute innocence à des "sidi ech-cheikh" qui ne le sont nullement ! Alors, le Coran, je préfère l'enseigner moi-même à mes gamins, parce que; avec moi et en face de moi, je serai certain qu'ils ne goberont pas tout ce qu'on veut leur inclquer, et qu'ils trouveront la bonne réponse à toutes leurs interrogations !

MZIDI - 26-04-2016 11:29

Adolescent puis jeune étudiant , j'ai appris " par coeur " la "moitié" du corpus coranique et dirigé , durant ramadan , les prières du soir , les taraouih ! Si un citoyen exprime une opinion pourquoi ne pas afficher son "identité", pourquoi l'anonymat ?? Imposer l'apprentissage du Coran à l'école et pendant les vacances scolaires me semble " renforcer la mémoire " de l'écolier au détriment de la recherche , de la curiosité et du loisir !!!

mellidiaf - 26-04-2016 16:37

ces extremistes antireligieux comme vous dites avec une pointe d insolence,sont tous ceux qui sont contre l obscurantisme que nous avons jusque la de la part des defenseurs du coran.Ce sont tous les humanistes,les progressistes,les amis des arts et des lettres.Ce sont tous ceux qui ont lus plusieurs centaines de livres et ne se sont pas cantonnes a un seul que vous essayez vainement de defendre......

douss - 26-04-2016 21:29

Leeders devrait organiser des débats réguliers, sur ce thème et d'autres, ce serait très bénéfique, et nous éviterait ce dialogue de sourds. Je suggère de commencer avec ce thème le premier week-end du mois de mai.

Anis - 27-04-2016 12:55

La question n'est surement pas l'apprentissage du Coran.Prétendre que la question est là est au moins puéril Cet apprentissage a existé,existe et existera encore en Tunisie. ce qui est important par les temps qui courent, ce n'est pas l'apprentissage mais qui va enseigner à des enfants. Cet apprentissage se fera par des cadres des ministères de l'éducation et des affaires religieuses je ne peux pas me prononcer sur les enseignants du ministère de l'éducation, mais il est certain que beaucoup d'entre eux ne sont pas exempts d'extrémisme religieux,et tout particulièrement ceux d'éducation religieuse Par contre, on peut affirmer sans doute possible que BEAUCOUP de cadres du ministère des affaires religieuses,à commencer par le premier d'entre eux, sont des salafistes jihadistes purs et durs il est bon de rappeler que: -Noureddine Khademi,ex ministre des affaires religieuses et cadre de ce même ministère, a appelé au jihad en Syrie -Bousarsar,cadre dans ce ministère a appelé explicitement au meurtre de BCE en pleine rue -Houcine Laabidi,encore un cadre de ce ministère,a occupé illégalement la mosquée Zitouna, et ses pr^ches n'étaient pas un modèle de modération zitounienne -l'actuel mufti de la république,cadre du ministère, n'est pas un exemple de modération. Il a entre autres prêché ouvertement pour la polygamie -Je ne sais pas si Jaouadi et Bechir Ben Hassen (et beaucoup d'autres) sont des cadres du ministère, mais ils ont prêchés dans des mosquées sous tutelle du dit ministère.On ne peut pas dire non plus que ce sont des modèles de tolérance Logiquement, il est permis de douter de l'enseignement que pourraient fournir des cadres issus de ce ministère et il est tout à fait légitime, voire salutaire, d'avoir des appréhensions Croire,par les temps qui courent,en la bonne foi de certains cadres de l'état, ce n'est pas seulement de la bêtise,c'est criminel,particulièrement quand il s'agit de leur confier des enfants

Selim - 27-04-2016 17:22

Je rejoins l'avis de "Douss", il serait bon de créer un espace de débat/discussion. Il n'y a vraiment pas de forum de discussion mature (ce qui exclut les pages facebook) tunisien et c'est bien dommage, si quelqu'un se porte volontaire et peut faire passer le message, en particulier en ce qui concerne les sites d'info bénéficiant déjà d'un certain trafic, ce serait très utile, pour tous.

Douss - 28-04-2016 15:15

Vous touchez dans votre article à plusieurs notions, superficiellement. Pour nous limiter à une seule, l' identité , je vous rappelle que celle de la Tunisie puise ses fondements dans son histoire propre, de sa situation géo -politique Méditerranéenne et ne pourra jamais être celle de l'Afghanistan, du Pakistan, de l'Arabie saoudite, ou du Katar. Laissons la Religion une initiative personnelle libre de toute influence . Chaque jeune qui le désire peut étudier le Coran, et vivre sa religion, à sa guise.. Si nous laissons les politiciens s' en emparer, comme moyen d'arriver au pouvoir, et de nous imposer un jour une dictature religieuse, vous seriez peut-être surpris et contrarié, et de surcroît impuissant. Les Talibans en Afghanistan ont commencé comment?

boris - 28-04-2016 15:49

Bonjour. Vous parlez d'un extrémisme anti-religieux. Très bien mais qu'avons nous fait pour être considérés comme extrémistes? Avons nous brûlé des églises ou d'autres lieu saints? Avons nous persécuté des croyants pour leur simple opinion? Avons nous porté les armes contre nos amis croyants? Alors, je vous pose la question, pourquoi utiliser un tel langage et nous comparer à des terroristes? Tout ce qu'on a fait, c'est de nous exprimer. C'est un droit fondamental auquel les religions n'adhèrent que quand l'idée exprimée leur est favorable mais il faudra un jour qu'elles acceptent la critique légitime. Sinon, je suis en pleine lecture du coran et je n'y vois absolument pas un livre de paix quoiqu'on m'en dise.

