Un nouveau livre du dr Mongi Maalej : «Les cancers du sein» (Vidéo)
«Les cancers du sein»: c’est le dernier livre du docteur Mongi Maalej, professeur à la faculté de médecine de Tunis et ex chef du service de carcinologie et de radiothérapie carcinologique à l’institut Salah Azaiz.
Rédigé en français, le livre contient une synthèse des études menées par une équipe d’oncologues. Il est destiné à tous les médecins et notamment aux médecins de famille ainsi qu’aux étudiants en médecine.
Dans cette vidéo, le Dr Maalej passe en revue pour les lecteurs de Leaders les principaux résultats des études mentionnées dans cet ouvrage, mettant l’accent sur l’évolution des cancers du sein, les thérapies et les symptômes. A ce propos, Il met en évidence le rôle joué par l’Institut Salah Azaiz de Tunis et les centres de Sfax et de Sousse. Il met l’accent sur la nécessité de monter des structures régionales pour décongestionner les trois centres existants. Il précise que la tumeur cancéreuse est généralement liée à la condition sociale de la malade dans la mesure où le diagnostic de la maladie se fait tardivement pour des raisons matérielles.
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Merci à Leaders d'avoir abordé ce thème à travers un entretien avec un éminent spécialiste,entretien qui résonne comme un cri d'alarme "tout doux", il faut le dire, pour une maladie aussi ravageuse que le cancer du sein. Avec plus de 10% de femmes touchées par cette terrible maladie, chiffre en constante progression eu égard à l'évolution galopante de l'espérance de vie, on peut dire, sans détour,que cet organe de la féminité par excellence, source de fierté, de jouissance et de vie, peut basculer et se transformer en arme fatale qui torture, abîme, traumatise...et tue. Il est vrai que jusque-là et comme l'a bien évoqué Dr Maâlej, il n'y a pas de facteurs de risque prouvés autre que la féminité et encore moins de mesures préventives avérées. Autrement dit toutes les femmes sont une cible potentielle. Pire encore, souvent dans nos sociétés la femme est seule face à cette terrible maladie, briseuse de couples dans bien des cas. Toutefois et fort heureusement il existe de nos jour un moyen tout simple pour minimiser la fatalité: le dépistage qui, malheureusement est loin d'être un geste instinctif chez nous de nos jour. C'est pour cela que le cancer du sein doit être considéré comme un problème de santé publique urgent et ce par l'élaboration et la mise en place dans les meilleurs délais d'un plan rigoureux de lutte contre le cancer du sein pour inciter les femmes de toutes les catégories sociales à se faire dépister périodiquement. Tous les moyens adéquats doivent être mis en oeuvre pour la vulgarisation nécessaire de ce geste afin d'atteindre les régions les plus reculées et les couches sociales les plus démunies tout en déployant les moyens à même de lever le tabou qui accompagne généralement cette démarche. Il serait également utile d'inscrire le dépistage du cancer du sein dans la réglementation régissant la médecine du travail et de veiller à sa stricte application par tous les moyens légaux.