Fatnassi Abdallah - 29-04-2016 15:56

Sans vouloir polémiquer, je trouve drôle et même surprenant de trouver, sans aucune peine, des volontaires pour enseigner le coran pendant les vacances scolaires ( destinées normalement au repos du corps et de l'esprit pour nos enfants!!!) et de peiner à trouver des volontaires pour aider ces mêmes enfants à rattraper un certain retard dans d'autres matières indispensables à leur cursus scolaires..... Alors ouvrir des classes uniquement pour l'enseignement du religieux dénote d'un certain pouvoir parallèle qui a pour stratégie l'endoctrinement progressif de nos enfants. Libre à vous de penser que c'est de la polémique mais finalement , pourquoi n'aurait-on pas le droit de se poser des questions sur le but de cette démarche? et pourquoi n'aurait-on pas le droit de séparer le politique et le religieux sachant que le politique est du domaine commun et le religieux est du domaine privé! Les nations modernes, comme vous le mentionnez, ont su séparer les deux pour mieux garantir le droit de chacun. Et pourtant la religion garde un certain sens pour eux. Finalement modernité, liberté, religion, et que sais-je encore, peuvent cohabiter ensemble pour autant qu'aucun ne cherche à instrumentaliser l'autre pour le pouvoir. Mais de là à dire qu'en Tunisie les religieux ont compris et assimilés les règles de la démocratie pour qu'on puisse leur faire confiance, les événements courant sont là pour affirmer le contraire!

ridha - 30-04-2016 17:25

La phobie est une peur irraisonnée, et toujours amplifiée d’où la relation des islamophobes à l’islam s’inscrit sous le signe de l’ambiguïté: Nous sommes fiers de proclamer notre droit au plaisir, mais nous nous sentons coupables, car moralement est-il correct de boire, de fumer, d’avoir une vie sexuelle si libérée, d’afficher nos corps dénudés sur la plage ? Tout en pestant contre ces femmes qui dissimulent leur chevelure, leur visage. Ne devrons-nous pas plus tolérants ? L’humaniste en nous ne sent pas à son aise d’être ainsi pris en flagrant délit d’intolérance. Il ne faut pas succomber à cette forme d’islamophobie actuelle : - qui est devenue comme un réflexe antireligieux - en tendant à confondre la religion et ses rituels avec l’hérésie et la superstition des marabouts et de la pensée magique ne peuvent qu’alimenter la peur des fanatiques comme les images des journaux télévisés présentant des femmes en nikab et des barbus hurlant à la mort ne peuvent qu’imprimer dans nos esprits l’idée, cliché, que tous les musulmans sont violents et des délinquants et nous oublions que la plupart de ceux qui pratiquent optent pour un islam de cœur, qu’ils n’imposent à personne ni barbe ni nikab ni apprendre le coran.en s’obstinant à les décrire comme rétrogrades alors que j'ai vu pas mal de ces jeunes qui ont appris le coran par cœur, sont les premiers de leur classe , dans les matières scientifiques aussi, et ce,dans divers pays arabes et musulmans,

Danielle - 03-05-2016 11:46

un article vide, aucune valeur ajoutée. "Pour eux, la religion est cette "chose" archaïque, encombrante, embarrassante et lassante dont il faut se départir une bonne fois pour toute" : Encore ces idées de "eux" et "nous". Il faut apprendre à nos enfants à réfléchir, à comprendre et à creuser ..ils apprendront mieux le coran avec un cerveau plein. Enfi, voilà j'ai perdu aujourd'hui 3 minutes à lire cet article Dommage pour moi. Heureusement que les commentaires étaient plus enrichissants!

ayaketfi - 04-05-2016 14:26

BRAVO ANIS le commentaire fait sur cet article de mamoghli (jeune inexpérimenté apparemment!!) vaut la peine d’être lu et relu car les "soit disant religieux" voulant nous ré enseigner le Coran ne sont que des arrivistes politiques souhaitant comme il a été recommandé par leur chikh de commencer par les tous jeunes dans les écoles pour leur inculquer certains préceptes n'ayant rien a voir avec la religion... FAISONS ATTENTION A CES APPROCHES POLITISANTES ET PARTISANES qui DRESSERONT LES TUNISIENS LES UNS CONTRE LES AUTRES.

Souad - 11-05-2016 16:09

Monsieur Chedly Mamoghli vous êtes vraiment prolixe quand vous exposez les raisons qui font que certains refusent que nos enfants "apprennent" le Coran! Vous êtes entré dans leur cœur et leur esprit ou vous ont-ils faits des confidences personnellement? Vous n'êtes pas meilleur musulman qu'eux! Faute d'arguments, vous faites de la diffamation! On connait la méthode. Je ne vois pas votre intérêt dans cette histoire sinon que vous êtes de ceux qui utilise la religion pour avoir le pouvoir. La façon la plus indigne pour faire de la politique surtout dans une société à majorité peu instruite. Tout le monde connait l'impacte du mot "haram" qui planifie la route. Le programme en question ne prévoie pas d'ENSEIGNER le Coran mais de le faire apprendre par cœur à de jeunes enfants qui n'en comprennent pas un traitre mot. Nous voulons des enfants qui se développent intellectuellement ou des perroquets? D'autre part, comment contrôler cet activité pour qu'elle ne dérape pas sur un endoctrinement? Qui animera ces séances? Trop de points d'interrogation pour qu'on se fasse confiance. Nos enfants c'est ce que nous avons de plus cher.

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